Les Racines du ciel

celui du trucage et de l’artifice. Deux siècle plus tard Victor Hugo relance ce sujet et affirme que le Théâtre est composé d’illusion comme de vraisemblance « Le théâtre n’est pas le pays du réel : il y a des arbres de cartons, des palais de toile, un ciel de haillon, des diamants de verre, de l’or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur les joues, un soleil qui sort de dessus terre. C’est le pays du vrai, il y a des cœurs humains sur la scène, des cœurs humains dans la coulisse des cœurs humains

consiste à atténuer l’expression d’une idée, d’un |Ex : Elle a vécu. / Ton papa est parti faire un long voyage. / Tu | | |sentiment (pour ne pas déplaire ou choquer). |sais, pépé, il est monté au ciel. | | | |Les non voyants. / Une très longue maladie. | | |

Racine’s usage of periphrasis: in dubbing Oenone “importune” he highlights the annoyance and blame Phèdre feels towards her. This is further stressed through the use of the comma, which distorts the regularity of the rhythm, following ‘importune’. Racine employs the technique of periphrasis to avoid directly naming Hippolyte; throughout the excerpt he is only ever designated as “ingrat”, “l’insensible” or a nondescript personal pronoun. This practice is seen throughout the play and is a form of denying

EVASIONS Far-niente Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage, J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis, Loin des chemins poudreux, à demeurer assis Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse, Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse. Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi, Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe, Le puceron qui grimpe

| 5 | D'autres tombèrent sur les endroits pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre, et ils levèrent aussitôt, parce que la terre était peu profonde; | 6 | mais, le soleil s'étant levé, ils furent brûlés et, parce qu'ils n'avaient pas de racine, ils se desséchèrent. | 7 | D'autres tombèrent parmi les épines, et les épines montèrent et les étouffèrent. | 8 | D'autres tombèrent dans la bonne terre, et ils donnèrent du fruit, l'un cent, l'autre soixante, l'autre trente. | 9 | Que celui

marqué par la faiblesse et l’ordre divin qui régente tout « le ciel, tout l’univers est plein de mes aïeux » (Phèdre, Racine). Cette transcendance prend le plus souvent le visage de la fatalité toujours hostile au héros. Le héros tragique apparaît toujours comme un personnage maudit, marqué par la haine injustifiée des dieux ou bien il subit la malédiction attachée à sa famille qui se répand de génération en génération. Chez Racine cette malédiction est liée à son jansénisme. La fatalité dépossède

scène 2 L’amour est un sentiment pendant l’antiquité fut source de multiples conflits capable d’animer une famille entière. C’est pour cette raison qu’il constitue un domaine important chez Racine. Cette tirade est un extrait de la pièce de théâtre tragique Britannicus écrite en 1669 par Racine un dramaturge français imprégné par le Jansénisme. C’est la première scène ou les spectateurs rencontrent véritablement Néron car jusqu'à présent ils ne le connaissaient que par les propos d’autres

l’aviation en 1940. Son premier roman « éducation européenne » sortie en 1945 est un succès puis par la suite il rentre au quai d‘Orsay. Il devient diplomate et séjourne dans le monde entier. En 1956 il reçoit le prix Goncourt grâce pour « les racines du ciel ». Il devient consul a los Angeles et épouse l’actrice Jean Seberg et quitte la diplomatie en 1961 pour écrire « Lady L » et « les oiseaux vont mourir au Pérou ». Sa femme se donne la mort en 1979 puis Romain Gary se suicide à Paris. Il s’agit

COMPTE RENDU CRITIQUE : LE CIEL DE BAY CITY, MAVRIKAKIS CATHERINE, Roman, Éditions Héliotrope, 2008, 292 pages FAIRE VIVRE UNE AUTRE HUMANITÉ... 1- La Parole malade, soumise à la folie des hommes et les blancs de mémoire. Le ciel de Bay City, en plus de faire se croiser le passé et le présent au dessus de nos têtes de lecteur, (la temporalité ignore les frontières, le ciel n’est pas couturé, ni blessé, comme les hommes : serait-ce là l’origine de l’« indifférence » que lui prête Amy,

premières expériences sur la lumière et sa décomposition. Il fit passer des rayons de Soleil à travers un prisme produisant un arc-en-ciel de couleurs du spectre visible. Auparavant, ce phénomène était considéré comme si le verre du prisme avait de la couleur cachée. Newton analysa alors cette expérience. Comme il avait déjà réussi à reproduire le blanc avec un mini arc-en-ciel qu’il passa à travers un deuxième prisme, sa conclusion était révolutionnaire: la couleur était dans la lumière et non dans le