Les Feux de l'amour

détresse du Centre National de la Transfusion Sanguine ? Combien sommes-nous à voler au secours de nos frères et sœurs qui meurent chaque jour pour défaut de ce liquide ? Et pourtant nous sommes frères. Notre fraternité doit se traduire par l’amour et l’amour par le sacrifice de soi ou à défaut d’une partie de soi pour sauver son frère. Imaginez comment seraient les banques de sang si chacun de plus de huit millions de frères que nous sommes allait spontanément donner un peu de son sang une fois

crois me sentir plus près d’eux !Ah ! si c’est vous, ombres chéries !Loin de la foule et loin du bruit,Revenez ainsi chaque nuitVous mêler à mes rêveries.45Ramenez la paix et l’amourAu sein de mon âme épuisée,Comme la nocturne roséeQui tombe après les feux du jour.Venez !… mais des vapeurs funèbres50Montent des bords de l’horizon :Elles voilent le doux rayon,Et tout rentre dans les ténèbres. Nuit de printempsLe ciel est pur, la lune est sans nuage : Déjà la nuit au calice des fleurs Verse la perle

ranimer les fleurs sans fin de l’incendie Sans dire ce qu’une autre à sa place aurait dit Elle martyrisait à plaisir sa mémoire C’était au beau milieu de notre tragédie Le monde ressemblait à ce miroir maudit Le peigne partageait les feux de cette moire Et ces feux éclairaient des coins de ma mémoire C’était un beau milieu de notre tragédie Comme dans la semaine est assis le jeudi Et pendant un long jour assise à sa mémoire Elle voyait au loin mourir dans son miroir Un à un les acteurs de notre

ont choisi de célébrer les deux Saints Jean, le Précurseur Jean Baptiste au solstice d’été et l’Evangéliste Jean au solstice d’hiver, en fait, le double visage de l’initiateur au Feu-Principe et à la Lumière, comme symbole de la Connaissance et de l’Amour. Est-il possible de retrouver l’historique de ce choix ? Et en remontant plus loin, d’appréhender son origine ancienne plus profonde ? Peut-être même sera-il possible d’évoquer les influences que le culte de Saint Jean peut avoir sur quelques symboles

sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour s’en va comme cette eau courante L’amour s’en va Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau

XVIIème.  Temps : l’époque : classes sociales valets/maître « Don », « chartes feux de D.Elvire » l.35 = vertu  Moment de l’action : « notre départ » l.16, « parti avant lui » l.61 2. L’intrigue  « notre départ si peu prévu » l.38-39 Partit sans prévenir.  CL Infidélité: « infidélité » l.35, « injure », « lâche », Intrigue amoureuse, abandon, infidélité. « perfidie »  CL Amour : « son cœur » l.17, « chastes feux », « d’amour », « vœux »…  Référence à la religion : « obstacle sacré du

qu'Oenone compatisse. b) Un amour malheureux. Amour coup de foudre : « Je le vis, je rougis » - Pour Phèdre, l'amour est une maladie qui la fait souffrir : « blessure », « transir et brûler », « mon mal », « Ô comble de misère ! », « ardeur » = souffrance morale et physique. - L'amour est un feu intérieur qui la dévore : « flamme », « feux redoutables », « brûler ». - L'amour est une folie : « mon âme éperdue ».

amour pour H et raconte les différentes manifestations de ce sentiment qu’elle sait impossible et contre-nature Comment l’expression de l’amour fait-elle apparaître une violence tragique ? Il sera intéressant d’étudier dans un premier tps les manifestations de l’amour, pour ensuite s’intéresser à la fatalité de ce sentiment. I -LES MANIFESTATIONS DE L’AMOUR A) Les manifestations physiques Des sentiments contradictoires  v.5 : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue »  Antithèse : opposition

vent gothique » on dirait qu’Apollinaire a une créature pensante : la forêt), ainsi l’auteur les compare même à une armée en marche (« La forêt fuit au loi comme une armée antique Dont les lances ô pins s’agitent au tournant »). Le thème de l’amour déçus est une notion importante pour Apollinaire qui en a vécut beaucoup, dont celle avec une gouvernante allemande du temps où il était précepteur. Ce thème apparaît notamment dans « La tzigane », où celle-ci prédit un amour raté d’avance (« La

à un « faible essai » (vers 1230) alors que cette expression au singulier concentre une multitude de pluriels qui servent à évoquer, au début de la tirade, l’amour et ses conséquences « craintes », «transports », « fureurs », « feux », « remords » : on notera les allitérations en f et en r qui valorisent la douleur passée (fureur de mes feux/horreur de mes remords). Or, ces accablements ne sont rien par rapport à la jalousie, jalousie qui est donc définie comme le sentiment le plus insupportable