Lycurgue

derniers corrompent les passions des hommes. C’est à cet égard qu’il porte une admiration sans limite à Lycurgue avec qui il partage cette opinion, et dont la vision globale lui apparaît comme éclairée sous tous les rapports. Notre abbé paraît s’inscrire de ce point de vue dans la lignée de Machiavel puis d’Harrington qui croient en la nécessité historique d’un législateur unique, à l’image de Lycurgue, de Solon, qui conçoit d’un seul jet l’ensemble de l’édifice institutionnel. Cet héritage antique constitue

Sparte s'occupe d'Argos avec bataille des champions puis de la Thyréatide + appuie sa domination sur côte occidentale et Cythère. La vie entière de la ville était organisée autour des exigences militaires : où le rôle du légendaire législateur Lycurgue fut déterminant, en 820 av.JC, il aurait donné à l'état sparte une constitution d’un caractère nettement militaire. La grande rhètra : texte qui pose les bases de la constitution spartiate, une synthèse originale de l'ancienne idéologie aristocratique

de la société contemporaine : 1. Le progrès est contre nature : opposé nature et culture/source du malheur/éloignement de l’homme de l’état de culture. 2. La remise en question de la culture occidentale : critique aux penseurs antiques (Platon, Lycurgue…)/ pureté des origines, enlever inventions artificielles. 3. Un humanisme original : tolérance+ références antiquités+ ouverture d’esprit=humanisme/ simplicité.

défauts. Il peut être étranger afin ce facilité la création des lois. Le législateur crée des lois mais n’a aucun pouvoir dans leur application : elles doivent être ratifiées par le peuple. De plus, ce n’est pas le législateur qui dirige. 2) Lycurgue est un personnage historico-mythique de la Grèce Antique évoqué entres autres dans La République de Platon et Les Vies parallèles de Plutarque. Il aurait été un législateur aux alentours du IXème siècle avant J.C. et aurait constitué l’Etat spartiate

Sparte, il s'en inspire et la retranscrit dans son œuvre La République des Lacédémoniens qu'il met par écrit entre 394 et 371 avant JC. Ainsi son oeuvre porte sur la Constitution Lacédémonienne, dans laquelle il fait l'apologie des institutions de Lycurgue, législateur semi-mythique qui aurait vécu au IX ème siècle avant JC,et qui est à l'origine des lois spartiates. Il dresse alors un portrait d'une cité idéale où les moeurs rigides, particulièrement orientées vers la vie militaire, sont imposées

qui a réduit les autochtones à l’état d’hilotes. La ville de Sparte elle-même est le produit de la fusion autour d’un sanctuaire de quatre bourgs auxquels s’y ajouta un cinquième. Sparte avait un système politique mis en place par le mythique Lycurgue, constitué de deux rois qui régnaient de concert, de la gérousie, des éphores et de l’ekklesia. Sa population se sépare en 3 classes sociales, les Homoïoï, les « égaux », qui jouissent de droits civiques, les Périèques, qui n’ont pas de droits

cote. Ceux ci sont dirigés à l'époque par Mégaclès. Ce peuple est aussi appelé Alcémonien, en raison du nom de la grande famille qui les dirigent ( dont Mégaclès, mais aussi plus tard Périclès sont issus). D'autre part, les Pedioniens, dirigés par Lycurgue, occupent la plaine ( Pédion). Ceux ci, aristocrates, soutiennent l'oligarchie. Enfin, se regroupent dans les montagnes principalement du nord-est de l'Attique les Diacriens, paysans pauvres. Dirigés par Pisistrate, ils commencèrent à montrer leur

Lacédémoniens – Il a écrit un essai de l’histoire constitutionnel, c’est une source majeure sur la civilisation spartiate. Il fait l’éloge en le décrivant, du régime spartiate, qui se démarque foncièrement, par rapport aux autres civilisations grecques. Lycurgue est l’équivalent Athénien de Solon qui est aussi un législateur de la fin du 7ème siècle. Toute la suite du traité consiste en une analyse des traits majeurs de la constitution des Spartiates qu’il fait en écho avec la réalité Athénienne : les deux

le renouvellement des jeux Olympiques serait le salut de la Grèce, et qu'il y travaillât lui et les Éléens. Iphitus ordonna aussitôt un sacrifice pour apaiser Hercule, puis célébra les jeux avec grand appareil. Au rapport de plusieurs historiens, Lycurgue, qui était son contemporain, concourut avec lui à ce rétablissement. Il est même assez probable que la première idée venait du législateur de Sparte. Ce grand homme voulant réformer les lois de sa patrie, comprit qu'il ne pourrait en venir à bout

son extrait de Lycurgue écrit que, suite à cette bataille « toute la Grèce est devenue esclave » (Ligne 76). En réalité, si l'on regarde le texte de Diodore lui-même, Philippe opprima certains des vaincus, mais ménagea Athènes : il est question d'un Traité qui garantissait aux Athéniens le libre exercice de leurs institutions civiques. Ce ne fut as le cas des Thébains et des Corinthiens qui durent subir une occupation macédonienne. A la fin du texte, il est question de Lycurgue qui était responsable