Les Faux-monnayeurs

la maturité, marquées par la publication de La Symphonie pastorale (1919), de Corydon (1924), manifeste en faveur de l'homosexualité, de Si le grain ne meurt (1920-1924), récit autobiographique, et des Faux-Monnayeurs (1926), que Gide considérait comme son premier véritable roman. Les Faux-Monnayeurs constituent de ce fait une étape fondamentale de la modernité romanesque. L'entre-deux-guerres fut aussi pour Gide une période d'engagements idéologiques : contre le colonialisme — après un voyage effectué

(suite) Le Parnasse (1850-1890) Le symbolisme (1re période : 1860-1900) 14.5 LE XXe SIÈCLE : LA MODERNITÉ ET LE DÉBUT DE LA POSTMODERNITÉ Le symbolisme (2e période : 1900-1920) Littérature narrative • A. Gide. L’Immoraliste (1902) ; Les Faux-monnayeurs (1926) • M. Proust. À la recherche du temps perdu (1913-1927) • Alain-Fournier. Le Grand Meaulnes (1913) • M. Jouhandeau. Jeunesse de Théophile (1921) ; les Pincengrain (1924) • P. Morand. Nouvelles des yeux (1921) • R. Radiguet. Le Diable au

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Le double romanesque  de l'écrivain : Le roman se met à raconter l'invention d'un roman. Le personnage devient un double du romancier, et le roman l'histoire de l'histoire. Exemples : A la recherche du temps perdu, Marcel Proust 1920 Les Faux-Monnayeurs de Gide, 1925 Une distance se crée par rapport à la fiction, et au personnage. Invention de la psychanalyse...) C: Le personnage évanescent : Comme dans un rêve... Le personnage disparaît dans le refus de l'héroïsme, de l'illusion référentielle

épuisés depuis la fin du naturalisme, mais aussi dans les formes avec de longs monologues intérieurs, l’introspection, avec par exemple Valery Larbaud et son recueil de nouvelles Amants, heureux amants… (1923) ou encore l’unique roman de Gide Les Faux-Monnayeurs (1925) auquel les procédés de mise en abime (voir l’extrait du chapitre 7 présenté dans la brochure) et les entorses au récit linéaire confèrent une esthétique nouvelle. En effet le début du siècle, à partir de 1913 voit le roman sortir d’une

tarifs seraient publics, ils devraient certainement être réglementés pour éviter les abus. Maurice Allais a reçu le prix Nobel d'économie, il compare les banques à des faux monnayeurs : « Dans son essence, la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique à la création de monnaie par des faux monnayeurs. Concrètement, elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. »19 D’autres auteurs nomment cette façon d’accéder

meurtre. Il raconte donc la vie et ce qu'on ressent au sein de ses établissements. p137, LVIII + LIX, LT → les « filles de joie » → « car ce sont femmes diffamées » + « mais en femmes d'onneur et nom » p267, IV, PD → les « faulx coing », faux-monnayeurs, aristocratie du crime par rapport aux simples voleurs p275, VI, PD → problèmes sexuels, homme impuissant et femme menaçant p293, IX, PD → filles peu farouche « amans » p293, IX, PD → les marginaux, antiphrase « nobles hommes » car

d’objets, de manières d’être, construits par une narration : société fictive. Analyse du discours surtout dans le roman, et l’étude de ce que devient le discours d’une époque dans un roman : ex : Raymond Mahieu dans un article consacré aux Faux-monnayeurs : comment le thème de la fausse monnaie renvoie à la question des fausses valeurs qui circulent dans la société française avant et après la guerre de 14. Comment l’histoire qui est en apparence absente de l’œuvre, s’inscrit à travers cette fable

Auteurs : Queneau, Ionesco, Tournier Itinéraire 1 – Le roman en question  Problématique : Le roman et ses métamorphoses : la construction romanesque, l’évolution des personnages, la place du narrateur, l’évolution des techniques. Gide, Les faux monnayeurs, « Le journal d’Edouard » Proust, A la recherche du temps perdu, Du coté de chez Swann, « Jardins dans une tasse de thé », A l’ombre des jeunes filles en fleurs, « Le portrait d’Albertine » Camus, L’étranger : « Le meurtre de l’arabe » - l’évolution

deçà des événements eux-mêmes, domaine de la vie où sentiments et idées ont leurs aventures, avec une durée non seulement vécue mais vivante dans sa fluidité, ses simultanéités, évitant alors toute chronologie linéaire et bornée. Gide, dans Les Faux-monnayeurs, multiplie ainsi les amorces de drames, nous promène en divers lieux du monde dans un foisonnement de vies éparpillées ; bien plus encore, il évite d’interrompre ces vies par une conclusion, de figer ce temps en marche : rien n’est définitivement