Lucrèce Borgia Rejet De La Bienséance

classiques reliées à la bienséance, aux trois unités ou au respect d’un même genre du début à la fin. Victor Hugo, un célèbre auteur de ce siècle, croit fort bien que le théâtre doit refléter ce qui est admis par l’opinion du plus grand nombre. Cet homme politique se bat pour arriver à tenir compte du petit peuple dans les décisions politiques et économique. C’est pourquoi il compte parmi les auteurs qui ont innové en instaurant le drame romantique. La pièce Lucrèce Borgia est rapidement appréciée

France du 19eme siècle subit une révolution dans le théâtre. Plusieurs auteurs ont contribués à ce changement dans l’art. Victor Hugo, l’un de ces auteurs, s’est consacré au théâtre de 1830 à 1843[1]. Hugo est en quelque sorte un indomptable car il rejette plusieurs règles du théâtre romantique, trop strictes à ses yeux. Il a créé un affrontement entre la vieille école et ceux qui veulent apporter un vent de nouveautés au théâtre. L’une de ses pièces, Le Roi s’amuse[2], fut même interdite dans les

Dans la pièce «Lucrèce Borgia», le mélange des genres et des tons est développé à travers l’antagonisme au sein d’un même personnage. Cette caractéristique du drame romantique consiste à exposer à la fois le sublime, qui est relié au spirituel, au bien et aux vertus, et le grotesque, qui correspond au mal, au matériel et aux vices. Victor Hugo emploi le rejet de la bienséance dans cette œuvre théâtrale. À l’époque du courant classique, la bienséance était toujours respectée. Montrer des thèmes

du théâtre, un acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français. Il fait parti du courant surréaliste du début du XX ème siècle. Mouvement cherchant à trouver le fonctionnement réel de la pensée. Le théâtre et son double édité en 1938 rejette surtout la manière de voir le théâtre à cette époque soit une conception bourgeoise. Antonin Artaud déclare, dans son essai le Théâtre et son double : « Sans un élément de cruauté à la base de tout spectacle, le théâtre n'est pas possible ». Il est

24heures L'ambition des romantiques est de donner une peinture de la réalité toute entière. Le drame romantique mêle alors trois aspects essentiels : le drame historique, le drame humain et le drame social . Ils refusent par conséquent la règle de bienséance : par souci de réalisme, les romantiques veulent montrer sur scène ce qui existe (meurtres, suicides, duels …) Ils rejettent le moralisme et le théâtre manichéen de plus des héros singuliers remplacent les personnages stéréotypés des XVIIe et

grotesques en même temps. Il y a aussi une idéologie, un mélange entre esthétique et éthique (Hugo en 1830 est monarchiste). Déjà dans sa préface de Cromwell il avait condamné les trois unités, les bienséances (commence dans une chambre à coucher, contacts physiques), pour revendiquer la liberté de composition : « le drame romantique ne prend sa véritable dimension que sur scène. […] son but est d’impressionner le spectateur, frapper ses

les problèmes du théâtre, le vide poétique de l'époque et les développements originaux du genre romanesque. Le romantisme est l’ensemble des mouvements artistiques et littéraires qui s’épanouissent en Europe au 19ième siècle, sur la base d’un rejet du rationalisme et du classicisme. L’origine du mot « romantisme » provient des caractéristiques de l’art gothique « roman ». Ce mot existait déjà par la ville de Rome et a évolué sémantiquement au cours des siècles. En anglais, le mot «Romantic» signifie

jaloux, alcoolique => confessions d’un enfant du siècle. A 30 ans, maladie du cœur <= alcoolisme et plaisirs 1852, entre à l’académie, mais inspiration poétique tarie : mort dans l’obscurité en 1857 - Œuvres romantiques engagées : Lucrèce Borgia – V. Hugo Kean – Dumas Chatteron – Vigny Lorenzaccio – Musset Ruy Blas – V. Hugo Le Romantisme - Principaux thèmes du romantisme : Le moi Accent sur l’individu Grande passion Mal du siècleLa nature Miroir de l’âme Confidente

bataille romantique sur le théâtre : Le roi s’amuse (1832), Lucrèce Borgia (1833), Marie Tudor (1833), Les Burgraves (1843) Concepts du drame romantique, selon la Préface de Cromwell Le romantisme s’oppose à la tradition classique du 17ème, fondée sur la raison et la mesure et privilégie l’originalité et la liberté du créateur : rejet des contraintes classiques (2 unités de lieu et de temps, qui selon Hugo sont invraisemblables ; bienséances...) Références au théâtre allemand (Schiller et Goethe) et

unités qui impose une action unique, concentrée en un jour, en un seul lieu, sans épisodes superflus. À cette cohésion, s’ajoute une exigence de rigueur formelle puisque la tragédie comporte cinq actes, écrits en vers alexandrin ; le respect des bienséances et le souci de la vraisemblance participent également du code de l’écriture théâtrale. Rien de choquant ne doit être représenté sur la scène : ainsi, la mort de Cléopâtre dans Rodogune de Corneille, se déroule dans les coulisses ; le récit de Théramène