Les Personnages Chez Beckett

théâtre. D’après Jean Louis Barrault, metteur en scène contemporain, « le théâtre, comme la vie, est un songe ». Par définition, il se situe dans le domaine de l’extraordinaire, de l’éphémère. Rien n’est réel au théâtre : ni l’histoire, ni les personnages incarnés par les comédiens, ni le décor. Tout est joué, tout est feint : le théâtre crée un autre monde le temps de la pièce, afin d’emporter le spectateur hors de la réalité, dans la fiction. L’art théâtral se distingue des autres arts qui ont

Hamm et Clov PB : En quoi la relation entre Hamm et Clov est-elle le reflet d’un duo paradoxal ? Beckett joue tout au long de la pièce Fin de Partie sur des éléments totalement opposés et sur des situations paradoxales. Le titre de cette oeuvre en est par exemple un car il annonce la fin de la pièce alors que cette-dernière n’a même pas commencé. La relation entre Hamm et Clov témoigne de principes similaires complexes. En quoi la relation entre Hamm et Clov est-elle le reflet d’un duo paradoxal

théâtre a cherché à se transformer ; c'est ce qu'on appelle les crises. Tant que le théâtre est en crise, il se porte bien. ». Il est vrai que depuis toujours, le théâtre peint des personnages aux vices et aux vertus communes aux individus de son temps. En effet, pour se rendre intéressant, il met en scène des personnages d'apparence ordinaire, contrôlés par une force apparente et plus ou moins importante qui va fortement ou pas du tout influencer leur choix et décisions. Avant le XVIIIème où les repères

Par exemple dans Les chaises d’Ionesco on remarque qu’il y a plus de didascalies de paroles de personnages (« il serre la main invisible » langage gestuel, « son des trompettes » langage sonore). Ce genre est donc unique car c’est à la fois un texte est une représentation. 2) Le texte théâtral est incomplet : Le texte théâtral est incomplet car l’auteur n’y écrit que les paroles des personnages. Il laisse le metteur en scène décider des décors, des costumes, des gestes, des sons… L’incomplétude

les personnages ne sont pas des individus en tant que tels. Présence physique des personnages. I) L'IMPORTANCE DE LA PRESENCE PHYSIQUE Il y a tous les temps de silence entre les paroles qui est un temps mort. En quantité , il y a plus de présence physique que de parole. 1) Le blanc et le rouge 2) Souffrance et destruction du corps Clov vascille sur ses jambes = faiblesse. On dirait qu'on une seule et même personne pendant 3 générations. 3) L'etre et la conscience réduits au

théâtrale, son éventuel sous-titre et la liste des personnages. Rédigées par le dramaturge, elles ne sont pas jouées et concernent seulement les lecteurs. Elles donnent des indications sur : o la thématique de l’intrigue souvent suggérée par le titre ; o les références littéraires de la pièce et son genre dramatique parfois cité dans le sous-titre : comédie, tragédie, tragi-comédie, drame… o l’identité, le statut social et familial des personnages ; o les lieux de l’action théâtrale ; o les registres

déformations de mots volontaires ou non, les accents particuliers, les patois. Là encore, c’est un comique caractéristique de la farce, mais on le trouve aussi dans les autres sous-genres comiques. Le comique de situation repose sur l’action : personnage dissimulé, quiproquo (dialogue qui s’articule autour d’une confusion), rencontre inattendue, déguisement... Le comique de situation domine dans la comédie d’intrigue. Le comique de caractère tourne en dérision les défauts d’un individu qui incarne

(emprunté au grec kômôdia), « pièce de théâtre ». Entré dans l’usage au milieu du XVIe siècle, le terme possède le sens général de « pièce de théâtre », sans distinction de genre, et le sens restreint de « pièce divertissante représentant des personnages de moyenne et basse condition », comédie s’opposant ici a tragédie. La comédie humaniste : Contrairement à la tragédie, la comédie a suscité très peu de traités de la part des théoriciens. C’est un genre qui existait dans l’Antiquité et qui

romancier ? Sartre critique de Mauriac : qui se comporte comme un dieu omniscient dans ses romans, soumet ses Personnages à une fatalité déterministe chrétienne. De son côté, Mauriac a conscience de ce que le romancier qui crée des personnages ne peut accéder à la complexité réelle de la vie : c’est un art factice qui découpe la vie. Le « moins pire » serait de se concentrer sur un seul personnage. Le « réalisme subjectif » : Sartre se fonde sur l’idée de « l’intentionnalité » d’Husserl, la conscience

l’invraisemblable voire le sublime, tout en étant proche du réel sans toutefois l’imiter strictement ? En effet, en vue de susciter chez les spectateurs une véritable émotion esthétique, ne doit-on pas rompre, dans une certaine mesure, le lien établi de fait avec le réel ? C’est la démarche qu’avait par exemple adoptée Corneille afin de dépasser le vraisemblable en mettant en scène des personnages issus de la mythologie gréco-latine, en prétendant que « les grands sujets qui remuent fortement les passions doivent