Lettres Persanes Ci

la raison» Diderot. Les Lumières est un courant intellectuel caractérisé par des idées qui expliquent le monde et la société grâce à la raison (celle-ci désigne la capacité de penser qui repose sur le calcul et qui permet de reconnaître le vrai du faux) et la science. Elles doivent permettre à l’Homme de trouver la liberté et le bonheur. Ceux-ci font parties des idées essentielles des Lumières. Les philosophes des Lumières sont des savants qui réfléchissent sur l’homme et la société avec leur raison

l’exception française. Il s’agit d’une personne qui porte la voie de l’idéal et de l’humanisme sur la scène politique. Un écrivain engagé, qui se penche sur la société de son temps avec un regard critique. On pourra citer Montesquieu avec les Lettres persanes (1721), Voltaire avec Candide (1759) ou lors de l’affaire Calas (1762) ou encore Zola dans le cadre de l’affaire Dreyfus (1894-1906). L’intellectuel devient un vecteur du changement politique mais aussi social. Cela est illustré par Simone de

«citoyens du monde». Ils croient à l’universalité de la raison et combattent des préjugés nationaux. Par exemple, Voltaire qui tend à ridiculiser la fierté des français ou Montesquieu qui fait une critique sociale et politique aux français dans « Les lettres persanes ». 2. VOLTAIRE 3.3. Petit repère biographique Un des plus grands écrivains français. Dramaturge, philosophe, historien et moraliste né à Paris en 1694 dans un milieu bourgeois aisé et traditionnellement janséniste, il s’est

sa nature même et aide-t-il à mieux la comprendre ? Pour répondre à ces interrogations, il faut considérer d’abord les limites d’une théorie de la littérature comme pure production, et les contradictions insurmontables sur lesquelles celle-ci débouche inévitablement. Les réflexions bien connues présentées par Marx au sujet de la littérature et de l’art grec dans un fragment de son INTRODUCTION A LA CRITIQUE DE L’ECONOMIE POLITIQUE sont à cet égard symptomatiques. “La difficulté

mettant en scène des savants aux noms ridicules et marquant le lecteur par une chute ironique. En plus d'être agréable tout en dégageant une vérité sérieuse, la fiction permet une meilleure compréhension des idées de l'auteur. En effet, celles-ci sont présentées de manière imagée, ancrées dans le réel, et les notions abstraites prennent une dimension concrète. Tout d'abord, à travers un récit imaginaire le lecteur assiste à une description vivante et saisissante d'une situation illustrant le

mais il est considéré comme un sous genre face au théâtre . Le roman apparait souvent comme invraisemblable . L'église ira même jusqu’à dire qu'il s'agit de la vermine de la littérature et pourtant on écrit de plus en plus de romans ( ex : les lettres portugaises qui est un roman épistolaire de Guilleragues , il ne s'affiche pas en tant qu'auteur ) . Au XVII vont apparaitre différents types de romans qui vont coexister , mais là encore on considére que ça n'est pas une littérature sérieuse

nécessaire comme celui de Hugo contre la peine de mort (Le dernier jour d’un condamné) b) Cet engagement peut d’ailleurs avoir plusieurs objets : engagement politique (Cendrars, La main coupée, Malraux et l’Espoir), religieux, philosophique comme les Lettres persanes de Montesquieu, ou même littéraire. A partir du moment où le romancier s’engage pour une cause ou contre certaines pratiques, il semble patent qu’il a quelque chose à dire avant même que de savoir comment il va le dire. c) Le roman à thèse, ou

l’ethnocentrisme. Au XVIIIe siècle, le siècle des Lumières, le succès des récits de voyage se confirme et donne lieu à des créations littéraires toujours divertissantes et de plus en plus critiques : les Lettres persanes de Montesquieu raconte ainsi le voyage de deux Persans, Uzbek et Rica, qui, au cours de leur voyage, parviennent à Paris ; ce roman épistolaire met en scène le regard du Naïf, ou de l’Ingénu, qui sera beaucoup exploité en ces temps de censure, et qui donne à

s'intéresser à l'influence des Lumière sur ces lieux de culture. DÉVELOPPEMENT : Plan : I. Les habitués des Cafés et des Tavernes : A. Mixité sociale ... Depuis la mise en place du café Procope par l’italien Francisco Procope en 1686, ceux-ci ne cessent de se démultiplier. En effet, Louis Sébastien Lemercier en recense dans notre extrait, aux premières lignes entre 600 et 700, comme nous pouvons le citer : « On en compte entre 600 et 700. » Néanmoins, à la fin du XVIIIe siècle, ces nombreux

publications[1]. Malgré la critique, les résultats de vantes montrent le succès évident du sentimental aussi bien que du roman épistolaire. Dès lors, pour réussir, un ou une auteur de l’époque devait suivre la recette du succès : prendre le langage des lettres qui s’épouse au sentiment, tout en y mêlant un brin d’exotisme, une cuillérée de critique sociale, politique et ecclésiastique et un soupçon de philosophie, à faire revenir dans l’Histoire et à servir tout chaud au public affamé… I.II. Au sein de