Lupanar

séducteur, doté d'un charme irreprescible: il s'agit du loup dans "Le petit chaperon rouge" qui mène dans son lit la fillette, le mot "wolf" en anglais atteste aussi de cette attraction sexuelle, il désigne un séducteur, un homme à femme, le mot "lupanar" enfin, était employé dans la Rome ancienne pour désigner les bordels. Il est aussi objet de mystère, s'apparente à la sorcellerie quand on prête aux poils de sa queue des vertus aphrodisiaques. L'apparence de Tognina Gonsalvus place donc le spectateur

l’appeliez république ou que vous l’appeliez monarchie, le peuple souffre, ceci est un fait. Le peuple a faim ; le peuple a froid. La misère le pousse au crime ou au vice, selon le sexe. Ayez pitié du peuple, à qui le bagne prend ses fils, et le lupanar ses filles. Vous avez trop de forçats, vous avez trop de prostituées. Extrait de Claude gueux. Dans le dernier jour d’un condamné écrit entre le 5 et 28 décembre 1828. Si Victor Hugo laisse libre choix au lecteur de décider si c'est le journal

en quelque sorte la fonction de canalisateur des pulsions des citoyens. Voulue par les autorités comme une sorte d’ « égout séminal » de la société, la prostitution est règlementée et contrôlée et évoluera beaucoup au cours du siècle. On passe du lupanar de quartier à la luxueuse maison de rendez vous, où la prostituée prend de plus en plus l’apparence d’une femme respectable En Angleterre, la reine Victoria arrive au pouvoir et la vague de pruderie qui en découle atteint la cour de Napoléon 3. Ce

au sujet de la peine de mort en évoquant d’autres méfaits réels de la justice commis en 1831, non sans retomber encore dans un accès de pamphlétaire. Et il clame : «le gros du peuple souffre», est voué au «crime» et au «vice», au «bagne» et au «lupanar», est victime d’une «maladie» (79). Il établit une échelle entre des châtiments : «la flétrissure» (la marque au «fer rouge») qui a été supprimée, «le bagne» et «la peine de mort» qu’il faudrait supprimer aussi. Il revient aussi à la nécessité des

toutefois je le mène à bonne fin (en tercets ronflants) ». On sait ce qu’il en est et le poète n’a jamais achevé ce qui est resté un projet dans lequel Baudelaire déclare son amour pour la ville de Paris (« Je t’aime, ô capitale infâme !) et énumère (lupanar, débauches, vice...) ce qu’il résume à la fin par le terme « boue » : « Tu m’as donné ta boue et j’en fait de l’or ». Le substantif fait donc métaphoriquement référence à tout ce qui est vil, sans valeur voire moralement condamnable puisqu’au mot

brossés : d’une part son ivrognerie, d’autre part ses pulsions sexuelles incestueuses. Nous sommes ici dans une vision clichéique de l’homme d’Eglise. Le parasitage se fait également au niveau du lieu du culte. Le bercail du Seigneur est assimilé à un lupanar. C’est toute la religion qui est passée au crible de l’ironie mordante et cruelle de La Fontaine. C/ Aux frontières de la pornographie : les limites du rire la nécrophilie : plus qu’un proxénète incestueux, le curé de la fable apparaît avoir des

filment, les photographient et participent à la diffusion de l'idée d'une sexualité permissive dans les pays en voie de développement. Ils participent ainsi à l'extension de l'idée que les pays les plus pauvres, surtout en Asie, sont de véritables lupanars ( autrement dit, maison de prostitution). En tête de ces " producteurs ", l'Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, supermarchés de pornographie illicite et illégale. Les principaux clients se trouvent aux États-Unis et le pays qui détient le

hypothèse. Elle donne à Claude deux enfants : en 40, Octavie, future femme de l’empereur Néron et, en 41, Tiberius Claudius Caesar, surnommé d’abord Germanicus, puis Britannicus, nom que l’Histoire retiendra. Augusta meretrix A Rome les lupanars étaient réunis dans le quartier populeux de Suburre, et c'est dans une de ces maisons, dans une cellule sur la porte de laquelle était inscrit le nom Lycisca, que la femme de l'imbécile empereur Claude allait s'offrir à la lubricité publique, trouvant

tortueuse fantaisie (esprit tortueux !). - Paris est une ville qui synthétise les contraires : elle est à la fois féerique, la fourmillante cité, cité pleine de rêves (« Les sept vieillards », FDM), mais B la désigne aussi de façon péjorative : Hôpital, lupanar, enfer ou bagne (« Epilogue »). La gigantesque ville moderne comporte une dimension sulfureuse : elle est aussi un lieu de dépravation, de tentation et de possible damnation, guettant à chaque coin de rue. SDP met souvent en scène le personnage du

Séance 1 : Explication de texte 1 : Autoportrait poétique : « Moi, comme les chiens… », Les Chants de Maldoror (1869), Lautréamont / Prolongement pour ouverture : « Spleen » (« Quand le ciel bas et lourd […] »), LesFleurs du mal (1857), Baudelaire Objectif : étudier un autoportrait à la fois poétique et monstrueux Isidore Ducasse publie, sous le nom de Lautréamont, Les