Longues Didascalies

scène mais uniquement par les spectateurs pour ajouter une pointe d’humour (très utilisé en comédie), ou encore le monologue qui est une convention théâtrale, en effet il est assez rare de s’arrêter et de réfléchir à haute voix ! Le monologue est une longue réplique où l’acteur se parle à lui-même, ou au public (comme dans « Electre » de Jean Giraudoux, dans le lamento du jardinier). Dans ces répliques l’action, à l’instar du texte qui prend toute son importance, n’a rarement de place. Le théâtre en

de cette scène d'exposition qui permet de découvrir le climat et les personnages. I- Le décor et les indications scéniques. a) Les détails réalistes souligne la banalité du décor -L'auteur décrit beaucoup le décor -Beaucoup de didascalies destinées au metteur en scène. Ici, on s'aperçoit en effet d'une forte présence de celle-ci. -« petite ville de province » les lieux sont d'un univers familier, moderne. Tous est fait pour être ordinaire, paisible, conviviale -présentation d'une

d'abord accentuées par l'aspect visuel du passage, porté notamment par les décors. Victor Hugo les décrit dans les didascalies présentes au début des actes. Pour les actes IV et V, il ancre l'action dans "une petite chambre somptueuse et sombre" traduisant l'amour secret que Ruy Blas partage avec la Reine mais aussi et surtout le caractère inquiétant de Don Salluste. La didascalie, "Une seule fenêtre à gauche, placée très haut et garnie de barreaux et d'un auvent inférieur, comme les croisées

personnages nous font comprendre l'histoire et les didascalies sont la pour nous faire voir les déplacement des acteurs et leurs intonations lors de leurs répliques. Comme dans Ruy Blas de Molière ou il y a des beaucoup de didascalies «il se tourne brusquement», «Ruy Blas obéit» ou encore dans En attendant Godot : «froissé, froidement», «s'approchant a petits pas aides, les jambes écartées». De plus, les auteurs laissent souvent des didascalies pour le décors comme dans Rhinocéros de Eugène Ionesco

l'action n'est souvent pas précis. Structure de l'extrait : Il y a une importance apportée aux didascalies, elles sont très nombreuses. Elles décrivent la scène et l'arrivée des personnages. Lecture analytique : La première didascalie ou didascalie initiale est très longue. Elle est titrée « décor », on sait donc que ça va être quelque chose d'intéressant. Dans cette première didascalie, on nous présente le cadre spacio temporel, on dispose d'un lieu et d'un temps déterminés, c'est très

Cette quête de la vérité se décompose en deux phases. Premièrement, il apprend qu'il ne s'agit pas de Suzanne puis qu'il s'agit d'un homme. A- Question sur l'identité sexuelle du personnage dans le cabinet L'extrait étudié s'ouvre sur la didascalie propre à la Comtesse qui apparaît «effrayée » puisque, rappelons-le, elle pense que Chérubin est dans son cabinet. Sa peur se reflète aussi à travers les points de suspension que l'on trouve dans sa réplique : « Ecoutez-moi...tranquillement.» Avec

-Deus ex machina : apparition d’un élément inattendu, parfois surnaturel (littéralement « dieu sorti de la machine théâtrale »), qui vient miraculeusement résoudre l’intrigue. On en dénonce parfois le caractère artificiel. -Didascalies internes/externes : les didascalies sont les indicateurs scéniques qui concernent les personnages scéniques qui concernent les personnages, ou le décor de la pièce. Elles sont soit externes (extérieures au dialogue), et souvent inscrites en italiques ou entre parenthèses ;

a choisi cette période car elle signale le déclin de la monarchie espagnole. D'ailleurs Ruy Blas est en écho avec Hernani (fin de la monarchie espagnole / début de la moranchie espagnole avec Charles Quint) :   Dans la première scène, la longue didascalie tout au début de la scène donne toutes les indications pour que le spectateur se trouve dans un palais espagnol :   - palais du roi à Madrid - meubles "dans le goût demi-flamand du temps de Philippe IV" - les vêtements : Salluste est

donne des indications de mise en scène . Les didascalies présentes surtout depuis le XIXème siècle indiquent le décor, les costumes (ex. Ruy BIas, Hugo : longues didascalies, volonté de donner de la couleur locale). Les jeux de scène sont indiqués aussi: ex. Beckett, Fin de partie, dont le texte est surtout composé de didascalies évoquant des jeux de scène. Même dans les œuvres du XVIIème siècle qui comportent peu d'indications scéniques, des didascalies internes donnent des pistes pour des jeux de

coton, Le retour au désert, et depuis le succès du théâtre de Koltès ne s’est pas démenti. Si cette première pièce respecte le plus souvent les impératifs du théâtre classique, en revanche elle surprend par d’autres aspects: ainsi les didascalies prennent beaucoup d’importance et constituent en elle-même une sorte de texte tout à la fois symbolique et poétique. Elles marquent l’entrée dans un monde dont le réalisme n’est qu’une apparence. De quelle manière Koltès joue-t-il avec son lecteur