Lucrece De La Nature Livre 3

 On sait peu de choses sur Lucrèce, si ce n'est que c'est Cicéron qui nous a livré son seul et unique manuscrit : De rerum natura, dans lequel il s'adresse à un certain Memnius, que nous connaissons mal, et où se propose de lui expliquer comment être un homme heureux : celui-ci doit savoir tenir sa place dans l'univers et le De rerum natura présentera cette place. En bon épicurien, Lucrèce ne croit pas les dieux responsables de la création du monde mais au contraire que l'univers est matière et

chrétienté, saint JÉRÔME (347-420). Dans l'iconographie médiévale, il est habituellement présenté comme un maigre vieillard vêtu d'un manteau rouge et accompagné d'un lion. GHIRLANDAIO a plutôt choisi de retenir deux accessoires : les lunettes et le Livre pour rappeler que JÉRÔME fut un grand lettré, l'un des derniers formés aux trois cultures : latine, grecque et hébraïque, avant la dissociation de l'Occident et de l'Orient. Il est resté dans l'histoire comme l'auteur de la VULGATE, traduction de la

Petite biographie de OVIDE OVIDE nait à Sulmone en 43 ACN et meurt en 17 ou 16 PCN. Il est originaire d’une famille aisée (de l’ordre équestre) et s’instruit en allant notamment à Athènes et en étudiant la rhétorique à Rome. Il entame une carrière juridique mais finit par l’arrêter pour commencer une carrière de poète. Il fréquente déjà les poètes HORACE, TIBULLE, et PROPERCE et à l’âge de 24 ans, il inaugure sa carrière par les Amours dédié à sa muse Corinne

La question du bonheur : épicuriens et stoïciens Commentaire de : Lucrèce, De Natura Rerum, II, v.1 – 19 sur l'Epicurisme, Lucrèce et son oeuvre : cf. document photocopié recto-verso Situation du passage : = l'ouverture du livre II de ce traité, dont l'objectif est d'initier les lecteurs à la philosophie d'Epicure. Lucrèce a été séduit par cette philosophie dont l'objet essentiel est d'enseigner à l'homme l'art d'être heureux : en le délivrant de ses vaines terreurs, comme de ses

pas un Dieu personnel présent au plus profond de la personne. En modifiant le sens des propos des anciens philosophes, il commet un contresens, mais un contresens créatif. Selon Pierre Hadot, dans ce retour aux Anciens, il y a retour à la nature, une nature que le christianisme a occulté. Cela expliquerait l'importance qu'il accorde à Epicure, lui-même héritier des Présocratiques. Ce dernier a libéré

Nous allons étudier un texte de Lucrèce, daté du Ier siècle av JC, intitulé « De la nature ». Lucrèce est un poète philosophe matérialiste romain. « De la nature » est un poème didactique à la gloire d’Epicure et de sa doctrine matérialiste. Il est constitué de 6 livres, chaque livre fait plus de 1000 vers. Dans le livre III, Lucrèce traite de l’âme humaine. Sa thèse est comme les hommes ignorent de quoi est constitué leur âme, ils ont peur de la mort. Il essaie de prouver que l’âme naît et meurt

extrait du chant II du poème De rerum natura de Lucrèce (entre 99 et 94 – entre 55 et 50 av. J.-C.) très peu d’informations sur la vie de Lucrèce ; il vit volontairement à l’écart de la vie troublée de son époque (livre p. 266) De rerum natura : poème philosophique et didactique (6 chants) composé par Lucrèce à la gloire d’Epicure et de son explication du monde Traduction du titre : « Poème sur la formation du monde » (voir p. 266) But de Lucrèce : transmettre aux hommes de son temps la doctrine

Commentaire éloge d'Épicure De rerum natura est un vaste poème didactique rédigé par Lucrèce. Lucrèce expose à son destinataire les principes de la philosophie épicurienne dont il s'agit d'adoucir l'amertume. Après une invocation à Vénus, Lucrèce fait l'éloge de son maître Épicure en un héros épique et un libérateur. Lucrèce s'attaque dans cette extrait à la religion ou plutôt à la superstition religieuse. Lucrèce ne fait que suivre Épicure. La vision nouvelle renverse l'ordre établi et le menace

Texte 4 : Le bonheur epicurien, Livre II De Lucrèce Traduction Suave Il est doux turbantibus aequora ventis les vents troublant les flots mari magno sur la haute mer e terra spectare de contempler de la terre magnum alterius laborem; le grand effort d’autrui ; non quia vexari quemquam non parce que quelqu’un soit tourmenté est jucunda voluptas, est un plaisir agréable, sed quia cernere suavest mais parce qu’il est doux de discerner quibus ipse malis careas à quels maux soi-même

trouva la mort dans une embuscade[footnoteRef:2] et cette dépouille disputée entre les meurtriers, toute sanglante, fut déchirée, et aucun d'eux ne put en jouir. Jadis, c'étaient donc les peaux de bêtes, aujourd'hui c'est l'or et la pourpre[footnoteRef:3] dont la possession tourmente de désirs les hommes et les fait se battre entre eux. Aussi, selon moi, la faute la plus grave retombe sur nous. [...] Car nus comme ils étaient, sans peaux de bêtes, le