Les Procédés Stylistiques Phèdre

antiphrase n.f. RHET Figure de style consistant à employer un mot, une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification. Utilisée à dire le contraire de ce qu'on pense, tout en montrant qu'on pense le contraire de ce qu'on dit. Ce procédé est le support essentiel de l'ironie, le contexte étant important puisqu'il permet de découvrir si une phrase est ironique ou non. C’est par antiphrase que les Grecs donnaient aux Furies le nom d’Euménides (Bienveillantes). Quelle belle journée

Étudier un texte romanesque • L’analyse d’un personnage • L’analyse d’un thème • Le point de vue du narrateur • Comprendre la focalisation (avec un exemple) • La fiche de lecture • Quelques notions pour le commentaire stylistique Autres fiches de méthode • L’argumentation • La rédaction d’une préface • Vocabulaire pour l’analyse littéraire • Linguistique : les fonctions du langage • Le résumé de synthèse à partir d’un dossier • Éléments de

vraisemblance,bienséance.. souplesse Titre nom propre (Phèdre, Andromaque) nom commun ou personnage collectif ( L'avare, les femmes savantes) Par raport au style d'écriture ; La plupart des pièces de théâtre du XVIIe siècle (tragédies comme comédies) sont écrites en vers (et plus précisément en alexandrins, 12 syllabes, rimes plates), généralement avec des rimes plates. Elles utilisent donc de nombreux procédés stylistiques de la poésie : exploitation des hémistiches (rythme binaire)

5 Humanisme classicisme JOurs 6 le siècle des lumières Jours 7 Le langage théâtrale comédie tragédie Jours 8 Intertextualité, mythe - Les différents registres Le registre désigne la tonalité générale d’un texte, liée à des genres ou des procédés d’écriture. Admiration, pitié, joie, angoisse, amusement, sont créés par les différentes composantes du texte (choix du thème, champs lexicaux, agencement des mots…) > Le registre pathétique Il tire son sens du mot grec pathos, signifiant "passion

Jean Racine, Phèdre (1677) Explications de texte Phèdre : Acte II, Scène 5 (623-670) Situation : ils viennent d’apprendre que Thésée est mort. C’est l’un des aveux les plus envoûtants et les plus tragiques de la pièce. C’est le moment où Phèdre tente de vivre son amour en confondant Hippolyte et Thésée. Par le mécanisme du fantasme, elle récrit l’aventure du minotaure et par une série de glissements successifs, elle remplace Thésée par Hippolyte et Ariane par elle-même. Problématique :

figure qui consiste à composer un mot avec les lettres d’un autre (Marie/aimer, François Rabelais/ Alcofribas Nasier). Anaphore : figure qui consiste à répéter le même mot ou la même expression en tête de phrases ou de vers qui se suivent. C’est un procédé d’amplification sémantique et rythmique. « Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri » (Louis ARAGON, La Diane française) : l’anaphore amplifie ici la tragédie

classe de première L, option arts plastiques L’objet d’étude « les réécritures » fait suite à l’étude du roman La Curée de Zola à travers lequel la notion de réécriture a déjà été abordée. En effet l’héroïne du roman, Renée, est selon Zola, la « Phèdre moderne ». La scène du chapitre V où les amants incestueux assistent à la représentation de la tragédie de Racine met en évidence la dégradation du modèle classique, ce qui permet de traiter les notions de parodie et de burlesque et de s’interroger

de ses Mémoires d’un fou (texte 1). ➜ Problématique : Comment les réécritures nourrissent-elles, par des jeux de ressemblances ou d’opposition, la création littéraire ? ➔ voir fiche 8 Bien lire la question « en quoi » : il s’agit d’identifier des procédés qui viendront étayer l’idée avancée. ● « réécriture » : à vous de connaître les différents types de réécritures. ● « éléments principaux » : vous devez rester succincts car beaucoup de choses peuvent être analysées et commentées. ● Construire la

une énorme distance par rapport à lui. Ce retour aux sources mêmes du genre lui permet de se ménager un espace d’autonomie par rapport aux autorités de son siècle et aux jugements de la critique. Dans la préface des Fables de 1668, les autorités de Phèdre et de Socrate lui servent d’abri contre le verdict de Patru interdisant aux fabulistes l’usage du vers4. De même, dans les Contes (Préface, 1665), Horace et l’Arioste (considéré à cette époque déjà comme un classique) sont allégués successivement

oratoires presque poussifs qui se conclue d’une manière tranchée : « Du sublime au ridicule il n’y qu’un pas disait Napoléon […] ce cri d’angoisse est le résumé du drame et de la vie ». Hugo a recours tout au long de cet extrait à un florilège de procédés à caractère persuasif appuyés notamment par des arguments rationnels. Ceci a ainsi pour but de susciter l’adhésion du lecteur par la Raison. Le premier paragraphe s’inscrit ainsi dans une dimension dialectique et dissertative qui vise à persuader