Les Ménines De Velasquez

jeune homme à l’air timide qui se peint à contre-jour alors qu’il vient d’avoir vingt ans, jusqu’au vieil homme fatigué, ridé, au nez bourgeonnant de 1669. En Espagne, on connaît plusieurs autoportraits de Murillo ou de Vélasquez, dont la frappante représentation au travail des Ménines (vers 1656, musée du Prado). Quant à Zurbarán, il s’est représenté en saint Luc, patron des peintres, aux pieds du Christ en croix (vers 1635). À remarquer Léopold de Médicis qui collectionna les nombreux autoportraits

l'intérieur d'autres éléments similaires au premier, comme les poupées russes qui s’emboîtent et sont similaires entre elles. Ce peu être aussi un récit dans un autre récit ( Mille et une nuits ), ou bien un image dans une autre image ( Les Ménines de Diego Velasquez )... Dans le travail suivant ce sera du théâtre dans le théâtre. Pour expliquer la mise en abyme, j'ai choisi un extrait des deux œuvres théâtrales suivantes : Hamlet de William Shakespeare écrit en 1601 et représenté pour la

vierge ». Le Dominiquin : « Saint Jérôme le Dominiquin » : travail sur les détails mais surtout sur le volume. C’est typique aux artistes baroques. Il y a aussi en Espagne au même moment, Velasquez. L’architecture espagnole est très chargée. Velasquez va surtout représenter des personnages de la cour espagnole. « Menines » : Peinture espagnole très réaliste. Il va aussi peindre des nains, des gens qui ont des déformations physiques. Volonté de réalisme et travail sur l’espace, sur la composition. Pas

suit le retour à la figuration humaine (période des emballages et happenings), Duchamp, l’arte povera et le post-modernisme des années 1970 et sa manière de revisiter le musée : son théâtre comprend des formes citationnelles : référence à Vélasquez, Les Ménines, à Goya ( Dos de Mayo) les soldats pointant leur baïonnette dans Wielopole-W, à Vinci (La Cène à la fin de Wielopole-W). Dans les années 80, l’art est de plus en plus lié au théâtre : les machines fonctionnent comme des sculptures Projection

Cortone, 1639 | | | | Saint-Joseph charpentier de Georges de la Tour, vers 1640 | Les Bergers d’Archadie de Poussin, 1640 | L’Adoration des bergers de Georges de la Tour, 1644 | | | | Le Jugement de Salomon de Poussin, 1649 | Les Ménines de Vélasquez, 1657 | La Galerie d’Apollon au Louvre, 1663 | | | | Peinture | La Dentelière de Vermeer, 1671 | Galerie des glaces, Charles Le Brun, 1689 | Pèlerinage à l’île de Cythère de Watteau, 1717 | | | | L’escalier du palais épiscopal

Photographie numérique, Cibachrome sur aluminium à partir de manipulation numérique, 70 x 45,5 cm : l’archétype grec antique CITATION / PARODIE : ▪ Joël-Peter WITKIN, Portrait of Nan, 1984. Epreuve aux sels d’argent, 38 x 38 cm - Les Ménines, 1987 : éclectisme, de Vélasquez à Tod Browning ▪ David BUCKLAND, Les Epoux Arnolfini, 1986, cibachrome et platine imprimé, 80 x 100 cm : Van Eyck ▪ Cindy SHERMAN, N° 224, sans titre, 1990 : Caravage ▪ PIERRE & GILLES, Naufrage, 1986 - La Madone au cœur blessé

« Vache qui rit ». Ce procédé est également employé sur certains paquets de chips de la marque « Lays ». Des artistes ont suggéré une mise en abyme dans leurs œuvres comme « le triple auto portrait » de Norman Rockwell de 1960, ou les « Ménines » de Diego Vélasquez. Elle est ici suggérée, mais en aucun cas montrée explicitement. Ou encore pour illustrer des propos abstraits, comme pour la pochette d’album « Ummagumma » des Pink Floyd en 1969. Si l’on reprend un motif, un texte ou une trame, et

le spectateur, il a un certain charme, on a l’impression qu’il veut trinquer avec nous : participation du spectateur. Il n’y a pas de décor que de la lumière, participation active du spectaeur. (= trois points essentiels des œuvres du Caravage). Vélasquez c’est beaucoup inspiré du Caravage. On voit la scène du forage où tous regardent A qui dit à A que sa femme le trompe. C’est une prétexte pour montrer à quel point il a vu juste la nature humaine. Chacun exprime sa surprise à sa façon. Ils passent

plafond et au fond. Un miroir où on peut voir deux nouveaux personnages. Le spectateur existe et participe au tableau. Eyck signe en latin et dit : "J'ai été ici" au lieu de dire : "J'ai fait ceci". 20 Composition Image Diego Vélasquez, Les ménines (1656). Vélasquez se représente à peindre en regardant vers nous et dans le miroir au fond de la pièce, on voir le roi et la reine. Maurits Cornelis Escher, Nature morte (1934). On y voit Echer dans le reflet de la nature morte en train de peindre

Parmi ceux-ci, il faut inclure plusieurs commandes royales, telles que la coupole de la chapelle royale de San Antonio de la Florida, à Madrid (1798) ou le célèbre portrait de groupe de La famille de Charles IV (1800), où le peintre rend hommage aux Ménines de Vélazquez. Il est alors à l'apogée de sa carrière et le titre de Premier peintre de la Chambre vient enfin récompenser ses efforts. Il travailla également pour l'ambitieux Manuel Godoy, dont il immortalisa la maîtresse et future femme Pepita Tudó