Les Rois maudits

peur ? SECOND SOLDAT Mais non. Le tétrarque lui a envoyé la bague. LE CAPPADOCIEN Quelle bague ? SECOND SOLDAT La bague de la mort. Ainsi, il n'a pas eu peur. LE CAPPADOCIEN Cependant, c'est terrible d'étrangler un roi. PREMIER SOLDAT Pourquoi ? Les rois n'ont qu'un cou, comme les autres hommes. LE CAPPADOCIEN Il me semble que c'est terrible. LE JEUNE SYRIEN - 10 - Mais la princesse se lève ! Elle quitte la table ! Elle a 1'air très ennuyée. Ah ! elle vient par ici. Oui, elle vient vers nous. Comme

pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un

périphrase du vers 2 : « Vaste oiseau des mers. ». L’oiseau donne une impression de majesté, de fluidité, comme l’eau sur laquelle vogue le navire mis en relief dans le vers 4 : « Le navire glissant sur les gouffres amers ». Les vers 6 et 7 : « Ces rois de l’azur », « leurs grandes ailes blanches » nous donnent une impression de royauté. Les ailes de l’albatros est synonyme de légèreté, de sérénité, il se laisse porter par le vent. La personnification du vers 3 avec l’adjectif « indolents » marque

poète avec l'albatros : « Le Poète est semblable au prince des nuées » (vers 17). Or, on nous montre ici un albatros et donc un poète qui est gracieux et roi dans son monde aérien, au dessus du sol et du réel : «vastes oiseaux des mers »(vers 2), «  rois de l'azur »(vers 6). Hors, l'albatros est sujet à l'agressivité des marins : Ici, la chute de l'albatros qui se retrouve « maladroit et honteux ». De cette façon, Baudelaire cherche à comparer l'albatros et le poète, ainsi que le bateau et les marins

Œdipe est un héros de la mythologie grecque. Il fait partie de la dynastie des Labdacides, les rois légendaires de la ville de Thèbes. Fils de Laïos et de Jocaste, Œdipe est principalement connu pour avoir résolu l'énigme du sphinx et pour s'être rendu involontairement coupable de parricide et d'inceste. Avant la naissance d'Œdipe, Laïos et Jocaste, ses parents, ont consulté l'oracle de Delphes, qui leur a prédit que s'ils avaient un fils, celui-ci tuerait son père et épouserait sa mère. La

Œdipe est un héros de la mythologie grecque. Il fait partie de la dynastie des rois légendaires de la ville de Thèbes. Fils de Laïos et de Locaste, Œdipe est principalement connu pour avoir accompli les prédictions d'un Oracle. Avant la naissance d'Œdipe, Laïos et Jocaste, ses parents, ont consulté l'oracle de Delphes, qui leur a prédit que s'ils avaient un fils, il tuerait son père et épouserait sa mère. De peur que l'oracle ne s'accomplisse, ils mettent le nouveaux né sur le mont Cithéron

Microsoft Word - Dissert Français.docxComposition littéraire Helena Hell LE POÈTE : UN MESSAGER ÉCLAIRÉ « Peuples ! Écoutez le poète ! Lui seul a le front éclairé. » Dans cette injonction aux peuples, Victoire Hugo définit le rôle du poète. Il est considéré comme l’élu, le porte-parole et c’est notre rôle, en tant que peuples de l’écouter, car lui seul détient le symbole de la pensée, la faculté de comprendre le monde. De ce fait, il est capable de le déchiffrer et il le voit alors

ville, mais ils gardèrent pour la maison de l’Eternel, l’argent, l’or te tout le objets d’airain et de fer. Et par la suite, sous le regard de Dieu, va maudire la ville de Jéricho, l’homme qui voudra rebâtir cette ville sera maudit. B. Crime et punition d’Acan. Après avoir pris possession de Jéricho, Josué envoya des hommes vers Aï, pour l’explorer, mais des hommes furent tués par les gens d’Aï. Josué et le peuple étaient découragés. Ce malheur arriva

Lecture : « Je me propose de vous lire ce poème… » Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! L'un agace son bec avec un brûle-gueule

Progrès dont on demande: «Où va-t-il? Que veut-il?» Qui brise la jeunesse en fleur! qui donne, en somme, Une âme à la machine et la retire à l'homme! Que ce travail, haï des mères, soit maudit! Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit, Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème! O Dieu! qu'il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux! Le pesant chariot porte une énorme pierre; Le limonier