Les Droits Fondamentaux

Benjamin CONSTANT, auteur et publiciste, a donné en 1819 une conférence importante intitulée “ De la liberté des Anciens comparait à celle des Modernes.” Le propos de B.CONSTANT en pleine monarchie, est de sauver autant que faire ce peu les acquis fondamentaux de la Révolution française tout en en dénonçant les abus. Dans cette conférence il livre une interprétation intéressante car il dit “L’erreur des Révolutionnaires français en 1789 et d’avoir voulu fonder un régime ressemblant à la liberté des Anciens

acquiesce le Général de Gaulle. En effet, selon certains auteurs, la constitution ne se résume pas non seulement aux règles juridiques mais aussi aux règles encadrant la vie politique. La constitution, au sens matériel, est l’ensemble des règles de droits écrites ou coutumières déterminant la forme de l’État, l’organisation de ses institutions, la dévolution du pouvoir politique et les conditions d’exercice du pouvoir. Les fonctions correspondent à chacune des missions du pouvoir, qu’il soit législatif

GRANDS PRINCIPES DU DROIT Dictionnaire de Culture Juridique de Alland et Rials, PUF. Droits des libertés fondamentales Louis Favoreu, Gilles Lebreton. Comme son nom l’indique, les GPD est une matière qui porte sur l’ensemble des principes juridiques invoqués par le législateur, le juge ou la doctrine. Afin de comprendre cette notion et cette formule, il est essentiel d’envisager : 1) Le sens des termes 2) L’usage des termes I – Le sens des termes GPD est une formule qui se décompose en plusieurs

le juge judiciaire disposait toujours d’une plénitude de compétences dans le domaine administratif avec la théorie de la voie de fait. Il peut, par cette théorie, constater et réparer une atteinte grave portée par l’administration à une liberté fondamentale. À cette inégalité en faveur du juge judiciaire, se sont greffés des reproches concernant la lenteur et l’efficacité des actions du juge administratif. Le retard à statuer du juge administratif, combattu par les pouvoirs publics, peut dans

référé-liberté : l’ultime recours du patient face au « pouvoir médical » A- L’entrée en scène du référé-liberté en droit médical 1) Le refus de soins analysé sous l’angle des libertés publiques 2) Un mécanisme d’extrême urgence opportun et prometteur B- Le consentement aux soins, liberté fondamentale 1) Le statut de liberté fondamentale 2) Une liberté fondamentale à « éclipses » II] La démarche conciliante et soucieuse des obligations du médecin retenue par le juge

suppose donc l'existence de normes fondamentales et intangibles qui font obstacle à la révision de la Constitution elle-même. Existe-t'il donc des normes supraconstitutionnelles qui s'imposeraient au pouvoir constituant et seraient protégées d'une révision ? En effet, même si l'analyse du droit laisse apparaître l'existence de normes fondamentales supérieures (I), la Constitution reste au sommet hiérarchique du droit (II). I. L'existence de normes fondamentales supérieures. L'existence de ces

 Problématique: Comment invoquer en justice le viol des nos droit fondamentaux? Introduction: Les droits de l'homme ou droits fondamentaux, sont basés sur le concept que tout homme, quel que soit le droit positif en vigueur ou d'autre facteur locaux comme l’ethnie, le religion ou la nationalité dispose des mêmes droits universels, égalitaire et inaliénables. Plus clairement, il sont en France un ensemble de principes directeurs auxquels toute loi et tout citoyen devraient se conformer. Ils

l'émergence de « textes parallèles » à la Constitution. C'est ainsi qu'est né le 16 juillet 1971, suite à la décision du Conseil Constitutionnel sur la liberté d'association, le bloc de constitutionnalité, au premier rang duquel se trouvent les Principes Fondamentaux Reconnus par les Lois de la République (PFRLR). L'arrêt KONE, rendu par le Conseil d'État en 1996, va marquer la reconnaissance du juge administratif à l'égard de ce bloc de constitutionnalité. L'objet de cet arrêt concerne la mesure d'extradition

Page sur 1 5 Le Conseil cons1tu1onnel, depuis sa créa1on en 1958, n’a jamais cessé de renforcer son autorité et ce>e décision du 16 juillet 1971 ne fait que confirmer cela car elle a une portée et une importance considérable en droit public mais également en droit cons1tu1onnel. Le gouvernement adopte, le 11 juin 1971, un projet de loi dans le but de compléter les disposi1ons de la loi, du 1er juillet, sur la liberté d’associa1on. Ce projet de loi avait pour objec1f le contrôle a priori de

Les principes généraux en Droit Social Par Georges KADIGE1 Les principes généraux en Droit Social ? Question déplacée ? Y a-t-il des principes généraux dans cette branche du Droit, qui ne soient pas ceux du Droit Civil, dont elle est issue ? Peut-on vraiment parler d’autonomie du Droit Social pour lui reconnaître des principes généraux propres ? Autant de questions que certainement d’aucuns se posent même si souvent ils ne les expriment pas clairement. En allant plus loin, et en admettant par