Les Sources Du Comique

Les 2 personnages présents au lever du rideau sont immédiatement identifiés « Arlequin »/ « mon patron ». Arlequin est immédiatement identifié comme valet : c’est un personnage type de la commedia dell’arte. Il suggère l’utilisation du registre comique. Le premier échange insiste sur la différence de statut social. Le maître interpelle son valet, l’apostrophe, le convoque. Il crée une situation d’énonciation dans laquelle le valet n’a apparemment pas d’autre possibilité que la soumission

gravure de Claude Gillot (1673-1722)   Sources:  Cahiers de la NCT, 1971, 1977 |   Le passage du maque de Zanni à celui d'Arlequin (Arlecchino) est un moment essentiel dans l'histoire du genre.  À l'origine, son costume est composé de haillons, d'un masque noir un peu hideux, grotesque et bestial, qui le rapproche du diable de la tradition médiévale.  Sa batte, qu'il emploie comme sceptre, comme louche ou comme épée, a été considérée comme la version comique de la massue d'Hercule, mais le caractère

dit que votre futur » p35 à « Quel fantasque avec ces deux visages » p37) L.A. n°2 (Acte II, scène 9) : un duo amoureux entre Silvia et Dorante (de « Ah, ma chère Lisette » p86 à « Sans difficulté » p88) L.A. n°3 (Acte III, scène 6) : les aveux comiques de Lisette et Arlequin (de « Sachons de quoi il s'agit » p122 à « la coiffeuse de Madame » p125) L.A. n°4 (Acte III, scène 8) : le dénouement (de « Laissez-moi » p133 à la fin de la scène p136) Documents complémentaires : • Mise en scène

votre futur » p35 à « Quel fantasque avec ces deux visages » p37) • L.A. n°2 (Acte II, scène 9) : un duo amoureux entre Silvia et Dorante (de « Ah, ma chère Lisette » p86 à « Sans difficulté » p88) • L.A. n°3 (Acte III, scène 6) : les aveux comiques de Lisette et Arlequin (de « Sachons de quoi il s'agit » p122 à « la coiffeuse de Madame » p125) • L.A. n°4 (Acte III, scène 8) : le dénouement (de « Laissez-moi » p133 à la fin de la scène p136) Documents complémentaires : • Mise en scène de

Montrer comment Molière qui interprète le personnage de Sganarelle exploite les effets comiques du contraste entre l’apparence savante du discours et son sujet trivial (vulgaire). Molière confit les premières et les derniers mots au valet bouffon dont il interprétait le rôle, comme si il voulait revendiquer l’appartenance de Dom Juan au genre de la comédie. La tirade initiale exploite en effet plusieurs procédés comiques, à commencer par la forme de l’éloge paradoxale qui sera reprise par le héros dans

mouvement, l’illusion et l’irrégularité, décor souvent très riche et chargé, les idées baroques choquent (étrange) œuvres exagérés. Artistes : Cyrano de Bergerac, Saint Amant, Corneille, Théophile de Viau, Honoré d’Urfé. Pierre Corneille : L’illusion comique. Art de la conversation est un art de vivre qui apprend comment se conduire dans le monde et bien parlé, les gens faisait attention à leur langage sans être dans l’excès, il faut être poli, ne pas dire de gros mots, de grossièretés. L’art de la

une époque (ex : registre soutenu, voca désuet et phrases complexes avec de multiples subordonnées pour un texte du XVIIe), dans un ton (ex : registre de langue familier pour un ton comique décalé ou bien réaliste), etc. LES REGISTRES OU LE TON DU TEXTE Le but recherché est-il de faire sourire le lecteur (ton comique) ? de le faire douter (fantastique) ? de lui faire peur (dramatique) ? de le faire pleurer (pathétique) ? de l'instruire et le faire réfléchir (didactique) ? etc. Quels sont les éléments

divertissement ? De par son héritage de la farce ou de la commedia dell’arte, le théâtre a aussi pour vocation de divertir et de faire rire. Par exemple les costumes grotesques peuvent être source de divertissement comme quand M. Jourdain du Bourgeois gentilhomme s’habille en grand Turc. Mais c’est surtout par des gestes comiques que le spectateur peut être diverti. On pense aux lazzis que Molière a repris de la commedia dell’arte que son grand père amenait voir et qui le fascinaient. On pense à la scène du

art. Il a connu le succès et jouit depuis dix ans de la protection du roi. Quatre ans plus tôt, Louis XIV lui-même a accordé à Molière une pension, il est devenu le parrain d’un de ses fils. En 1665, le monarque distingue officiellement l’auteur comique et le comédien en lui décernant le titre de directeur de la « troupe du roi ». Cependant cette réussite est compromise, elle apparaît indécise. Molière vient de connaître de graves difficultés. Depuis quatre longues années, il se bat contre le parti

connaîtrait pas la raison. (Ionesco, Notes sur le théâtre , 1953) Un autre genre de théâtre est encore possible. D'une force, d'une richesse plus grande. Un théâtre non pas symboliste, mais symbolique ; non pas allégorique mais mythique ; ayant sa source dans nos angoisses éternelles ; un théâtre où l'invisible devient visible, o ù l'idée se fait image concrète, réalité, où le problème prend chair ; où l'angoisse est là, évidence vivante, énorme ; théâtre qui aveuglerait les sociologues, mais