Les Enfants du siècle

……Le travail des enfants……Si les excès dans l’emploi de la main d'oeuvre juvénile amenèrent dès le début de l’ère industrielle moderne les premières protestations et les premières tentatives de codification des conditions de travail, force est de reconnaître que le travail des enfants n’est pas une spécialité du 19ème siècle et de la révolution industrielle, loin de là. C’est d’abord une tradition dans le monde rural et plus particulièrement paysan. A cette époque la durée de vie est suffisamment

jeudi 17 novembreCANEPA NoahSEANCE 07 – MONDE RURALL’ENFANCE AU XIXe SIECLE « Au XIXe siècle, les enfants étaient rarement désirés. Avoir un enfant était presque une fatalité et l’enfant n’était qu’un individu parmi d’autres. […] Ceux qui survivaient à la petite enfance étaient souvent considérés comme des bouches à nourrir et leur place dans la société était précaire », Eric Alary, Histoire des enfants. Des années 1890 à nos jours . Cette

de progresser car elle se situe à un moment où se fait jour (ou se redécouvre) la conscience de la particularité de l'enfant. Cette conscience, avant le contrôle des naissances et la baisse de fécondité à la fin du XVIIIème siècle, selon lui, n'existait pas, non que les enfants étaient précédemment négligés, mais ils étaient considérés comme des adultes en miniature sans caractéristiques spécifiques. Dans les éditions successives de son ouvrage, Philippe ARIES enrichit son étude en mettant en relief

avant les différentes causes des abandons d’enfants depuis le XVIème siècle. Premièrement au XVI et XVIIème siècle, il existe deux sortes d’abandon. Tout d’abord l’abandon à la naissance à cause de la « honte » et des jugements portés aux filles-mères et ensuite l’abandon d’enfants âgés à cause de la peur des parents de ne pouvoir subvenir aux besoins de leurs enfants face à la pauvreté et à la famine. Ensuite, au XVIIIème siècle, le nombre d’enfants illégitimes augmente ainsi que les jugements

Dissertation : L’amour en plus d’Elisabeth Badinter En quoi cet essai provoque-t-il la polémique ? Cet essai fut publié en 1980. Une nouvelle philosophie est représentée au XXe siècle : l’existentialisme et le surréalisme. C’est une période de renouveau dans tous les genres, à cause des guerres mondiales, qui ont suscité beaucoup de questions et de réflexions chez les auteurs. Elisabeth Badinter, née en 1944, est une philosophe, spécialiste de la pensée des Lumières, qui lutte contre la « victimisation

abandons des enfants français du 16ème siècle à nos jours. Les causes de l’abandon des enfants ont bien changé à travers les siècles. Au 16ème et 17ème siècle, la pauvreté et la famine poussent les familles à abandonner leurs enfants, ne pouvant ni les nourrir ni les élever correctement. De plus, le jugement moral fait aux mères-filles et la honte sociale les conditionnent à abandonner également leurs enfants, de peur qu’ils ne deviennent une barrière sociale. Au 18ème siècle, l’augmentation

mentalités. En effet, son auteur Philippe Ariès (1914-1984) est un historien français des démographies et des mentalités. C’est en 1948, qu’il publie son premier ouvrage Histoire des populations françaises et de leur attitude devant la vie depuis le XVIIIe siècle , qui aborde de façon novatrice l’histoire de la démographie. Cet ouvrage est le pilier des recherches que va mené Philippe Ariès sur l’histoire des mentalités. Parmi ces recherches, il va principalement s’intéressé aux comportements, à l’enfance

en 1986. Là où certains auteurs dénoncent la garde des enfants par des nourrices , l’auteur de ce texte de type informatif et argumentatif veut souligner la nuisance faites aux enfants abandonnés et nous informe des origines possibles à ces abandons en fonction des époques en France. Ce texte évoque donc la situation des enfants abandonnés en France et les raisons à l’origine des ces abandons au fil des siècles. Ainsi , au XVI et XVII siècles, ce sont la famine, la misère et la pression morale exercée

aborde le sujet des enfants abandonnés. Il nous informe que l'origine des abandons est différente selon les époques. En effet , on remarque ques les causes de l’abandon des enfants évoluent à travers les siècles. En France, le XVI et XVII siècle sont marqués par une

se consacre toujours à l’histoire, s’inscrivant dans la lignée de l’école des Annales. Il étudie la démographie et les mentalités. Ainsi, dans son premier livre, Histoire des populations françaises et de leur attitude devant la vie depuis le XIIIe siècle, publié en 1948, il étudie sous un autre angle les statistiques tirées des registres paroissiaux, en relation avec l’iconographie de l’époque, afin de reconstituer les comportements, les peurs, les sentiments face à la vie et à la mort. Il publie