L'inquiétante étrangeté

l’enfant de prendre de la distance avec le handicap de son frère ou de sa sœur. Cela peut être un moyen de se protéger de l’inquiétante différence car « si cette « bizarrerie » devient trop angoissante, l’enfant peut en venir à occuper une place de parent vis-à-vis de ce pair ».[69] Dans la position verticale, l’enfant n’a plus à s’identifier à ce frère, cette sœur qui dans son étrangeté peut représenter une menace, voire un danger. Régine SCELLES explique également que « les frères et sœurs transforment

traversée par le clinicien). Le positionnement du clinicien implique la mise en œuvre d’une étrangeté (Fédida préfère dire « étrangèreté »). Pour qu’un sujet accède à la singularité de son expérience, à la particularité de son être, il convient qu’il en fasse l’épreuve dans la rencontre clinique, être étranger au clinicien, l’accepter permet, peut permettre de reconnaître puis d’accepter, de faire avec sa propre étrangeté. Ce qui dans le symptôme et la souffrance qu’il véhicule était tenu à l’écart ou bien

traversée par le clinicien). Le positionnement du clinicien implique la mise en œuvre d’une étrangeté (Fédida préfère dire « étrangèreté »). Pour qu’un sujet accède à la singularité de son expérience, à la particularité de son être, il convient qu’il en fasse l’épreuve dans la rencontre clinique, être étranger au clinicien, l’accepter permet, peut permettre de reconnaître puis d’accepter, de faire avec sa propre étrangeté. Ce qui dans le symptôme et la souffrance qu’il véhicule était tenu à l’écart ou bien

scène des phénomènes surnaturels (et des créatures à l'avenant : vampires, fantômes, loup-garous et autres monstres). Le roman d'horreur cherche à susciter chez le lecteur l'angoisse et l'effroi, ou à tout le moins à le mettre mal à l'aise (l'inquiétante étrangeté par laquelle on a parfois cherché à définir le fantastique est ici exacerbée). Le roman d'horreur étant considéré comme un sous-genre du roman fantastique ou les deux genres étant assimilés suivant les pays, beaucoup d'auteurs et de romans

Perversion, Coll. «Bibliothèque de psychanalyse». Trad. de l'allemand sous la direction de Jean Laplanche, Paris, PUF, 1985,306 p. ____, Cinq leçons sur la psychanalyse, Coll. «Petite bibliothèque Payot». Paris, Payot, 1966, 157 p. ____, L'inquiétante étrangeté et autres essais, Coll. «Folio/essais». Paris, Gallimard, 1985, 342 p. ---- ,Abrégé de psychanalyse, Coll. «Bibliothèque de psychanalyse». Paris, Presses Universitaires de France, 1949, 84 p. Jeffrey, Denis, Jouissance du sacré : religion

Perversion, Coll. «Bibliothèque de psychanalyse». Trad. de l'allemand sous la direction de Jean Laplanche, Paris, PUF, 1985,306 p. ____, Cinq leçons sur la psychanalyse, Coll. «Petite bibliothèque Payot». Paris, Payot, 1966, 157 p. ____, L'inquiétante étrangeté et autres essais, Coll. «Folio/essais». Paris, Gallimard, 1985, 342 p. ,Abrégé de psychanalyse, Coll. «Bibliothèque de psychanalyse». Paris, Presses Universitaires de France, 1949, 84 p. Jeffrey, Denis, Jouissance du sacré : religion et

provocation sont omniprésentes, au même titre que l'humour : la mort prend des gants (de caoutchouc !) pour négocier avec les humains. Le rôle d'Heurtebise est souligné par l'inévitable jeu de mots sur le vol, dont Eurydice évoque incidemment l'inquiétante polysémie : «Je n'aime pas les fournisseurs qui volent», dit-elle avec une méfiance toute prémonitoire ! Ainsi le destin pathétique d'Orphée est-il largement compensé par le comique de situation, le visage familier de la mort, l'intimité de la

d’entièrement, de fondamentalement différent de la représentation ». Différent ca veut dire qu’on ne sait pas de quoi il s’agit mais on fait intervenir un jeu de différenciation dans l’être = sentiment radical d’étrangeté = ce que Freud appellera « l’inquiétante étrangeté » qui suspend la familiarité. Le monde est inquiétant, il n’est plus objectif. ( « Toutes ses formes et lois nous seront aussi nécessairement et absolument étrangère et que par suite nous n’y parviendrons pas en partant de la représentation

les jeux de miroir ont également quelque chose de fascinant, une fascination que Daniel Bougnoux rapproche de « l’inquiétante étrangeté » : « L’effet sidérant de ces coups de miroirs est d’enfreindre la causalité, la linéarité temporelle ou les distinctions spatiales entre dehors et dedans, contenant et contenu »2, écrit-il. Cette tension entre deux pôles, le pédagogique et l’inquiétant, est tout bénéfice pour le chercheur : à la fois informatif et jouissif. Certes, la presse écrite, et les médias

16 PRÉAMBULE Qu’est ce qui peut inciter un psychanalyste à s’intéresser à la question des psychoses ? Est-ce que cela pourrait être dû à une forme de compassion ? Ou bien une attirance par l’intrigue d’un esprit qui se manifeste par son étrangeté même ? Est-ce une inquiétude une angoisse ? Après tout, qu’est-ce qui nous assure que l’on n’est pas fou ? D’accord, Lacan nous dit « n’est pas fou qui veut » 1 . Mais n’est-ce pas une inquiétude tel-00690335, version 1 - 23 Apr 2012 que l’on entend