Les Frères Karamazov

César de Shakpeare, mis en scène par Antoine. De 1910 à 1912 il est engagé au théâtre des Arts dirigés par Jacques Rouché, puis au théâtre du Vieux Colombier fondé par Jacques Copeau, où il jouera de nombreux rôles dans l'Avare, l'Echange, les Frères Karamazov, Le testament du père Leleu. De 1914 à 1916 il est mobilisé et part à la guerre. En 1917 il part à New-York avec le Vieux Colombiers et fait en parallèle des recherches sur l'art du comédien. En 1922, il s'installe l'Atelier, place Dancourt

d'une insoutenable légèreté de l'être, titre de l'un de ses romans. On retrouve cette idée un peu partout : Chez Dostoïevski : « Il n’y a rien de plus séduisant pour l’homme que le libre arbitre, mais aussi rien de plus douloureux. » (Les Frères Karamazov, V, V : « Le Grand Inquisiteur ») Chez Albert Camus : « J’ai appris moi aussi que j’avais peur de la liberté. Vive donc le maître, quel qu’il soit, pour remplacer la loi du ciel. » (La Chute) Et enfin chez Hegel, avec qui nous pouvons conclure

d’études du roman et du romanesque / textes réunis par Jacqueline Lévi-Valensi et Agnès Spiquel. Paris : SEDES, 1997. 199 p. Salles H et V – Littératures d’expression française – [84/4 CAMU 5 LE] Les Critiques de notre temps et Camus. Paris : Garnier frères, 1970. 191 p. (Les critiques de notre temps) Salle H – Littératures d’expression française – [84/4 CAMU 5 LE] « La Peste » d’Albert Camus. Lille : Société roman 20-50, 1986. 164 p. Salle H – Littératures d’expression française – [84/4 CAMU 5 LE]

En 1936, il fonde le Théâtre du Travail et écrit avec 3 amis Révolte dans les Asturies, une pièce qui sera interdite. De nombreuses pièces seront jouées et adaptées par lui-même: Le temps du mépris d'André Malraux, Les Bas-Fonds de Gorki, Les frères Karamazov de Dostoïevski. En 1937 : Sa maladie le contraindra à de fréquents repos en cure, qui lui ferment l'accès à l'agrégation et au professorat. Il doit rompre avec le parti communiste qui le somme de réviser ses convictions, favorables aux revendications

dans mes neurones pendant ce temps-là, comme ça fonctionne, rien de plus. Donc, en réalité, nous avons toujours su plus sur nous-mêmes que par le biais des neurosciences. Pour lire et comprendre Homère et les tragiques grecs, Shakespeare, les frères Karamazov - je cite des choses pour moi essentielles -, je ne vois pas quel progrès dans leur compréhension pourraient m'apporter les neurosciences. 9) Dieu et la science - On a tout de même l'impression que l'idée de transcendance est bien mise à

logique, incarnée par Dostoïevski dans Ivan Karamazov, qui va du mouvement de révolte à l’insurrection métaphysique. Scheler, qui le sait, résume ainsi cette conception : « Il n’y a pas au monde assez d’amour pour qu’on le gaspille sur un autre que sur l’être humain. » Même si cette proposition était vraie, le désespoir vertigineux qu’elle suppose mériterait autre chose que le dédain. En fait, elle méconnaît le caractère déchiré de la révolte de Karamazov. Le drame d’Ivan, au contraire, naît de ce

Ceci soulève la question de la volonté. Comment celui qui ignore peut-il vouloir avec discernement ? N’est-il pas plutôt poussé par ses désirs et ses passions desquels sa prétendue volonté serait esclave ? Lire le texte de Dostoïevski : Les frères Karamazov (p 489, Delagrave). Dans ce texte, il est question du libre arbitre. Mais s’il existe il n’est pas pour autant facile d’en user et le sens de l’existence s’en trouve perturbé. Si nous sommes libres de tout choisir, l’existence n’a de sens que

française en 1913, fils de Lucien Auguste Camus, caviste, et de Catherine Hélène Sintès. Il a un frère aîné, Lucien Jean Étienne. Mobilisé en tant que soldat lors de la Première Guerre mondiale, son père meurt prématurément en octobre 1914. Les deux frères deviennent pupilles de la Nation, et sont élevés tous deux auprès de leur famille maternelle. Albert Camus vit dans la pauvreté. Il se rapproche d’un de ses oncles, Gustave Acault, chez qui il effectue plusieurs séjours. Boucher anarchiste franc-maçon

pour son âge, il a le teint clair et le tempérament aventureux; sa vivacité d’esprit est extraordinaire et sa mémoire, aux dires de plusieurs, presque infaillible. C’est donc tout naturellement qu’il devient le grand meneur de jeux et de tapage. Les frères forment une bande heureuse, insouciante, affectueuse; ils sont particulièrement dévoués les uns aux autres, fiers de se suffire à euxmêmes et de rester dans les limites de leur communauté. Tout en leur insufflant l’indépendance d’esprit, les parents

nous pourrions envisager une responsabilité qui obère, qui dépasse le simple individu , la simple vision juridique pour voir si la responsabilité connait d’autre sens ( éthique ? métaphysique ?) C’est ce que nous propose Dostoïevski  dans Les frères Karamazov à travers le mot d’Ivan : « Nous sommes responsables de tout, devant tous et moi plus que les autres ». Analyse : _« tout » : c’est notre responsabilité qui s’étend au milieu dans lequel nous vivons _« tous » : mon prochain, mon lointain