Logis seigneurial

et les angles des fenêtres, et, sans un mince filet de fumée qui sortait d'un tuyau de briques et se tortillait en vrille comme dans ces dessins de maisons que les écoliers griffonnent sur la marge de leurs livres de classe, on aurait pu croire le logis inhabité : maigre devait être la cuisine qui se préparait à ce foyer, car un soudard avec sa pipe eût produit des flocons plus épais. C'était le seul signe de vie que donnât la maison, comme ces mourants dont l'existence ne se révèle que par la vapeur

et les angles des fenêtres, et, sans un mince filet de fumée qui sortait d'un tuyau de briques et se tortillait en vrille comme dans ces dessins de maisons que les écoliers griffonnent sur la marge de leurs livres de classe, on aurait pu croire le logis inhabité : maigre devait être la cuisine qui se préparait à ce foyer, car un soudard avec sa pipe eût produit des flocons plus épais. C'était le seul signe de vie que donnât la maison, comme ces mourants dont l'existence ne se révèle que par la vapeur

: sans culture, jachère c'est à dire régulièrement labourée, fumée). Il s’agit des régions proches de Paris, de pôles de croissance, vecteurs du pouvoir, où le roi tend à imposer sa loi. Les bocages, et la polyculture sont dominés par la France seigneuriale. Le sol y est avare, les terres froides et lessivées par la pluie ce qui rend l’agriculture peu évidente, on parle de « mauvais pays », symptômes d’archaïsme divers. On y cultive le seigle, des légumes, du lin, du sarrasin, des fourrages, du blé

Béthune, Saint-Omer, 1895, p. 14, n° 23 (janvier 1214, n. st.) ; p. 14-15, n° 25 (mars 1215, n. st.) ; p. 23, n° 44 (11 juin 20 J.Fr. NIEUS (1225)42, Warneton (1231)43 et Lillers (1231)44. L’acte relatif à Mortagne suggère que ces pairies seigneuriales sont beaucoup plus anciennes que ne le laissent croire ces mentions postérieures à 1200. Des sources tardives font enfin état des pairs de Beuvry (1298)45, Violaines (1307)46 et Épinoy (1391)47, trois petites 1222) ; p. 24-25, n° 47 (novembre

étrangle... C'est pas une vie... - Il y a l'amour, Bardamu ! - Arthur, l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité moi ! que je lui réponds. L.F Céline :Voyage au bout de la nuit ( 1932) Texte 2 -Le maréchal des logis Barousse vient d’être tué, mon colonel, qu’il dit tout d’un trait. -Et alors ? -Il a été tué en allant chercher le fourgon à pain sur la route des Etrapes, mon colonel ! -Et alors ? -Il a été éclaté par un obus ! -Et alors, nom

occidentales, sans éliminer les moines noirs (clunisiens), se peuplèrent alors de moines blancs (cisterciens), d’abord concentrés dans des endroits sauvages et retirés ; ils répudièrent toute entorse à la règle bénédictine, refusèrent les redevances seigneuriales, le travail servile, l’aisance, le confort ; une seule tunique, une coule, une paillasse dans le dortoir commun, un crucifix en fer, une alimentation chiche, une église nue, austère, sans clocher, ni peinture, ni vitrail, ni sculpture (cf. doc

dans le paysage. Les croix* en sont l’exemple le plus probant : elles marquaient l’entrée dans le village, l’emplacement du cimetière, parfois celui de l’église, ou encore la limite d’une juridiction d’établissement ecclésiastique ou de domaine seigneurial. Les croix de 24 carrefour* ou situées au sommet d’un puy (ou peuch*) informaient le voyageur et étaient utiles pour se repérer lorsque la neige cachait le chemin. Au-delà de ces aspects pratiques, les croix étaient aussi des repères dans le

diplômes par lesquels s’exprime la volonté du roi. Doit également conserver les documents (archives). 2e fonction : le Sénéchal, vient du mot Senes calc (vieux serviteur) , il organise les déplacements qui sont considérables du palais, il veille au logis du roi. La suppression de la fonction de maire du palais va lui conférer un rôle très important. Le Connétable : le comte des étables, des écuries et va devenir le chef de la cavalerie. Section 2 : l’administration locale L’histoire de cette gestion

puisqu'elles n'ont pas d'histoire. On voudrait connaître, autrement que par quelques vers de Jean Bouchet, les réunions de lettrés à Fontaine-le- Comte (Vienne) où le bon Tourangeau devisait « au clair matin » près d'une source limpide, avec le maître du logis, « le noble Ardillon », et ses amis, le voyageur Quentin, le cordelier Trojan, le légiste Nicolas Petit. On désirerait surtout un peu de lumière sur saisit livres et papiers. Pierre le et séjour à Ligugé, dont Geoffroy d'Estissac était prieur,

bergers et chantant les charmes de la vie champêtre. Prenant un tour philosophique jusqu’à devenir obscure au Moyen Âge, elle sera ravivée au XVIe siècle, en particulier grâce à Marot. © Groupe Eyrolles 34 « Ha ! Pour manoir déifique et seigneurial, il n’est que le plancher des vaches. » François Rabelais, Quart Livre, XVIII, 1548-1552 Suite de Gargantua, de Pantagruel et du Tiers Livre, le Quart Livre est le récit de la navigation de Pantagruel et de ses compagnons pour aller consulter