Les Lilas

embaumé de lilas Jamais on ne le verra Qu’est ce que ça peut faire (bis) Je dors auprès de toi Auprès de toi Près de la rivière où notre chaumière Bat comme un cœur plein de joie Hommes : un oranger sur le sol irlandais On ne le verra jamais Mais dans mes bras quelqu’un d’autre que toi Jamais on ne le verra Qu’est ce que ça peut faire (bis) Je dors auprès de toi Auprès de toi L’eau de la rivière fleure la bruyère Et ton amour est à moi Un jour de neige embaumé de lilas Jamais

yeux de la femme, tour à tour comparant et comparé. L’image, réversible tout au long du texte, est fondée sur la couleur et l’empoisonnement : - « Le colchique couleur de cerne et de lilas » v.4 : les yeux, auxquels renvoie le nom « cerne », sont ici le comparant et la fleur – comparée elle-même à la fleur du lilas pour sa couleur – le comparé. Noter que le mot « cerne », cercle bleuâtre autour des yeux, annonce la comparaison du v.5 : « tes yeux sont comme cette fleur-là ». La fleur est ici le comparant

Laumière de Pantin Danube Pré Jaurès Magenta Trinité d’Estienne d'Orves Gare St-Lazare St-Lazare Haussmann St-Lazare Gare Landon de l’Est Château Louis Blanc Bolivar Colonel Buttes Fabien Chaumont Botzaris Mairie St-Gervais des Lilas Argentine Avenue Foch Porte Dauphine Victor Hugo Ménilmontant Pelleport République Porte Père Oberkampf de Bagnolet Gallieni Lachaise Parmentier Filles Rue Gambetta du Calvaire Alma Boissière St-Maur Étienne Marcel Mairie Palais Royal Châtelet

provoquer la guerre civile entre « nationalistes » et « républicains » et déchirer le pays jusqu’en 1939. Ce coup d’état permettra ensuite l’établissement du régime autoritaire de Franco. J’explique certaines choses Vous allez demander : Où sont les lilas ? Et la métaphysique couverte de coquelicots ? Et la pluie qui frappait si souvent ses paroles les remplissant de trous et d’oiseaux ? Je vais vous raconter ce qui m’arrive. Je vivais dans un quartier de Madrid, avec des cloches, avec des horloges

d’origine synthétique: corps chimiques existant à l’état naturel mais reproduits par synthèse (identiques au naturel) ou étrangères à la nature (artificiels) Synthétique ou naturel ? Accès à des matières premières difficiles à extraire (muguet/lilas, muscs naturels) ou n’existant pas à l’état naturel. Coût économique: 10 à 25000 euros/kg pour certains extraits (iris, jasmin, rose….) Rendement d’extraction faible et variable: 1 tonne de fleurs de jasmin, 4 à 5 tonnes de pétales de Rosa damascena

inscrite sur le formulaire : « LES LILAS ». NOURREDINE (sur un ton pas spécialement ravi) « Tu ne m’avais pas prévenu que c’était aux Lilas…] LE SUPERIEUR (goguenard) Pourquoi, t’es allergique ? Nourredine démarre… INT. A L’AVANT DE LA FOURGONNETTE – JOUR Nourredine a le regard rivé sur la route. Nawelle lui jette des petits coups d’œil discret. NAWELLE C’est jolie comme ville. NOURREDINE Chacun ses goûts… *** EXT. LA CITE DES LILAS – JOUR La fourgonnette arrive

fleurs ainsi que de la joie qui est représentée ici par le « rire du Printemps ». Le printemps Te voilà, rire du Printemps ! Les thyrses des lilas fleurissent. Les amantes qui te chérissent Délivrent leurs cheveux flottants. Sous les rayons d’or éclatants Les anciens lierres se flétrissent. Te voilà, rire du Printemps ! Les thyrses de lilas fleurissent. Couchons-nous au bord des étangs, Que nos maux amers se guérissent ! Mille espoirs fabuleux nourrissent Nos coeurs gonflés et palpitants

Madeleine 10 14 Brière descartes Pellerin-université 14 8 14 8 F. de Lesseps Félix Faure 6 4 4 Franc Marché Maillart délie Hortensias Lilas Parc Municipal Saint-Germain 4 tilleuls MAiRiE GARE RoutièRE GARE SNCF BRièRE KENNEdy dESCARtES F. dE LESSEPS PELLERiN FéLiX FAuRE MAiLLARt HoRtENSiAS LiLAS déLiE SAiNt-GERMAiN J. GoddEt PARC MuNiCiPAL tiLLEuLS tiLLé MALAdRERiE tiLLé CENtRE tiLLé StAdE TiLLé AéROPORT 6:25 6:30 6:38 6:42 6:43 7:15 7:17 7:19 7:20 7:25

détourne l’image de la femme. Au XVIe siècle elle était souvent comparée à une fleur, ici aussi mais elle est du poison, il joue avec les règles de la poésie amoureuse. Pour finir, aux vers 4 à 6, les comparaisons « Le colchique couleur de cerne et de lilas y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là violâtres comme leur cerne et comme cet automne » sont difficiles à comprendre, il est très laborieux de distinguer le comparé du comparant, une fois encore, l’auteur s’éloigne de la poésie classique.

superposition de deux univers inattendus renouvelle-t-elle le lyrisme élégiaque?Les colchiquesPonctuationLiaisonsLe pré est vénéneux, mais joli en automne. 1 (12)Les vaches y paissant, (6)Lentement s'empoisonnent. (6)Le colchique, couleur de cerne et de lilas (12)Y fleurit. tes yeux sont comme cette fleur-là. 5 (12)Violatres comme leur cerne et comme cet automne, (13)Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne. (12)Les enfants de l'école viennent avec fracas; (13)Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica