Les Misérables Gavroche

et présentent une vision assez dysphorique de la société. Les trois textes présentés présentent des insurrections populaires. Le premier texte est un extrait des Misérables, que Victor Hugo, alors à la tête du mouvement romantique, écrivit lors de son exil à Guernesey, dix ans après le coup d’Etat de Napoléon Bonaparte de 1851 : Gavroche, l’archétype de l’enfant parisien participe ici à une insurrection lors de l’émeute parisienne de juin 1832 (ayant pour but le renversement de la Monarchie de Juillet

tout ce que j’ai la force de vous apprendre de ce fatal et déplorable événement. Mon âme ne suivit pas la sienne. Le Ciel ne me trouva point, sans doute, assez rigoureusement puni. Il a voulu que j’aie traîné, depuis, une vie languissante et misérable. Je renonce volontairement à la mener jamais plus heureuse. Je demeurai plus de vingt-quatre heures la bouche attachée sur le visage et sur les mains de ma chère Manon. Mon dessein était d’y mourir ; mais je fis réflexion, au commencement du second

Les Misérables Victor Hugo a commencé à écrire Les Misérables en 1845 sous le titre Les Misères. Puis il les a abandonné pendant quinze ans. Il les reprend en 1860, et la première partie du livre apparaît le 3 avril 1862. Résumé : Cette œuvre est constituée en cinq parties et le récit s'organise au tour de Jean Valjean, ancien forçat (c’est à dire une personne qui est condamné au travail forcé) Jean Valjean, ancien forçat, frappé par la générosité de Mgr Myriel à son égard, essaie désormais de

fin de l'année 1815. Éponine a une sœur, Azelma, sa cadette de deux ans et leur frère cadet est Gavroche, né au début de l'hiver 1820. Elle a deux frères encore plus jeunes dont elle semble ignorer l'existence tout comme Azelma et Gavroche, ces petits derniers ayant fait l'objet d'une sordide tractation de la part de leurs parents. Elle tombe amoureuse de Marius qui est son voisin dans la misérable masure Gorbeau du boulevard de l'Hôpital à Paris où elle habite avec sa famille en 1832. Il ne l’a

VICTOR HUGO ­ 1 VICTOR HUGO ET LE XIXème SIÈCLE A. INTRODUCTION a. Contexte historique b. La littérature au XIXème siècle c. Vie de Victor Hugo B. TRAJET LITTÉRAIRE a. Oeuvres de Victor Hugo b. Poésie c. Théâtre d. Roman i. “Les Misérables” e. Artiste graphique C. ÉVOLUTION IDÉOLOGIQUE (Homme politique) D. CONCLUSION VICTOR HUGO ­ 2 A. INTRODUCTION a. Contexte historique Le  XIXème  siècle  est  une  époque  de  grande  diversité.  C’est  un  siècle  qui se  caractérise

il était joyeux parce qu’il était libre. Les Misérables Gavroche est l’emblème du gamin, à partir duquel Hugo construit une métaphore de Paris où la vie et la mort luttent sur les décombres de la misère. La mort de Gavroche sur la barricade symbolise les forces vives du peuple qui ne ploie pas sous les coups du destin. « Enfant du bourbier » autant qu’« enfant de l’idéal », « qui passe en une minute du marmot au géant », le « gamin exprime « Gavroche à onze ans » Plume, encre brune et lavis MVH

de rassembler des exemples qui valideront la thèse proposée par l’auteur. Ainsi, dans Les Misérables de Victor Hugo, la thèse de l’injustice et de la misère du peuple est illustrée par plusieurs exemples. Jean Valjean, le personnage principal est emprisonné pendant 20 ans pour avoir voler du pain ; Fantine est obligée de se vendre pour assurer le bonheur de sa fille qui est finalement maltraité; et Gavroche est un enfant victime de la société dans laquelle il vit. Ces nombreux exemples sont plus

représentation romanesque de la mort, on se demandera pourquoi l’auteur fait mourir son personnage. Corpus Texte 1: Alexandre. Dumas, Les Trois Mousquetaires (1844), la mort de Milady. Texte 2: Victor Hugo, Les Misérables (1862). Cinquième partie, Livre 5, chapitre 15, la mort de Gavroche. Texte 3: Miguel de Cervantes, Don Quichotte, (1615), Chap.LXXIV, partie II, la mort de Don Quichotte. Texte 4: Jean Giono, Un roi sans divertissement (1947), chapitre, la mort de Langlois. Texte 5: Boris Vian

France : Liberté, Égalité, Fraternité. Victor Hugo, dans Les Misérables , mettra en scène le jeune Gavroche qui participe à l’insurrection de 1832. Cette bataille de barricades dans les rues de Paris était faite contre les privilèges des plus riches et s’inspirait des valeurs républicaines héritées de la Révolution française. Juste avant de mourir, fauché par une balle, Gavroche fredonne ces mots : Je suis tombé par terre, C'est la faute à Voltaire, Le nez

barricade . Il y a deux enfants des rues , l'un est coiffé d'un béret brandissant des pistolets de cavalerie, la bouche ouverte sur un cri le garçon est un « Gavroche » un jeune parisien. Il porte en bandoulière la cartouchière volée sur un soldat mort. Ce personnage a inspiré directement Victor Hugo pour son personnage de Gavroche dans Les misérables, c’est un des rares exemples d’emprunt d’un personnage de la peinture pour la littérature. Il représente ici le petit peuple en révolte. L'autre coiffé d'un