Les Ingénus Verlaine

trimètre (4/4/4) : « J’ai disloqué / ce grand niais / d’alexandrin » (Hugo) 4 4 4 Plus généralement, ils déplacent les coupes pour en tirer une autre expressivité : « Et chacun se sentant mourir/, on était seul » 8 4 Puis des poètes comme Verlaine, Rimbaud, Apollinaire et bien d’autres, l’ont complètement disloqué par les rejets, les contre-rejets, la ponctuation ou son absence. Décompte syllabique et prononciation du e muet en poésie Les règles sont très simples, mais il faut penser à les

colchiques, le poète s’empoisonne en aimant Annie Playden ou en continuant à ruminer ( ! ) son souvenir. À la deuxième strophe, une troupe d'écoliers joyeux survient, leur «fracas» étant rendu par les sonorités de «hoquetons» et d’«harmonica». Ingénus, autres représentations du poète, ils cueillent les colchiques sans se douter que ces fleurs si jolies sont dangereuses. Ne sont-elles pas «comme des mères»? Mais la suite, qui n’apparaît qu’après l’enjambement, «Filles de leurs filles», ne manque

vingt-trois ans, il était reçu docteur en philosophie et obtenait le prix de poésie Bauernfeld, une des plus hautes distinctions littéraires de son pays. Il avait alors publié une plaquette de vers et une traduction des meilleures poésies de Verlaine, écrit des 4 nouvelles et une pièce de théâtre. Mais il jugeait « que la littérature n’était pas la vie », qu’elle n’était « qu’un moyen d’exaltation de la vie, un moyen d’en saisir le drame d’une façon plus claire et plus intelligible »

vingt-trois ans, il était reçu docteur en philosophie et obtenait le prix de poésie Bauernfeld, une des plus hautes distinctions littéraires de son pays. Il avait alors publié une plaquette de vers et une traduction des meilleures poésies de Verlaine, écrit des 4 nouvelles et une pièce de théâtre. Mais il jugeait « que la littérature n’était pas la vie », qu’elle n’était « qu’un moyen d’exaltation de la vie, un moyen d’en saisir le drame d’une façon plus claire et plus intelligible ».

sont brusques, promptes aux paroles triviales, glissant vite aux brutalités, s’extériorisant, chez le populaire, en jurons aux pittoresques assonances révélant un état intérieur fruste qu’adoucit, il est vrai, une bonhomie simple, naïve, parfois ingénue, dégraissée de toute affectation et fréquemment savoureuse, un laisser-aller d’allure et de costume, un sans-gêne dégénérant en débraillé autant extérieur que psychique. […] le germanisme ne s’est pas juxtaposé au latinisme, mais où l’un et l’autre

fpurmillante, Marécages croupissants ; Nègres aux yeux ronds, Que mène un sorcier hurlant. Vert ! Vert ! Premier vert Du premier printemps ! Vert tendre, Vert cru Et choquant Des jeunes pousses ! Un jazz s'esquisse, Ingénu ; Saveur des premiers sons, Cadence des premiers rythmes. Tout se choque, se mêle Et monte à la charge. Les bruits sont confusion. Seule une voix Est déjà voix, Et s'élève toute formée, Avec seulement trois notes, Complètes

que l'on trouvera ci-après. M. JARMIL KRECAR M. Jarmil Krecar, critique littéraire de la Moderni Revue de Prague, est un des meilleurs connaisseurs tchèques de la littérature française contemporaine. Poète, essayiste, traducteur de Baudelaire, de Verlaine, de Théophile Gautier, de Balzac, de Gérard de Nerval, de Jean Lorrain, de Colette, de Rémy de Gourmont, d'Hugues Rebell, il a vécu de longues années dans la familiarité du premier traducteur tchèque d'André Gide, Ernest Procházka. Auteur de poèmes

La Liberté » 4 L. S. Senghor, Éthiopiques, « À New York » Prolongements 8 S O M M A I R E G. Moreau, Œdipe voyageur T. Chassériau, Andromède… C. Baudelaire, « Parfum exotique » Séquence 11 La poésie symboliste D. G. Rossetti, Lilith P. Verlaine, Poèmes saturniens, « Mon rêve familier » D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 C. Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Parfum exotique » TEXTE 2 S. Mallarmé, Poésies, « Tristesse d’été » D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 C. Baudelaire, Le Spleen de Paris, « Un hémisphère dans

soulignant la « jeunesse » d'un auteur excellant à « conter les douleurs élégantes, les souffrances artificielles », chez qui il décela une « étrange et maladive beauté », ajoutant : « Il y a en lui du Bernardin de Saint-Pierre dépravé et du Pétrone ingénu ». Mais on a souvent insinué que cette élogieuse présentation du livre avait en fait été écrite par l’égérie de l’écrivain, Mme Arman de Caillavet. Ce recueil élégant et poétique, qui appartient à la littérature de salon, est une œuvre composite

mais aussi de relire silencieusement à plusieurs reprises l’extrait durant le temps de préparation. Une lecture fautive peut parfois conduire à une interprétation fausse. Une candidate a ainsi soutenu que les vers de « Colloque sentimental » de Verlaine étaient variés, en appuyant son propos sur la lecture du v. 2 : « Deux formes ont tout à l'heure passé » (les « e » de « formes » et de « heure » n'ayant pas été prononcés, elle y voyait un octosyllabe), du v. 4 : « Et l'on entend à peine leurs