Ligue des patriotes

celui de Déroulède; dans la petite pièce aux graines, ceux de Guérin et du général Mercier » Paul Déroulède (1846-1914) : « poète », « romancier » et militant nationaliste qui défend un nationalisme intransigeant et revanchard. Il fonde Ligue des patriotes en 1882 à travers laquelle il anime une passion pour la revanche sur l'Allemagne : il estime que jamais les colonies ne pourraient offrir une compensation à la perte de l'Alsace-Lorraine et c'est dans ce sens qu'il répond au colonialiste Jules

judiciaire et débouche sur une grave crise politique, opposant violemment les Français et coupant en deux la famille républicaine. D’un côté : partisans de la révision du procès (surtout à gauche = socialistes et radicaux se rassemblent autour de La Ligue des Droits de l’Homme) qui défendent les droits de l’individu au nom de la vérité et de la justice contre le tenants de la raison d’Etat. De l’autre côté : adversaires traditionnels de la République (monarchistes et catholiques font bloc avec les républicains

dans mouvements de gauche Ligue antisémite de Jules Guérin, Ligue des Patriotes de Déroulède ou Ligue de la Patrie Française de M.Barrès Le 13 janvier 1898, Emile Zola écrit un article dans le journal de Clemenceau « l’Aurore » (doc4p153). La notion d’intellectuel engagé apparaît avec Zola et d’autres Charles Péguy, Jean Jaurès ou Lucien Herr (tous normaliens) Pendant le procès Zola les mouvements de la droite nationaliste mobilisent dans la rue à tel point qu’une Ligue des Droits de l’Homme se

heureux de pouvoir critiquer les modérés au pouvoir : socialistes et radicaux (Jaurès, Clemenceau…) intervention d’intellectuels dans la vie politique (Zola, Péguy, Anatole France..) → défenseurs de l’individu face à la raison d’Etat → fondent la ligue française pour la défense des droits de l’homme les Anti-Dreyfusards convaincus de la culpabilité de Dreyfus, ou défenseurs du pouvoir, de l’armée et des valeurs traditionnelles : monarchistes, nationalistes antisémites hiérarchie catholique intellectuels

intellectuels qui s'engagent pour s'opposer à une révision du procès de Dreyfus ? Barrès, Drumont, Coppée 4. Par quels moyens les uns et les autres s'engagent-ils ? Donner un exemple pour chaque camp. formation de « Ligue » Ligue des Droits de l’Homme Ligue des patriotes, Ligue de la patrie française L’antisémitisme en France au XIXème siècle 1. Quels sont les deux formes que revêt l'antisémitisme ? l’antisémitisme catholique et conservateur l’antisémitisme socio-économique 2. Quels

radicaux anti-opportunistes, monarchistes (le finance, voit en lui le « bélier contre la république »), bonapartistes (pouvoir fort et personnalisé), ligue des patriotes (militarisme). Eté 1889 : gouvernement réagit fermement : (modification du mode de scrutin, menace de traduire Boulanger devant la haute cour, dissolution de le ligue des patriotes). L’exposition universelle (Tour Eiffel, fée électricité) et la célébration du centenaire de la révolution détournent les esprits et raffermissent le

d'éclats qui correspondent au visage qu'il veut donner : le Républicain, le patriote revanchard, l'anticléricaliste. • Le Républicain : Il veut républicaniser l'armée. Il chasse de l'armée son protecteur le duc d'Aumale, il se bat en duel avec un sénateur pour le mal qu'il a fait à ses protecteurs. • L'anticléricaliste : Il va imposer le service militaire aux ecclésiastiques « Les curés, sac au dos » • Le patriote : Lors de l'affaire Schnæbelé où un policier est attiré en Allemagne puis

de l'Église et réclament la révision du procès au nom du respect du droit et de la vérité. Défenseurs d'une idéologie rationaliste, les dreyfusards sont nombreux chez les professeurs, les avocats, les instituteurs, les médecins. Rassemblés dans la Ligue des droits de l'homme, fondée en février 1898, ils sont peu à peu rejoints par une partie de la gauche radicale ou socialiste (menée par Jean Jaurès), attachée à la laïcité et antimilitariste. B)Les Anti-Dreyfusards Les Anti-Dreyfusards privilégient

procès en révision de Dreyfus, que celui-ci soit innocent ou pas ! Ceux-ci ne voient en Dreyfus qu'un espion et un traître qui, par ses origines juives et bourgeoises, menace l'intégrité. Les "antidreyfusards" sont regroupés au sein de la "ligue des patriotes" créé par le nationaliste Paul Déroulède, et se tiennent prêt à renverser le régime en appelant l'armée à se révolter. Parmi les journalistes et les intellectuels, Maurice Barrès est l'un des principaux antidreyfusards. Son engagement antisémite

s’efforcera de créer une synthèse du socialisme et du nationalisme :ce que Barrès appelle le ‘socialisme nationaliste’ » Barrès dirige la revue nationaliste La Cocarde de septembre 1894 à mars 1895. Il adhére ensuite à la Ligue de la patrie française en 1899 puis à la Ligue des patriotes de Paul Déroulède. Le second axe est résumé par l'expression « La terre et les morts » qu'approfondissent les trois volumes du Roman de l'énergie nationale : Les Déracinés (1897), L'Appel au soldat (1900) et Leurs Figures (1902)