Linguistique De L énonciation

même l’interlocuteur est nous même. Dès qu’on dit « je » on est dans l’interlocution Remarque : Il ne faut pas confondre discours et oralité. • Ex. : quand on écrit une lettre à quelqu’un, c’est un discours, au sens linguistique du terme. Le discours prend une forme écrite dans ce cas. • Rien à voir avec réciter un discours Le récit par différence c’est un énoncé qui se distingue par l’emploi de la 3ème personne Pourquoi faire cette distinction :

narratologie étaient fascinés par le modèle linguistique élaboré par Saussure qui montre son intérêt pour la langue narrative plutôt que pour la parole narrative ; ce dernier pense que « la linguistique n’a pour unique et véritable objet que la langue envisagée en elle-même et pour elle-même », c'est-à-dire qu’elle n’est pas comparable et qu’elle est indépendante ; c’est pour cela que la narratologie tente d’être objective et rigoureuse tel que la linguistique structurale. Les narratologues ont avant

(1986), et mes propres textes (par exemple, GIRIN, 1982b), ainsi que quelques travaux publiés en anglais après 1986, comme 3 celui de CLEGG (1987). A quelques unités près, le compte y est : quelques classeurs... Une science, que l’on appelle la linguistique - mais il vaudrait mieux, aujourd’hui, parler d’un ensemble de disciplines, englobées sous le la désignation “sciences du langage” -, explore depuis longtemps la question du langage. Partant du même constat que celui que l’on vient de faire, Maurice

orateur ou locuteur, sur un sujet déterminé, dit en public, et en particulier lors d'une occasion spéciale. Le linguiste français, Emile Benveniste défini le discours comme "toute énonciation supposant un locuteur et un auditeur et chez le premier l’intention d’influencer l’autre en quelque manière" (Problèmes de linguistique générale, 1, 1966, Paris, Gallimard. p.242). De ces définitions, je note qu’un discours se construit autour de deux axes. Le premier : le message. Le second : l’orateur. Pour faire

connaissance scientifique (Lanson). Le dvlpt des sciences du langage a permis de dépasser cette définition trop générale en prenant en compte la nature particulière de la communication littéraire (Jakobson). Ds cette perspective, la spécificité linguistique de la litté par rapport aux autres arts est de constituer un signifiant second (Barthes). "Œuvre seconde", le discours littéraire peut ainsi dénoncer les représentations idéologiques que véhiculent le langage ordinaire (Macherey). Mettant l'accent

II. Le théâtre ne donne bien souvent du réel qu’une sorte de grossissement permettant à la fois le divertissement mais aussi la transmission didactique au spectateur d’une morale exemplaire. Le langage théâtral, qu’il soit corporel ou linguistique, est emblématique de ce grossissement. Tout se passe en effet au théâtre comme si les mots devaient nécessairement dire plus que ce qu’ils auraient dû exprimer dans la réalité. Ainsi ce langage typique, singulier, serait comme stéréotypé, conduit

et réaliste | |Objectifs méthodologiques et |-Le schéma narratif | |linguistiques |-Les valeurs des temps du passé (passé simple et imparfait) | | |-Le rythme du récit

n’obéirait-il qu’à un « système de places »,3 à un ordre manifesté qui affecte des places observables en surface ? Quant à l’ordre des choses,4 tout à la fois multiple et complexe, peut-il être pertinent à qui considère les mots, pris comme signes linguistiques ou unités de communication ? C’est en effet l’ordre pris à la fois comme instruction et disposition qui nous retiendra ici, l’ordre des mots, l’ordre des choses et l’ordre du discours. La définition des mots composés, « qui s’écrivent en deux

FIN DU COURS SUR LE LANGAGE. III) Le pouvoir des mots. 1) Le langage comme accès à la vérité. Texte de Nietzsche p 216. Nietzsche nous met en garde contre une confiance aveugle dans les mots. Ils désignent arbitrairement les choses et leur énonciation ne peut encore dire quelque chose de ce qui est réellement. Le mot émerge de façon : -subjective. Par exemple dire qu' »une pierre est dure » : on a choisi ce mot pour désigner cette perception de la pierre que Nietzsche renvoie à une « excitation

Lisle, qui dans ses Poèmes antiques (1852) et ses Poèmes barbares (1862) s’essaie à une approche scientifique d’une histoire morte ou lointaine ; mobilisant les apports des nouvelles sciences en plein essor, comme l’histoire, l’archéologie, la linguistique, il espère réconcilier « l’Art et la Science ». La jeune école qui se réunit autour de lui regroupe des poètes divers, notamment Heredia. S’y adjoignent parfois aussi des « modernes » : Baudelaire, Verlaine ou Mallarmé. II- Principes