Lettre De Grandgousier

études de Gargantua selon la discipline sophiste"  LL 3Extrait 3 :Touquedillon fut présenté à Grandgousier qui l'interrogea sur l'entreprise et les affaires de Picrochole, sur le but qu'il cherchait par ce vacarme tumultueux. A quoi Touquedillon répondit que son but et sa destinée étaient de conquérir tout le pays s'il pouvait, à cause de l'injure faite à ses fouaciers. "C'est trop entrepris, dit Grandgousier. Qui trop embrasse peu étreint. On n'est plus au temps où on conquérait des royaumes en faisant

latin, du grec en particulier.  Une glorification des « bonnes lettres » : (ou ce qu’on appelle aujourd’hui « Les belles lettres »). Le contact immédiat avec ces textes a une fonction morale. Pour les humanistes, l’étude des grands auteurs rend meilleur, plus humain : voir la formule d’Erasme « on ne naît pas homme, on le devient », extrait de son manuel d’éducation qui a beaucoup influencé Rabelais De Pueris. Les bonnes lettres humanisent l’homme car elles l’aident à prendre conscience qu’un

famille de géants. Gargantua raconte l’histoire de… Gargantua : sa naissance, son éducation, son séjour à Paris au cours duquel il dérobe les cloches de Notre-Dame, la guerre qu’il mène contre Picrochole pour défendre le territoire de son père Grandgousier et la fondation par Gargantua de l’abbaye de Thélème dont la seule règle est « Fay ce que vouldras ». Pantagruel est centré sur le personnage de Pantagruel, fils de Gargantua. Pantagruel voyage pour découvrir les différentes universités. À Paris

Gargantua feut institué par Ponocrates en telle discipline qu'il ne perdoit heure du jour'', on assiste à la description de la fin d'une journée quotidienne de Gargantua où l'éducation est faite par un précepteur humaniste à la demande de son père Grandgousier, convaincu de l'intelligence de son fils et de ses capacités. Il s'agit de l'antithèse du chapitre XX : « L'estude et diete de Gargantua scelon la discipline de ses precepteurs Sorbonagres » où l'on proposait à Gargantua une éducation médiévale

qu'en 1536 il n'y meurt de douleur articulaires et de maladie. Bien qu'Érasme fut un excellent philologue (rétablir le contenu original d'un texte à partir de plusieurs sources ; avec les textes religieux par exemple), un écrivain abondant (homme de lettres qui a écrit des textes sur des auteurs latins, grecs et qui a eu de nombreuses correspondances épistolaires qui ont par la suite été publiées grâce à l'imprimerie) et un chrétien engagé (pacifisme, combat contre l'intolérance religieuse, volonté de

le médecin, ne prêche ni n’instruit le peuple, comme le bon docteur évangélique ou le pédagogue, n’assure pas les aises et les besoins de la collectivité comme le marchand. C'est pourquoi ils sont raillés et détestés par tous. - Sans doute, dit Grandgousier, mais ils prient Dieu pour nous. -Nullement, répondit Gargantua. Tout ce qu’ils font, c’est de déranger tout le voisinage à force de faire tintinnabuler leurs cloches. » (Gargantua 315) Ici, il est clair qu’une voix est privilégiée par Rabelais

(« Mens sana… ») = idéal humaniste III. Le but de l’éducation selon Montaigne Quel est le but de l’éducation telle que la conçoit Montaigne ? Former le jugement et l’esprit critique En va-t-il de même pour Rabelais ? Reportez-vous à la lettre de Gargantua à Pantagruel (second document du point I). Non. Rabelais vise une éducation encyclopédique : savoir tout sur tout Montaigne : apprendre à réfléchir et développer la pensée Rabelais : accumuler des connaissances IV. Et nous ?

l'autre. C'est elle qui fait de Don Juan un marginal et un homme traqué. L'humanité accomplie se signale au contraire par une attention à l'autre et par un usage raffiné de la parole, comme on le voit dans Gargantua : le discours d'Eudémon, la lettre de Grandgousier, la harangue d Ulrich Gallet, le discours que Gargantua adresse aux vaincus... On peut entretenir au contraire une aversion légitime à l'égard des comportements démesurés : « Un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature » (Dom

de culture que les poètes réalisent en créant des œuvres fondées sur l’imitation, l’éducation des enfants est un autre moyen de le réaliser. Pour les humanistes, éduquer ce sera donc rendre apte à comprendre les textes de l’Antiquité. Les « belles lettres » seront à la base des « humanités ». En elles se trouvent les valeurs fondamentales que l’enfant doit méditer et faire siennes. Les études littéraires ne s’opposent pas à d’autre types de connaissances. Il s’agit d’atteindre à travers les textes

intellectuelle humaniste, la culture ancienne scolastique et la nouvelle culture humaniste. Mais échec dû à l’intransigeance des autorités religieuses. Va-t-il se soumettre ou franchir le pas ? 3)une révolution humaniste personnelle : le médecin et le lettré a)Le médecin Rabelais choisit l’humanisme. Il renonce à la carrière monastique et entame des études de médecine. Discipline « sulfureuse » : en pleine expansion, science qui a rapport avec le corps, avec la santé et avec la mort (donc qui est