Les Méfaits De La Colonisation

énoncées par Bougainville, premier français ayant fait le tour du monde. Deux passages de ce Supplément sont enchâssés dans la discussion : Les adieux du vieillard, et le long Entretien de l'aumônier et d'Orou. Commentaire littéraire I. Les méfaits de la civilisation : Destruction et immortalité des colons   Diderot qualifie les hommes civilisés de " méchants " (l.8). Il utilise un champ lexical fort pour souligner cette cruauté avec des verbes comme " enchaîner ", " égorger ", " assujettir "

Tahitiens puis dans la deuxième, il s'adresse directement à Bougainville. Dans ce texte, Diderot souligne l'opposition entre deux nations, les qualités des Tahitiens devant les défauts de la culture blanche. Nous verrons en quoi ce discours présente les méfaits de la civilisation, fait un éloge de la vie naturelle et sur quoi repose sa force oratoire. I) Le réquisitoire A) Une civilisation européenne critiquée Dès le début, le ton est assez vif notamment par l'apostrophe: « Et toi, chef des

PORTES DE L’EUROPE, le Maroc garde bien visibles les traces de son passé colonial : constructions et infrastructures sont nées pendant le protectorat ainsi que l’héritage culturel francophone. Rien de tout cela n’empêche une lecture critique de la colonisation faite d’abord de conquête militaire et d’exploitation économique. Le vieux Rabat : pittoresque et réalité. © CNDP Avec la conquête du Maroc, à la veille de la Première Guerre mondiale, la France achève sa mainmise sur l’ensemble de l’Afrique du

fait de plus en plus apparent dans les œuvres des représentants de la nouvelle école. A ces quelques lignes de Dumas on peut ajouter Amé cesaire et autres. C’est sans doute dans ce courant littéraire qui declare son cris de cœur face aux méfait de la colonisation qu’on peut classer Les bouts de bois de Dieu de Sembène Ousmane.   I-                  PRESENTATION DE L’AUTEUR   A-   Biographie   Ousmane Sembène est né le 8 janvier 1923 à Ziguinchor en Casamance au Sénégal.  Après quelques années

finalités de ce récit Ce récit écrit par Diderot, vise dans un premier temps à dénoncer les méfaits de la civilisation. Il met en scène un conflit entre les Européens et l’abus fait sur les Tahitiens, pour montrer la violence infligé à ce peuple. Ce qu’il lui permet de dresser un portrait réaliste de leurs comportements face à la tribu Otaïtienne. L’auteur s’oppose aussi ouvertement à la colonisation de ce peuple. Ensuite Diderot fait un éloge de la vie naturelle grâce aux Otaïtiens. Il défend

Ces deux personnages s’interrogent sur l’intérêt de cette expédition, racontée partiellement dans la suite de cette œuvre. Lors de son départ de Tahiti, Bougainville fut interpelé par un vieillard autochtone qui dénonça de manière virulente les méfaits des comportements européens à l’égard des des indigènes de Tahiti, vivant en accord parfait avec la nature, et dont les valeurs qui fondent leur société ont été perverties par l’intrusion du mode de vie européen. Ce discours est ensuite complété par

page du « Supplément au voyage de Bougainville ». Diderot laisse la parole à un vieillard tahitien qui dénonce sans détour tout les méfaits : violence, cupidité, esprit de propriété, vice, qu’ont apportés Bougainville et son équipage, pervertissant un peuple pur et proche de la nature. Diderot utilise une argumentation directe et un ton critique pour dénoncer les méfaits des colonisateurs européens. En effet , il fait tenir au Tahitien un discours d’un registre très polémique notamment avec un

et "tu" correspond à deux modes de vie : • • Une civilisation barbare et destructive. L'éloge de la vie sauvage. II - Discours qui prend position par rapport à deux modes de vie différents En partenariat avec www.bacfrancais.com A. Méfaits de la civilisation 1. Cruauté et violence des colons. • • • • Périphrases dépréciatives qualifiant Bougainville et à travers lui les européens : "chef des brigands" (l.1). Il utilise un champ lexical fort : la cruauté, pour souligner l'attitude

plans de licenciement massif.) : la violence sociale dénoncée par Brender est à l’œuvre. - enfin, la mondialisation n’est pas un frein à l’hégémonie d’un pays ou d’un groupe de pays : à l’Europe qui a exploité le monde au XIXè et début XXè via la colonisation a succédé comme puissance mondiale les Etats-Unis, et peut-être demain la Chine, comme l’écrit Thierry Montbrial dans son introduction au Ramsès 2006 : « La Chine occupe donc aujourd’hui la toile de fond du système international sur le plan politique

les injustices qu’elles ont nourries et engendrer de nouvelles haines. b) L’exacerbation de certains aspects + tyrannie de la mémoire collective -La colonisation : l’impérialisme et non pas les quelques aspects positifs (apport d’un certain degrès d’industrialisation, d’éducation,..). Aujourd’hui accent mis sur les « méfaits «  de la colonisation d’où politique de repentance et volonté d’inscrire les mauvais aspects de la mémoire collective sous le signe de la demande de pardon. -Vision manichéenne