Loi de Speenhamland

Thèse de T.R. Malthus (1766-1834) : - Malthus : dangers d’une surpopulation => Essai sur le principe de population (1798). - Réaction aux lois anglaises sur les pauvres => Speenhamland Act de 1795 : revenu d’assistance à la charge des communes initié par W. Godwin - Les ressources alimentaires (loi des rendements décroissants) => une progression arithmétique // population = progression géométrique => décalage entre ressources alimentaires et besoins => pauvreté et misère.

permanente de la productivité, croissance Sociétés avec des valeurs + individualistes mais valeurs collectives ne sont pas délaissées → Coexistence L’ère de la consommation de masse : cette étape est marqué par un accès généralisé à la conso. Loi d’Engels ( statisticien all, 1821-1896) : + le revenu augmente + la part concentrée aux dépenses de 1er nécessité a tendance a baissé au profit de dé »penses nouvelles ( logements, transports, santé, loisir ) → la multiplication des activités éco

Angleterre : En 1601 : Poor law. Cette loi transfère la charge de l’assistance de charité volontaire en taxe locale obligatoire pour la prise en charge des pauvres. La taxe est gérée par des élus locaux. Il y a donc sécularisation. Création de workhouses : lieu d’enfermement avec mise au travail qui avait comme particularité de faire passer les personnes d’un statut de non salariés en salariés en y entrant. But : réguler la main d’œuvre. En 1795 : le Speenhamland act . Mis en place par un juge du

l’horizon indépassable de notre temps ? Les privatisations dans les pays d’Europe de l’Ouest, la déréglementation aux Etats-Unis, les plans d’ajustement structurels dans le Tiers Monde, sont autant d'évolutions dont l'objectif est de soumettre à la “ loi du marché ” des activités qui lui échappaient jusque là. L’explosion des marchés financiers, la marchéisation des changes et l’instabilité qui en découle confirme cette emprise croissante du marché qui est parfois vivement contestée par des mouvements

changements qui sont apparues : «  …avènement du libéralisme économique…, transformé le contrat salarial en statut… ». (p.11) 1. 1 Une invention récente Sous l’ancien Régime c’était l’artisanat qui dominait, mais avec la mise en place de la loi Le chapelier en 1791, qui abolit le système corporatisme on voit apparaître la structure du travail salarié. Dans la nouvelle économie de marché il faut produire plus et faire face à la concurrence. Le travail va donc être assimilé comme une marchandise

oppose aux « vulgaires », c’est-à-dire les auteurs qui prétendent démontrer scientifiquement la supériorité du marché et du mode de production du capitalisme, autrement dit les néoclassiques. Pour KEYNES, un classique est un auteur qui adhère à la loi des débouchés de Jean Baptiste SAY. Il n’existe pas de consensus. Les auteurs classiques apparaissent dès la fin du XVIII°s (Adam SMITH en 1776) jusqu’au milieu du XIX°s (John Stuart MILL en 1848). Différents clivages existent entre les auteurs

incorporé aux moyens de production. C'est cette valeur-travail qui fonde le " prix naturel " des marchandises. Comme chez Cantillon, le prix courant, qui est le prix du marché, peut s'éloigner du prix naturel, mais seulement temporairement, car la loi de l'offre et de la demande le rapproche toujours du prix naturel. " C'est le coût de production qui détermine en définitive le prix des marchandises ". II - Détermination de la valeur du côté de la demande et des besoins : la théorie de la valeur

suggère un monde atemporel (très peu de place à l'Histoire chez Smith) et qui est fortement déterministe (pas de place à l'incertitude). Chez les classiques anglais, ces lois irréfragables conduisent à un pessimisme sur l'avenir de la société : – La loi de la population (Malthus) : La population croit à un rythme plus rapide que l'accroissement des biens de subsistance. – Les rendements décroissants (Ricardo) : Il évoque les rendements de l'agriculture. Face à l'accroissement de la population, les

l’État est nécessaire, car lui seul est légitime pour garantir le respect des libertés individuelles et pour promouvoir le bonheur collectif. Il se doit de prendre les mesures législatives et sociales permettant de maximiser le bonheur total. Ainsi une loi ne doit être jugée « bonne » ou « mauvaise » que sous le rapport de sa capacité à augmenter le plaisir de tous. Il propose donc que l’État : • garantisse un revenu minimum pour tous, protège les biens et les personnes, défende les citoyens des agressions

la recherche de la prospérité des sociétés. Les minima sociaux de l’Etat Providence Français, le projet Beveridge anglais (1942) qui vise à combattre la pauvreté ou, antérieurement le Speenhamland, revenu minimum universel instauré fin XVIII jusqu’à 1834, sont autant de filets de protection. Ainsi, par exemple, la loi du 9 avril 1898 renverse la charge de la preuve au profit de l’employé en matière d’accidents du travail pour le protéger contre les risques de la vie. Cette volonté de lutte contre la