Les Causes De La Terreur 1793

il y a une assemblée constituante, la révolution est faite. S’ouvre ensuite un nouveau régime avec l’assemblée législative qui vit en fonction de la constitution de 1791. Voir chronologie. Le directoire est une réaction à la peur instaurée par la terreur. Le pouvoir est alors confié à un collège de directeurs pour éviter le retour à une dictature. En novembre 1799, Napoléon fait son coup d’Etat qui donnera naissance au consulat, puis à l’empire. Lors de la constituante (mai 1789, septembre 1791)

volonté générale doivent y être contraints. L’opposant qui conteste la volonté générale est « forcé à être libre ». Il s’agit d’une grande naïveté et d’une justification intellectuelle des mécanismes totalitaires (ex : ceux de la Révolution ® la Terreur, 1793-1794, était idéologiquement justifiée par l‘objectif de faire le bien du peuple, même contre sa volonté). Il s’agir de faire le bien des gens contre leur gré. Les études plus récentes sur la pensée de Rousseau la réhabilitent pour montrer qu’il

d’inégalités est de faire le Contrat Social, qui sera la troisième œuvre de Rousseau. Que l’on soit chez Hobbes, Locke ou Rousseau, l’état de nature est un état d’égalité. On sortira donc nécessairement de cet état de nature par un pacte social. Des causes différentes de la naissance de l’organisation politique vont émerger différentes visions de l’organisation politique. III/ Les différentes conceptions du pacte social Pour Hobbes, les Hommes s’entretuent et il est urgent de sortir de l’état

directement les lois mais sinon il délègue son pouvoir. La constitution de 1793 s’en inspire car d’abord il y a un suffrage universel qui désigne des représentants réunis dans une assemblée élue pour un an ayant la charge de voter les lois. C’est une procédure lourde jamais mise en pratique. Cet usage du gouvernement populaire ou républicain va essentiellement servir à justifier le gouvernement révolutionnaire de la terreur, à justifier le despotisme de la liberté. C’est au nom de la démocratie que

15 Décembre 1799 Bonaparte proclame : «  Citoyens, la Révolution est fixée aux principes qui l’ont commencé, elle est finie. » Cela signifie que le processus révolutionnaire est fini. On conserve tout de même les acquis de 1789 et aussi ceux de 1793. Napoléon : «  Je suis national, je suis solidaire de Saint Louis au comité de service publique Robespierre). » Dans une telle perspective le code civil c’est la Révolution traduite en terme de droit civil. De cette manière le code civil est paradoxal

on parle de républicains pour désigner une mouvance, un ensemble d’auteurs, qui prennent pour modèle politique les républiques de l’Antiquité. Pour les Républicains, l’histoire est le commencement de la sagesse politique : à leurs yeux, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, donc pour savoir ce qui peut faire le bonheur ou la puissance d’Angleterre d’Aujourd’hui, il n’y a qu’à s’intéresser sur ce qui a fait le bonheur et la puissance de Rome. Ils découvrent la notion de res publica

oppressive, un modèle colonial. C’est pourquoi la question des colonies sous la Révolution française et donc celle des Droits de l’Homme a connu là sa forme la plus conflictuelle et a abouti à la révolte des esclaves en 1791 et à leur émancipation en 1793. L’indépendance, tôt acquise, a rapidement mené Haïti sur le chemin du néocolonialisme qui a construit un sous-développement précoce. Aujourd’hui, l’ancienne Perle des Antilles est l’un des pays les plus pauvres du globe. Ce sous-développement est

pouvoirs, le roi ne possède plus tous les pouvoirs. En 1792, le roi utilise son véto législatif ce que la constitution l’autorise. Politiquement ce véto est très mal perçut et sera guillotiné quelques temps plus tard. Section 2 : La révolution de 1793 Le 10 août 1792 fin de la première constitution française. Gouvernement provisoire qui est nommé et on fait élire une nouvelle chambre : la convention nationale (800 membres). Son but est d’établir une nouvelle constitution. Le changement de régime

toujours consulter avec profit : P. Arnold, Histoire des Rose-Croix et les origines de la franc-maçonnerie, Paris, 1990. [5] Cf. sur ce sujet : F. Yates, La Philosophie occulte à l’époque élisabéthaine, Paris, 1987. Chapitre II Le Siècle d’or (1725-1793) I. Une préhistoire de la maçonnerie française ? (1688-1725) 1. L’exode jacobite en France Dans la dernière décennie du xviie siècle, la guerre dynastique anglaise eut une conséquence immédiate et sensible en France : l’exode jacobite, très lié

public, un despotisme éclairé ou une dictature militaire ? Le Consulat et l’Empire fondent-ils l’État moderne ou ne sont-ils qu’un épisode durant lequel se trouve glacé le mouvement démocratique né en 1789 ? Les historiens disputent aussi sur les causes et les effets d’une guerre presque ininterrompue durant quinze ans. Les combats menés par Napoléon en Europe lui sont-ils imposés ou les recherche-t-il par ambition et pour mieux assurer son autorité sur les Français ? La démographie subit des modifications