Les Paradis artificiels

Le Mythe du Bon Sauvage Le mythe du « bon sauvage » est l'idéalisation des hommes vivant en contact avec la nature. L'idée que le « bon sauvage » vit sur un paradis terrestre avant le péché originel s'est développée au 18ème siècle , ayant pour origine les explorateurs et les conquérants de la Renaissance. En effet, dès la fin du 15ème siècle Cristophe Colomb (en 1492) , Vasco de Gama (en 1497) , Magellan (en 1519) et Jacques Cartier (en 1534) avaient respectivement fait route vers l'Amérique

sections sont d’une longueur très inégale. Sous ce découpage, on peut dégager une structure ternaire : le premier tempes « Spleen et Idéal » développe le constat détaillé d’un être intenable. Le deuxième tempes ( partie II à V) embrasse tous les paradis artificiels. Le troisième temps (« La Mort ») est celui d’un fragile apaisement. Les poèmes sont ordonnée selon un mouvement cyclique, où toute élévation est suivie d’une retombée. C’est une quête toujours déçue au tracé général descendant, qui aboutit

« Les Fleurs du Mal » qui est son œuvre majeur, la plus connue. Le poème que nous allons étudié fait parti de ce recueil. « Le vin des chiffoniers » est un poème de la section « Le vin ». Cette partie du livre est censée à travers le paradis artificiel qu’est le vin de s’extraire du spleen qui est l’ennui ou la profonde mélancolie de Baudelaire. Enjeu de lecture : Comment grâce à l’ivresse le chiffonier échappe-t-il à sa condition misérable (ce qui fait un parallèle avec l’auteur) ?I/ Mise

Ainsi, le croyant est bercé dans l’illusion que grâce au culte et à la croyance en un être supérieur, qui contrôle l’Univers, il lui suffira de prier ou de rendre hommage à son Dieu pour que ses problèmes s’arrangent. Il est dans une sorte de « paradis artificiel ». Il évitera donc de se révolter, car pour lui, si grâce a sa religion, tout peut aller mieux, il est inutile de se rebeller et d’ainsi s’attirer pas mal de problèmes. D’ailleurs le premier amendement de la constitution américaine stipule que

rêves. Il y a une angoisse du poète à cause du spectacle des rues, des images qui reflètent son état réel. Il nous montre son malheur. « Le vin » constitue le premier paradis, une sorte d’échappatoire au spleen. Il s’adonne aux drogues puis tente de devenir anonyme à Paris. Mais un amer constat attend l’écrivain, malgré ce paradis artificiel, on ne peut échapper à sa vie, à sa condition. La quatrième section, « les Fleurs du Mal » est la partie de la débauche. Certains poèmes comme Martyre sont morbide

caractéristiques participent à un élan poétique du rêve, peu à peu caché par le brouillard que le poète tente de contourner. -rencontre nouveaux peuples à-travers ce rêve en voyageant sur un autre hémisphère. 3) La Chambre Double Source du rêve= Paradis artificiel -termes associés au rêve, comme « rêve », « rêverie » ou encore « sommeillant », mais aussi où l’on relève les couleurs, l’atmosphère du rêve. ici les meubles «ont l’air de rêver»(personnifications), les étoffes parlent le langage des fleurs

Et autrement le narrateur aurait pu tout mit dans la future artificielle (je vais te frapper, je vais faire de ta paupière, tes chers sanglots vont retentir) mais non, il a voulu dire que cette méchanceté, cette souffrance, se passera plus tôt que tard. Le poème est dédié a une inconnue connait seulement par ses initiales J.G.F. Ce qui est intéressant, est qu’il y a un autre œuvre de Baudelaire dédié à cette J.G.F. Paradis Artificiels, publié en 1860, après la première édition de Fleurs du mal

écartèlement d’une " tête coupable " et cependant " sans peur et sans remord" que nous retrouvons le plus vrai d’un Baudelaire aux prises avec ses Paradis artificiels : insatisfait de la terre et du ciel, il crée ses propres paradis. Dans " Le mangeur d’opium ", il suit l’itinéraire de l’auteur anglais Quincey, dont il écrit que " Les chercheurs de Paradis font leur enfer " !

prendre l’exemple du sonnet « Parfum exotique ». Baudelaire s’est d’ailleurs inspiré de son amante Jeanne Duval pour cette poésie. Il décrit dans un premier temps une femme sensuelle puis au fur et a mesure des vers, il nous transmet son rêve (un paradis) avec le champ lexical de la nature et joue avec les sensations (visuelles, olfactives, auditives) : il s’agit de la synesthésie. Ainsi, nous assistons à un glissement du sensuel vers le spirituel. La beauté de la femme est une source d’inspiration

dénonçant l'immoralité de certaines pièces de ce recueil. Baudelaire et son éditeur seront condamnés, six poèmes du recueil devront être retirés. En 1860, il publie « Paradis Artificiels ». Il signe la même année un nouveau contrat avec son éditeur en vue de la seconde édition des Fleurs du Mal (sous le nom de Les Limbes) et des Paradis Artificiels. Mais les nuages s'accumulent, entre dettes, maladies et angoisses, il pense de nouveau au suicide. A partir de 1861, arrive le début de la fin, la réédition des