L'inquiétante étrangeté

plan, en cour d’assises, à messieurs les jurés. C’était, à mesure qu’elle allait, des jardinets mortuaires, des bâtisses de guingois, des architectures ignobles, de grandes portes cochères moisies, des palissades enfermant dans un terrain vague l’inquiétante blancheur des pierres la nuit, des angles de bâtisses aux puanteurs salpêtrées, des murs salis d’affiches honteuses et de lambeaux d’annonces déchirées où la publicité pourrie était comme une lèpre. De temps en temps, à un brusque tournant, des

plan, en cour d'assises, à messieurs les jurés. C'était, à mesure qu'elle allait, des jardinets mortuaires, des bâtisses de guingois, des architectures ignobles, de grandes portes cochères moisies, des palissades enfermant dans un terrain vague l'inquiétante blancheur des pierres la nuit, des angles de bâtisses aux puanteurs salpêtrées, des murs salis d'affiches honteuses et de lambeaux d'annonces déchirées où la publicité pourrie était comme une lèpre. De temps en temps, à un brusque tournant, des

d’accoudoir, le visage empreint d’une béatitude guerrière d’autant plus facile à imaginer qu’il la traîna devant nous durant une charge de temps. Quand Joseph, rassuré par la proximité des falaises de Case-Pilote, posa les rames pour l’interroger sur l’inquiétante rencontre, Iréné lui répondu avec emphase : Mon fi, dans les temps qui viennent tu vas voir un sacré-bel combat, il y a dans la rade un méchant requin venu pour nous manger… Et le disant, il en tremblait comme moi je tremble de cette anticipation

3) et « s’effacent » (l. 4) le suggèrent. Les personnages de George Segal représentent l’homme en général, universel, pétrifié dans son quotidien banal, voire absurde. Les personnages de plâtre, figés (presque fossilisés) dans une « inquiétante étrangeté* », hantent un espace ordinairement dévolu aux rencontres et aux échanges : des bancs publics au pied d’un immeuble. Nulle osmose culturelle ici, mais une absence de communication et d’échange, la froideur, la tristesse et la mort. Ces moulages

de l’image, l’apparence d’une apparence cette fois sans autre fondement que celui de la préstructuration de la perception, sur le modèle de la sensation oculaire principalement186. FP-1885, 34 [246] Fragment qui préfigure une analyse de l’inquiétante étrangeté qu’on retrouve chez Freud. 186 FP-1876, 21 [38]. « Son de cloche, la lumière d’or par la fenêtre, rêve. Raison à postériori du rêve tout en considérant [comme] la sensation du globe oculaire. L’idée de la logique du rêve semble naître dans

l'hypothèse de l'inconscient, est-ce immoral? Admettre l'existence de l'inconscient est-ce rendre vain tout effort de lucidité a l'égard de soi même ? (Inconscient) Qu'est ce que le Moi, le Surmoi, le Je, le Ça ? Montrez comment Freud montre dans "l'inquiétante étrangeté" comment la psychanalyse a produit la troisième grande blessure narcissique de l'humanité? (Inconscient) Admettre l'existence de l'inconscient est-ce rendre vain tout effort de lucidité a l'égard d'autrui ? Texte de Freud sur l'inconscient

Paris le contemplait et l’enviait. » Ce pouvoir de séduction peut aussi être exercé par des personnages inquiétants qui fascinent par leur marginalité, comme la « gitanilla » Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours Carmen, ou leur étrangeté. C’est le cas des femmes fatales que Barbey d’Aurevilly met en scène dans les six nouvelles des Diaboliques, en particulier la flamboyante et fascinante courtisane de La Vengeance d’une femme, comparée à « la reine de Saba » et dont « la robe d’or

Paris le contemplait et l’enviait. » Ce pouvoir de séduction peut aussi être exercé par des personnages inquiétants qui fascinent par leur marginalité, comme la « gitanilla » Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours Carmen, ou leur étrangeté. C’est le cas des femmes fatales que Barbey d’Aurevilly met en scène dans les six nouvelles des Diaboliques, en particulier la flamboyante et fascinante courtisane de La Vengeance d’une femme, comparée à « la reine de Saba » et dont « la robe d’or

vaut comme explication de l’amour - les éléments d’une analyse clinique (narcissisme, mélancolie, sadisme) 3) Les axes à retenir (qui permettraient de structurer un commentaire composé) Le renouvellement de la forme du conte (dans le sens de l’inquiétante étrangeté) La duplicité du style : l’incantation mélancolique et le travail de sape de l’ironie L’ambivalence de la « malédiction » lunaire : une définition possible (pathologique) de l’état amoureux et / ou de l’inspiration poétique INTRODUCTION

Paris le contemplait et l’enviait. » Ce pouvoir de séduction peut aussi être exercé par des personnages inquiétants qui fascinent par leur marginalité, comme la « gitanilla » Le personnage de roman, du XVIIe siècle à nos jours Carmen, ou leur étrangeté. C’est le cas des femmes fatales que Barbey d’Aurevilly met en scène dans les six nouvelles des Diaboliques, en particulier la flamboyante et fascinante courtisane de La Vengeance d’une femme, comparée à « la reine de Saba » et dont « la robe d’or