Lieux Réels Dans Germinal

développer l'histoire dans un cadre réaliste. Zola, par exemple, s'inspire des conditions de travail terrible des mineurs où des accidents causaient des décès et des handicaps suite à des éboulements ou à des explosions. Ces faits sont notables dans Germinal où l'auteur décrit le père Maheu supplicié durant sa besogne, où Zachary, fils ainé de la famille Maheu, perd la vie suite à une explosion, où Jeanlin Maheu devient handicapé à vie suite à la perte de sa jambe dans un éboulement lié à un boisage

ses filles embourgeoisées par leur mariage. Enfin le phénomène totalement nouveau de l'industrialisation, loin de les rebuter, inspire les artistes : Monet peint des gares, des usines, des bateaux à vapeur, tandis que Zola écrit La Bête humaine, Germinal, L'Assommoir. Le récit réaliste est donc bien ce "miroir promené en bord de route" dont parle Stendhal. Mais comment le rendre le plus vraisemblable possible ? Les écrivains disposent de plusieurs moyens. Le premier de ces outils consiste

développer l’histoire dans un cadre réaliste. Zola par exemple s’inspire des conditions de travail terrible des mineurs où des accidents causaient des décès et des handicaps suite à des éboulements ou à des explosions. Ces faits sont notables dans Germinal où l’auteur décrit Maheu supplicié par les quatre éléments durant sa besogne, où Zachary, fils ainé de la famille Maheu, perd la vie suite à une explosion, où Jeanlin Maheu devient handicapé à vie suite à la perte de sa jambe dans un éboulement lié

descriptions sont si riches et détaillées que, pour peu que l’on connaisse le lieu de l’action, l’on s’y croirait. Car les lieux décrits dans les œuvres réalistes existent. Ainsi, le mariage du Baron Georges Du Roy, personnage principal de Bel-Ami (1885) de Maupassant, a lieu à l’église de la Madeleine, située en face de la chambre des députés, à Paris. Quant à Germinal (1885) de Zola, l’action prend place dans les corons du nord de la France. De plus, pour bien ancrer leur récit dans le réel

l'accrochage où ils descendaient, mais sans un arrêt, toujours affamé, de boyaux géants capables de digérer un peuple. Cela s'emplissait, s'emplissait encore, et les ténèbres restaient mortes, la cage montait du vide dans le même silence vorace. ZOLA, Germinal (1885) « Les Halles Baltard à Paris » - Florent voit s’éveiller les Halles, lieu de toutes les débauches et de tous les excès… Le cadran lumineux de Saint-Eustache pâlissait, agonisait, pareil à une veilleuse surprise par le matin. Chez les marchands

L’extrait que nous étudions là est l’incipit de Germinal, chef-d’œuvre d’Emile Zola, 13e de la fresque romanesque des Rougon-Macquart. Il déploie à travers le personnage principal, Etienne Lantier, une multitude de lieux qui constitueront l’espace du récit. Cet espace qui fera l’objet de notre commentaire est en effet largement décrit dans l’incipit. Pour l’étudier, nous nous proposons de suivre la démarche présentée par Jean-Pierre Goldenstein dans son ouvrage intitulé Pour lire le roman, et qui

caractérisés par les normes qui les définissent et parmi lesquels se trouvent des auteurs aux styles tout aussi variés. Toutefois, la notion de l’histoire ne perd pas son sens, c’est-à-dire un récit portant sur l’évolution d’évènements ou personnages réels ou imaginaires, et n’obéissant à aucune règle fixe. Ceci peut donc laisser penser à une sorte de liberté exercée par l’auteur dans la construction de la fin de son histoire : soit une fin calculée, préméditée depuis le début, ou devinée par le lecteur ;

situations. Thèse : Certes, les auteurs réalistes et naturalistes tentent de plusieurs façons de reproduire exactement le réel dans leurs romans. Tout d'abord, les écrivains réalistes et naturalistes écrivent leurs romans sur la base de faits réels. Les auteurs s'inspirent de sujets sociaux dont une partie est considérée comme tabou à leur époque. Certains sujets sont régulièrement abordés. Il s'agit, notamment, de l'adultère et de la prostitution. De nombreux romanciers comme Emile Zola dans

Un roman est un récit de fiction en prose, relativement long qui présente comme réels des personnages dont il rapporte les aventures, décrit le milieu social et la psychologie. Ainsi, de nombreux genres romanesques se sont développés, certains, comme le réalisme ou le naturalisme, cherchant plus à montrer la réalité que d’autres. Cependant, puisque par définition un roman doit être un récit de fiction, la volonté de vérité peut avoir des limites, et Emile Zola l’admet dans une lettre envoyée à

I/ Certes le roman n’est qu’une œuvre de pure imagination : 1) Personnages trop caricaturaux pour être réels (Dans Candide de Voltaire, Le Professeur Pangloss) 2) Roman d’héroic fantasy ( Actes héroïques. + Merveilleux 3) cadres spatio-temporels fictifs (science fiction). 4) Roman Fantastique (Pas d’explication plausible). (Le Horla, Maupassant). II/ Mais n’y a-t-il pas une part de vérité, de réalisme ? 1) Roman d’éducation. 2) Personnages ayant vraiment existé