Logiques Marchande Et Non Marchande

conceptions différentes des liaisons économiques, et même en réalité deux logiques économiques différentes. La microéconomie est inscrite dans la logique des marchés. Les agents sont indépendants dans leurs décisions. Celles-ci sont prises à partir de calculs rationnels prenant en compte les objectifs et les contraintes. La rencontre des décisions se fait sur des marchés. La macroéconomie est construite comme une logique de circuit, c’est-à-dire en désignant des pôles et en établissant des flux

entre le don et l’échange, chacun excluant l’autre. Assez paradoxalement, le don, au même titre que la guerre, le pillage, la violence, la fraude ou encore l’exploitation, serait une figure du refus de l’échange. Car, donner reviendrait à refuser la logique de l’échange fondée sur la réciprocité, le « donnant-donnant », le partage du gain. Dès lors, il est difficile de concevoir les motivations qui peuvent nous pousser à donner gratuitement. On ne peut pas dire que la principale motivation du donneur

du travail. L’un des tenants est Immanuel Wallerstein, notamment dans son ouvrage Le système monde du 15ème siècle à nos jours. Il fait de la naissance du capitalisme marchand la cause éco du développement de l’Etat. Il s’attache à montrer d’abord comment l’ouverture des océans et l’apparition consécutive du capitalisme marchand ont été à l’origine de la formation d’un système éco international. Ce système dépasserait très largement le territoire euro et son centre se serait très tôt stabilisé dans

hommes » à échanger, et que c′est de l′intérêt individuel qui naîtrait l′intérêt des autres. 1) Questions sur la nature de l′échange Pour Karl POLANYI il y a une diversité des formes sociales de l′échange. Selon lui, l′échange n′est pas uniquement marchand. On pourra trouver 3 grands types d′échanges dans une société : • la réciprocité : l′idée est que dans cette forme d′échange il va y avoir des obligations réciproques. L′échange est quelque chose qui est codifié et qui va générer à des obligations

in opérationnelle puisque le propre de toute définition est d’exclure ce qui n’en relève pas et l’économie se heurte à l’absence de cette détermination. Les définitions substantives proposent quant à elles de définir l’économie par son contenu, et non pas par sa forme en essayant de préciser l’objet auquel s’applique le comportement rationnel. La définition que Say donne de l’économie est un exemple typique de définition substantive : « L’économie politique nous enseigne comment les richesses sont

Rapports marchands et ordre social 1) La logique marchande s'introduit de plus en plus dans la sphère familiale Il y a 30 ans, toutes sortes de tâches quotidienne dans la sphères familiale se faisaient par les individus de cette famille et ne demandaient aucune aide extérieure pour cela. L'individu était alors responsable de ses choix et actions et avait son propre rôle au sein de la famille. Pour illustrer cela, le meilleur exemple est la femme, bien connu pour s'occuper le plus souvent des

l’échange est quelque chose qui ressort de la nature humaine (propre à l’homme). Il propose que ce soit l’échange qui distinguerait l’Homme de l’animal. [Essai sur la nature et les causes de la richesse des nations] L’échange est spontané donc non produit et est propre à l’Homme Emile Durkheim publie sa thèse De la division du travail social ou dans cet ouvrage critique la thèse de Smith. Son argument principal est que la division du travail ne peut se justifier

compte à partir de 1976 du secteur non marchand et les comptes satellites. Pour autant, les uns et les autres relèvent, peu ou prou, d’une même logique : la conception productive et marchande de la richesse. Par exemple, le compte de la protection sociale est essentiellement une liste de dépenses, conformément à la notion de coûts. C’est pourquoi il faut en revenir aux fondements mêmes de cette conception qui tourne autour du « travailleur-producteur-consommateur marchand » prônée par les économistes classiques

vous centrerez sur la période 1780 – 1850 Introduction difficile de relier à l'actualité pour démarrer l'introduction solution la plus simple est de mettre en relation les trois éléments clés du sujet : Révolution Industrielle – capitalisme – logique libérale ; il faut préciser le sens de l'expression "capitalisme libéral" et réfléchir à ce que l'on met derrière le verbe "associer"  on peut par exemple souligner que la Révolution Industrielle représente une inflexion significative dans la

apparaît à nombre de commentateurs comme la conséquence de l’application de la logique marchande à toutes les sphères de la vie économique et sociale. Au marché autorégulateur facteur d’harmonie, on oppose donc l’anarchie du capitalisme et la destruction du lien social. C’est que l’on est passé du marché, comme technique parmi d’autres d’organisation des échanges, à l’économie de marché, dans laquelle la régulation marchande joue un rôle central. Et de l’économie de marché on est passé au capitalisme