Les Rimes

élastiques de ses souliers aux cordes des lyres, instrument privilégié du poète qu’il associe au pied, mesure syllabique des vers latins. Cette idée est accentuée par la métaphore du Petit Poucet qui fait du fugueur, de l’enfant perdu un poète puisque les rimes remplacent les miettes de pain ou les petits cailloux qu’il sème sur sa route. B. Un voyage symbolique Le jeu des images rend compte de nombreuses métamorphoses auxquelles se prête ou auxquelles assiste le poète : q La réalité devient littérature :

fier/ dé/dain. » 2) Rimes et sonorités La rime est le retour d’un même son en fin de vers. La qualité de la rime dépend du nombre de sons communs : pour un son, elle est dite « pauvre » (bijou/caillou) ; pour deux sons, elle est dite « suffisante » (lion/émotion) ; pour trois sons, elle est dite « riche » (village / volage) - La rime est « féminine » quand elle se termine par un e muet (ange/fange), dans tous les autres cas, elle est masculine (lâcheté/bonté) Les rimes peuvent suivre différentes

est donc une réponse à un "rêve" d'amour, à un besoin d'amour. Enfin, la comparaison entre le poète et le Petit Poucet suggère l'idée de l'enfant abandonné à la recherche d'une mère de substitution qu'il trouve dans la nature. Mais ce sont ses ≪ rimes ≫, équivalent rimbaldien des petits cailloux blancs du conte, qui lui ouvrent la voie du salut (vers 6-7). C'est avant tout dans la Poésie, par la poésie, que Rimbaud pense trouver le chemin du bonheur et de la liberté. II – Un art poétique :

permettrait donc, d’exécuter et d’intensifier le rythme. Mais il en est de même pour le jeu sonore, qui joue un rôle très important dans la musicalité d’une poésie, avec notamment les rimes; assonances, allitérations, paronomase… qui permettent souvent une équivalence de sens à partir de rapprochement sonore. Les rimes créent donc l’écho sonore, puisque c’est un son qui revient régulièrement, et qui suscite des relations de sens entre les mots, mais qui forment aussi cette musicalité présente dans

sou /vent / me / prend/ comme / un /e / mer ! Vers/ma/ pâle/ é/toile, Sous / un / pla /fond / de / brume / ou / dans / un / vaste / é /ther, Je / mets / à / la / voile ! e) Identifie les espèces de rimes ABAB : rimes croisée CBCB : rimes croisée DED : rimes croisée EFF : rimes embrassées

crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal : J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ; Oh ! là là ! que d'amours splendides j'ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou. − Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. −  Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou Et je les écoutais, assis au bord des routes, Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ; Où,

dans les vers 1,3et4 le vers 2 est composé de 8 syllabes et est donc un octomètre et le vers 5 est un décasyllabes. Les rimes y sont masculines. Concernant la 2eme strophe, elle est uniquement composée de décasyllabes, les 3 premières rimes de cette strophe sont féminines. La dernière strophe est également composée uniquement des décasyllabes avec les 2 premiers rimes féminine. Vers 13-14 ont un accent fixe en césure sur « dépend ». Il y’a une assonance en « ou » présente dans presque tout

R qui sont des consonnes durs = insistent sur la douleur. c. + oxymore ‹‹sans mourir et sans vivre›› qui insiste sur la douleur intense. Tous ses sens se rebellent. d. Alternance des rimes féminines et masculines montrent aussi la lutte entre les sens (l’amour pour la femme: rimes féminines) et la raison (rimes masculines). e. ses sens se rebellent ce qui le déchire de douleur f. Pourtant la douleur du poète est paradoxale car, - nous le verrons dans la deuxième partie - elle stimule l'écriture

auteur méconnu qui n'a pu publier de son vivant, qui écrit le premier poème en prose. Mais Rimbaud, plus connu, renouvelle le genre. Le poème en prose ne présente pas de retour à la ligne permettant d'identifier des vers. Il ne présente donc pas de rimes. Il se distingue d'un texte normal par sa dimension poétique : rythme des mots, sonorités, utilisation de figures de style... Les formes poétiques *classique* Une forme poétique fixe impose un « cadre » au poème, c'est-à-dire un nombre ou

Mon/ en/fant, / ma/ sœur/ (5 pieds) Refrain : Là, /tout /n'est /qu'or/dre et /beau/té, / (7 pieds) Ce poème appartient à une forme fixe et présente une forte musicalité, non seulement à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur (rimes) du poème. On y trouve des rimes riches, (ensemble, ressemble) des suffisantes, (vagabonde, monde) et des pauvre (luisants, ans). On observe une nouvelle structure de rime tel que (AABCCB) On remarque des allitérations en « R », « M » et en « S ». Des assonances