Les Caractères La Bruyère

Arrias, Les Caractèresanalyse linéaireIntroduction: Dans les Caractères, publié en 1648, Jean de la Bruyère dresse une série de portraits satyriques qui présente des contres-modèles pour la société classique portée vers des valeurs de mesures, de modérations et de civilités. L.B. est l’un des grands moralistes, à côté de La Fontaine et de la Rochefoucauld. Son œuvre les Caractères se composent de maximes, de portraits caricaturaux qui dénoncent les comportements excessifs des courtisans et des contemporains

La Bruyère, Les Caractères , Livre V, 12, « Théodecte » J’entends  Théodecte  de l’antichambre ; il grossit sa voix à mesure qu’il s’approche ; le voilà entré : il rit, il crie, il éclate ; on bouche ses oreilles, c’est un tonnerre. Il n’est pas moins redoutable par les choses qu’il dit que par le ton dont il parle. Il ne s’apaise, et il ne revient de ce grand fracas que pour bredouiller des vanités et des sottises

• Le Roi est responsable de faire appliquer les lois « [...] hommes par leurs crimes deviennent naturellement soumis aux lois et à la justice, dont le Roi est dépositaire » Roi à donc des obligations • Nuance encore plus ses propos  car La Bruyère sait que ce qu’il dit est très fort : « Dire qu’un prince est arbitre de la vie des hommes, c’est dire seulement [...] » ¶29: • Description dynamique : verbe d’action « les conduit, les suit, les change, les rassemble... » • Stimulation, Imagination

courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur Clara Il Pleure Dans Mon Coeur Il pleure dans mon coeur Comme il pleut sur la ville; Quelle est cette langueur Qui penetre mon coeur? O bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits! Pour un coeur qui s’ennuie, O le chant

La Bruyère, "Les Caractères", XII, "Des jugements" "La guerre des chats" L'homme est un animal raisonnable. Qui vous a passé cette définition ? sont-ce les loups, les singes et les lions, ou si vous vous l'êtes accordée à vous-mêmes ? C'est déjà une chose plaisante que vous donniez aux animaux, vos confrères, ce qu'il y a de pire, pour prendre pour vous ce qu'il y a de meilleur. Laissez-les un peu se définir eux-mêmes, et vous verrez comme ils s'oublieront et comme vous serez traités. Je

La Bruyère est un écrivain moraliste du XVIIème siècle. Il écrivit un recueil de textes intitulé « Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle », mais son nom complet est « Les Caractères de Théophraste, traduits du grec, avec les Caractères ou les Mœurs de ce siècle. ». Cette collection de sentences et maximes est constituée d'observations sur la société du Siècle d'Or. C'est une satire de la cour, de la noblesse, de l'aristocratie, du clergé et même du roi. Le début de la publication de ces textes

« Je veux être peuple ». C’est ce qu’affirme La Bruyère après avoir observé les manières de la Cour. Dans son ouvrage intitulé Les Caractères, La Bruyère nous décrit tous les vices et défautsprésents dans la noblesse. Nous nous intéresserons plus particulièrement au chapitre VIII de son livre, plus précisément à la remarque 74. Nous pourrons donc nous demander comment La Bruyère, à travers unrécit de voyage parvient-il à mener la satire de Versailles tout en échappant à la censure. Pour commencer

« Je veux être peuple ». C’est ce qu’affirme La Bruyère après avoir observé les manières de la Cour. Dans son ouvrage intitulé Les Caractères, La Bruyère nous décrit tous les vices et défauts présents dans la noblesse. Nous nous intéresserons plus particulièrement au chapitre VIII de son livre, plus précisément à la remarque 74. Nous pourrons donc nous demander comment La Bruyère, à travers un récit de voyage parvient-il à mener la satire de Versailles tout en échappant à la censure. Pour commencer

Explication linéaire La Bruyère, les Caractères, Livre IX Remarques 45-46, Des GrandsIntroduction : Savons-nous vraiment ce qu’est le bien ou alors faisons-nous juste semblant ? C’est ce que nous verrons dans ce texte composé des remarques 45 et 46 extraites du livre IX des Caractères publié en 1688 par La Bruyère intitulé «Des Grands».Lecture :Nous nous demanderons donc à travers cet extrait de texte, en quoi une action est bonne et quels critères doit-elle avoir pour être considéré comme une bonne

Les deux textes que nous étudions ont été rédigés par un philosophe des Lumières, Voltaire, et par un moraliste classique, La bruyère. Le premier est extrait du chapitre III du conte philosophique Candide (titres soulignés) datant de 1759 ; le second est tiré du chapitre "Du souverain et de la république" des Caractères parus en 1688. Ces deux passages offrent le même intérêt : ce sont des réquisitoires contre la guerre. Nous allons ainsi observer par quels moyens ils dénoncent cette réalité.