Lorenzaccio Tragédie

exprimer tout haut ses secrets, ses envies, ses pensées. La présence d'un confident évite les monologues trop longs et les situations fausses où l'acteur donne l'impression de s'adresser directement au public. Ils sont surtout présents dans les tragédies, telle que Oenone, confidente de Phèdre, et dans la comédie avec le valet de Dom Juan, Sganarelle. La parole est avant tout le reflet des idées, le moyen de convaincre. Le théâtre l’utilise donc pour Docere, instruire en Latin, et s’improvise très

talent d'un metteur en scène d'analyser le texte et de le monter avec sa propre perception. De même, les pièces raciniennes limitent les indications sur le comportement des personnages à leur strict minimum : prenons par exemple Bérénice. Dans cette tragédie, à l’acte IV, scène 5, lorsque Titus et Bérénice se déchirent car Titus est partagé entre son devoir d’empereur et l’amour qu’il porte à Bérénice, il n’y a aucune didascalie qui nous indique de quelle manière doit se comporter Bérénice : est-elle

montrer l’amour qu’elle a pour Britannicus pour qu’il survit. Nous remarquons ensuite que le théâtre représente le mal car il met en scène une violence physique notamment avec l’utilisation de crimes de cops ou bien de punitions. En effet dans Lorenzaccio de Musset, Lorenzo veut débarrasser la ville de Florence du Duc de Médicis Alexandre qui est une débauché et qui veut instaurer la république. C’est un conflit politique mais aussi nous remarquons la présence de violence au moment où Lorenzo tue

?   Les personnages du théâtre sont bien éloignés des adolescents d'aujourd'hui. Cependant, ces différences sont-elles si importantes ?   I- Des personnages bien loin de nous                        A- Modes de vie différents • Les héros de tragédie sont des rois, des demi-dieux. Cf. Bérénice, Néron, Titus, Phèdre, Hyppolite... vs le lecteur ou spectateur ou alors valets, paysans. • Soumis à des passions, des sentiments extrêmes, exacerbés (parfois, pas loin de la folie) et aucune véritable

I - HISTOIRE DU THEÂTRE OCCIDENTAL DE L’ANTIQUITÉ A NOS JOURS 1. Le théâtre Antique A / Le théâtre grec  Le terme tragédie vient des mots grecs « tragos » (bouc) et « odè » (chant) : le sacrifice du bouc faisait partie du culte de Dionysos. Le théâtre dans son origine appartient donc au sacré. Les tragédies et comédies grecques, dont la représentation remonte aux VIe et Ve siècles avant J-C, ont donc une origine religieuse, liée au culte de Dionysos. Ces différentes

LE ROMANTISME SIGNIFIE-T-IL LA VICTOIRE DU MOI SUR LE MONDE ? Le monde Grec connait deux formes théâtrales : la comédie et la tragédie. V. Hugo conteste le monde théâtral en 2 genres. Aristote compare la narration écrite et le théâtre. 1) Définition générale Il commence par définir l’art littéraire comme mimesis (imitation, représentation). Il est disciple de Platon qui définit l’imitation différentielle. Aristote pense l’imitation par la différence car ressemblance non le réel. La ressemblance

révolte contre la condition humaine qu’Albert Camus veut nous transmettre dans son œuvre. En outre, avec la montée des dictatures au XXème siècle, les dramaturges s’impliquent en politique, comme cité auparavant Anouilh avec Antigone associe la tragédie vécue à son intrigue, mais le personnage de Caligula ici est non sans rappeler celui d’Hitler à cette époque, un homme tyrannique qui a assis son pouvoir sur des condamnations arbitraires notamment sur les Juifs, les Tziganes, les opposants au régime

retournements de situations, les… portes qui claquent ! Le théâtre de Molière n’en manque pas, tout comme le vaudeville de Feydeau, qui regorge de malentendus et de coups de théâtre divertissants qui suscitent un rire franc, sans arrière-pensée. Devant la tragédie aussi, le public éprouve du plaisir à s’émouvoir pour des personnages perdus, impuissants ; le spectateur est tout entier pris par le jeu des passions – jalousie et pouvoir – dans Britannicus. 4. Distraire de l’ennui de la vie, de la réalité

tragique renvoie à une situation violente que l’homme ne peut changer: il ne peut lutter contr son destin (ex : Antigone) . Il est victime des Dieux ou de ses passions... - Le tragique est lié à la mort et au temps qui passe. ême si toutes les tragédies ne se finissent pas par des morts, la souffrance et la mort sont souvent présentes. - Le tragique s’exprime par des contradictions, des dilemmes qui trouvent une issue le plus souvent dans la mort (ex : Andromaque qui doit choisir entre la vie de

théâtre ? Ne risque-t-on pas en disant cela de rapprocher le genre théâtral des autres genres littéraires et de l'y confondre ? Voir d'y perde toute sa singularité ? De l'antiquité jusqu'à nos jours le théâtre a pris des formes bien diverses, de la tragédie aux mistères médiévaux, en passant même par la pantomime, sa définition semblait plus vaste que la simple oralisation d'un texte. Dire que le théâtre doit être lu ne revient-il donc pas à trop sacraliser l'écrit aux dépens de la théâtralité ? Répondre