Les Faux-monnayeurs

perdu jusqu'à l'illusion que son œuvre est nécessaire. Il veut au contraire que nous en saisissions perpétuellement la contingence; il souhaite qu'on écrive en exergue : « aurait pu ne pas être », comme Gide voulait qu'on écrivît à la fin des Faux-Monnayeurs : « pourrait être continué ». Elle aurait pu ne pas être: comme cette pierre, comme ce cours d'eau, comme ce visage; c'est un présent qui se donne, simplement, comme tous les présents du monde. Elle n'a même pas cette nécessité subjective que

de l'œuvre. Balzac, agonisant, aurait appelé, avant de perdre conscience, le docteur Bianchon, le médecin de La comédie humaine.  1. Article du 20 février 1830, paru dans La Mode. 2. Albert Thibaudet, recopié par André Gide, Journal des Faux-Monnayeurs, Gallimard, 1927, p. 96. 3. André Maurois, Prométhée ou la vie de Balzac, Hachette, p. 264. 4. Stéphane Vachon, article de l'Année balzacienne 1998. 5. Baudelaire, Salon de 1846. 

progression du christianisme, les Scandinaves n'en continuèrent pas moins leurs expéditions maritimes (pillage de Nantes en 843, de Hambourg en 844). En matière économique, Louis réglementa l'activité monétaire et tenta de contrecarrer l'activité des faux-monnayeurs en introduisant de nouvelles pièces. Il tâcha également de stimuler les échanges : par le capitulaire de 828, il favorisa les commerçants du palais, qu'ils soient chrétiens ou juifs, «en vue de commercer pour notre profit comme pour le leur»,

s’effectuent, le congrès a recours à des commissions d’enquêtes et multiplie les auditions. De plus, le congrès est chargé de différentes tâches qui sont le droit de prévoir et percevoir les impôts et les droits de douane, de lutter contre les faux-monnayeurs. Mais aussi de déclarer la guerre, de former et d’entretenir l’armée et la marine et de constituer des tribunaux placés sous l’autorité de la Cour Suprême. Ce pouvoir de déclarer la guerre vient contre balancer celui du président qui est de décider

depuis le XV en Afrique, ils proviennent des colons anglais qui venaient chercher des esclaves. Autres monnaies : guinzés, cloches, houes, sel, perles de verre, manilles (anciens attaches-esclaves). Les Français et Anglais sont devenus des faux monnayeurs, à Nantes et Buckingham : ouverture de fabrication de manilles ; A Limoges : fabrique d’imitations de Caurie. Les populations n’estiment pas de la même façon les billets et les pièces : une pièce se détruit bien plus difficilement. Les billets

jusqu’à l’illusion que son œuvre est nécessaire. Il veut au con- traire que nous en saisissions perpétuellement la contingence ; il souhaite qu’on écrive en exergue : « aurait pu ne pas être », comme Gide voulait qu’on écrivît à la fin 145 des Faux Monnayeurs : « pourrait être continué ». Elle aurait pu ne pas être : comme cette pierre, comme ce cours d’eau, comme ce visage ; c’est un présent qui se donne, simplement, comme tous les présents du monde. Elle n’a même pas cette nécessité subjective

pouvoir politique. Le pouvoir de « battre monnaie » a été, dans l’Histoire, une prérogative de la puissance publique pour qui l’unification monétaire a constitué un moyen d’asseoir son pouvoir (« ressources aux souverains », condamnation sévère des faux-monnayeurs). Oralement : « battre monnaie » signifie fabriquer la monnaie. La monnaie est aussi un lien social car elle crée un sentiment d’appartenance et une identité collective. II La création monétaire A Définition La création monétaire

d’un autre, la falsifiait ou l’enlevait à avoir le poignet coupé 83» !. Cependant, les peines encourues par les contrefacteurs étant souvent trop sévère, elles étaient donc rarement appliquées. A l’époque, un contrefacteur était assimilé à un faux-monnayeur passible de peines allant de la simple amende honorable jusqu’à être condamné aux galères pour cinq ans, à perpétuité en cas de récidive. Les grandes dispositions législatives et réglementaires remontent au Siècle des Lumières. C’est seulement

moyens. Normalement il n’y a pas d’impôt permanent (faiblesse) Le roi ne peut pas prélève un impôt permanent, il doit vivre du sien. D’ou une série de coups de force. Le roi procède à des manipulations monétaires. Philippe le Bel est un roi « faux monnayeur » : Cela provoque des graves émeutes à paris en 1306. Philippe le Bel entend contrôler le clergé français pour des raisons financières. Cela va prendre plusieurs formes : Cet affrontement va aboutir a un conflit avec la papauté. Le roi n’hésite

reconfiguration romanesque et souvenirs, et faisant usage d'un langage poétique. Ainsi, Colette crée un genre nouveau, l'autofiction, qui fusionne la réalité factuelle et la fiction. En ouverture littéraire, nous pouvons évoquer le roman "Les Faux-Monnayeurs" d'André Gide. Dans cette œuvre, Gide explore également les limites du genre romanesque en mêlant réalité et fiction. Il introduit une mise en abyme complexe où les personnages écrivent leurs propres romans, créant ainsi une multiplicité de récits