Lorenzo Reflète Musset

- Texte A : Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte IV, scène 9 - Texte B : Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938) - Texte C : Samuel Beckett, Oh ! les beaux jours (1963) - Annexe au texte C : Photographie de la mise en scène de Oh ! les beaux jours par Roger Blin au théâtre du Rond-Point, 1981 (Madeleine Renaud dans le rôle de Winnie) - Annexe au corpus : Antonin Artaud, Le Théâtre et son double (1938). Texte A : Alfred de Musset, Lorenzaccio (1834), Acte

savoir le Duc de Médicis et Lorenzo, apparaissent déjà comme malsain et débauchés. Seulement, les éléments de l'intrigue ne sont pas encore présentés. L'exposition de ceux-ci sont donc étalés sur plusieurs scènes, notamment avec la scène deux, un marchand de soieries et un orfèvre discutent du bal donné par les Nasi, une autre grande famille de Florence, et auquel tous les personnages importants de la ville sont conviés. Nous verrons tout d'abord en quoi leur dialogue reflète une société en crise.

Introduction : Les années 1830 sont une période de désilution. En effet, l'enchantement suscité par les trente glorieuses se sont révélées inutiles. C'est dans ce contexte que Lorenzaccio voit le jour, inspiré du meurtre du Duc de Médicis par Lorenzo. Le passage étudié présente un dialogue entre la marquise et le cardinal Cibo. Problématique : Dans quelle mesure cet extrait présente-t-il la ville de Florence comme le creuset de la dépravation ? Axe I-) La marquise, un personnage ambigue

  Ce   ne   sont   plus   les   grands   caractères   qui   intéressent  mais  les  relations  au  sein  de  la  famille   =>  le  théâtre  doit  donner  l’illusion  qu’il  reflète  la  vie  :  Diderot  est  l’inventeur  du   «  quatrième   mur  »  :   «  Soit   que   vous   composiez,   soit   que   vous   jouiez,   ne   pensez   pas  plus  au

travers son héros romantique. Le héros est soit banni comme Jean Valjean ou Quasimodo (héros des romans Les Misérables et Notre-Dame de Paris de Victor Hugo), ou encore, s’exclu lui-même comme Frollo ou Lorenzaccio (héros éponyme de Lorenzaccio de Musset). _ Les amours malheureux, car dans le romantisme les histoires d’amour ne se finissent que très rarement bien. Les amoureux sont souvent séparés par les malentendus, les lois et les préjugés et ne s’unissent que dans la mort. _ La rêverie,

un personnage vient le raconter. C'est le cas dans Le Cid de Corneille où la mise en scène d'une bataille est peu crédible et c'est donc Rodrigue qui dans un récit nous compte l'événement. Nous voyons cela aussi dans Lorenzaccio de Musset où le monologue de Lorenzo annonce la scène du meurtre : « J'irai droit au cœur ; il se verra tuer ». Mais la parole peut être bien plus que le substitu d'une action, elle peut même devenir cette dernière. Effectivement à la fin d'Electre de Giraudoux, le mendiant

Textes : Texte A - Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte IV, scène 9 Texte B - Jean Giraudoux, Electre, entracte : Lamento du Jardinier (1938) Texte C - Samuel Beckett, Oh ! les beaux jours (1963) Annexe au texte C : Photographie de la mise en scène de Oh ! les beaux jours par Roger Blin au théâtre du Rond-Point, 1981 (Madeleine Renaud dans le rôle de Winnie) Annexe au corpus : Antonin Artaud, Le Théâtre et son double (1938). Texte A - Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte IV, scène 9.

volonté, et ne nous faisait supporter les maux que nous avons par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ?. Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ; ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d'action... Doucement, maintenant ! Voici la belle Ophélia... Nymphe, dans tes oraisons souviens-toi de tous

Artaud dans Le théâtre et son double en 1938. Il y déplore que le ''théâtre de la parole'' exclue la mise en scène, le jeu des personnages, tout ce qui peut se passer sur une scène, car la parole est ici Reine. Cette vision du théâtre comme le ''simple reflet matériel du texte'' est attribuée par l'auteur uniquement à l'Occident. La mise en scène peut pourtant aider à denoué l'intrigue et à former un spectacle avec la beauté d'un lieu et une émotion collective avec la présence vivante des acteurs qui donnent

théâtre de l’absurde, reflète la préoccupation de notre époque qu’il choisit de montrer sur le mode parodique et ironique. Il se joue hors du temps et n’observe aucune règle. Les jeux de langages y tiennent une place importante. Au XVIII ème siècle, avec la montée de la bourgeoisie, naît le drame bourgeois, reflet de la société de son temps. Au XIX ème siècle, le drame romantique, issu du théâtre Shakespearien, montre l’opposition d’un individu à la société. Ainsi, le premier est reflet et le second est