Les Dieux ont soif

folâtre, sont des gangues Qu’il ne faut pas lâcher sans en extraire l’or ! Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c’est la loi. Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi ! Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Tantôt sonnera l’heure où le divin Hasard, Où l’auguste Vertu, ton épouse encor vierge, Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !), Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! ” Charles Baudelaire, Les

La tragédie remontre au théâtre grec antique. Elle met en scène des personnages de rang élevé et le dénouement est souvent la mort d'un ou de plusieurs des personnages. Ces personnage sont impuissants face aux forces supérieures. Souvent les dieux les manipulent. Le dénouement tragique révèle la fatalité qui peut paraître injuste. Ainsi, dans une pièce de tragédie les spectateurs s'identifient aux personnages, compatissent avec eux et finissent par créer une certaine proximité avec les personnages

parents; elle arrive au tombeau de Ninus, et s'assied sous l'arbre convenu. L'amour inspirait, l'amour soutenait son courage. Soudain s'avance une lionne qui, rassasiée du carnage des bœufs déchirés par ses dents, vient, la gueule sanglante, étancher sa soif dans la source voisine. Thisbé l'aperçoit aux rayons de la lune; elle fuit d'un pied timide, et cherche un asile dans un antre voisin. Mais tandis qu'elle s'éloigne, son voile est tombé sur ses pas. La lionne, après s'être désaltérée, regagnait la

époques, les Hommes ne donnent pas la même interprétation de la maladie et de la santé. En effet, dans certaines sociétés, les manifestations pathologiques ne sont pas signes de maladie mais plutôt le fait de causes surnaturelles ou la vengeance des dieux. Autre exemple, au Japon, la ménopause correspond à un tourment de la vie alors que chez nous, elle est très mal acceptée par les femmes et est prise en charge médicalement. Les progrès peuvent contribuer à modifier la frontière déjà imprécise entre

cette véracité du personnage dans l'affirmation antithétique « tu es pur dans le bien, comme je suis pur dans le mal » 3° extrait: Acte III scène 3 situation : après la phrase prémonitoire de Scipion « Je crois ... qu'un jour ... des légions de dieux humains se lèveront ...et noient dans le sang la divinité d'un moment » , la scène 3 de l'acte III que nous allons étudier apparaît comme le comble de la non­communication en effet on se trouve face à face avec un Caligula obsédé par sa recherche de

• Etre capable d’identifier les caractéristiques du héros dans un récit antique. • Identifier les techniques narratives utilisées dans ces mythes. • Repérer les rapports de pouvoir existant entre les héros et les dieux dans les récits. I. Phase d’exposé Présentation des caractéristiques du héros mythique. Les élèves prennent notes et le professeur écrit les points principaux au tableau. 1) La vie cachée Le héros naît de

plus qu'une seule chose, celle que seule Électre peut lui donner ; le sens du devoir. Égisthe devient un roi grâce aux Dieux La loyauté est un don du ciel : les Dieux lui offrent Argos, ses tours, ses temples, ses masures, ses habitants. Il s'instaure une relation entre Égisthe et les Dieux, ce qu'ils appellent les puissances de monde ou simplement Dieu. Les Dieux ont décidé de la métamorphose d'Égisthe et lui dictent désormais son comportement. On retrouve ici la notion de monarchie

devenant « le visible emblème de sa conscience ». Les déboires et les années glissent ainsi sur le jeune homme, ne s’inscrivant que sur la peinture. En immortalisant sa beauté de la sorte, en cherchant à se placer à égalité d’Apollon et Bacchus, dieux éternellement jeunes, Dorian a commis l’un des pires excès d’orgueil qui soit : le péché d’Hubris. Erreur d’autant plus irréversible que l’on ne peut briser le lien entre l’âme et le corps et, en voulant détruire le « miroir de son âme qu’il avait

leurs forces. L'arrêt divin ne ferait ici qu'appliquer le droit de la force, - Mais dans le silence des dieux, les hommes n'acceptent pas des révolutions qui contrarient leurs intérêts (...); dans le silence des dieux, ils ne jugent pas qu'une souveraineté proportionnelle soit une compensation suffisante d'une souveraineté entière, et ils repoussent tout arrangement. dans le silence des dieux, enfin, ils n'admettent pas la supériorité de l'ennemi; ils se croiraient déshonorés de céder, sans combat

réussi à endiguer le ferment de dissolution qu’était l’amour propre en l’utilisant à des fins socialement utiles) Pascal : F. 308 Pascal établit trois ordres de grandeurs : 1/ la chair : les Grands, capitaines riches, rois -> ordre de la politique, soif de pouvoir, puissance, possession, domination ; 2/ l’esprit : curieux, savants, spirituels -> c’est l’espace d’épanouissement de la curiosité ; 3/ les saints : élévation christique et charité, louent les grands génies, glorifient le roi de saints