Légitimité Et Suffrage Universel

Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct ». L’article 6 de la Constitution de 1958 a été modifié en ce sens par la loi du 28 octobre 1962, afin de réduire le mandat du président de la république. Cette modification marque une rupture, l’assemblée nationale n’est plus le seul représentant du peuple, le régime parlementaire devient bi représentatif. Du fait de son mode d’élection le président gagne en légitimité dans le régime démocratique car il est élu par le peuple

en effet responsable devant le Parlement, qui peut le renverser, et le chef de l'État a le droit de dissoudre l'Assemblée nationale. On reconnaît là les caractéristiques d'un régime parlementaire. Cependant, le Président est également élu au suffrage universel. Il fait figure de véritable chef de l'exécutif et n'est pas responsable devant le Parlement. On retrouve là les pouvoirs du Président d'un régime présidentiel. Dès lors, pour qualifier ce régime politique hybride, mi-parlementaire, mi-présidentiel

Le suffrage universel est-il démocratique ? Commençons par la constitution du 4 octobre 1958. Un préambule n'est pas toujours essentiel mais ici il l'est. Il reprend les droits de l'Homme et du citoyen et les principes de la souveraineté nationale de la déclaration de 1789 complétée du préambule de la Constitution de 1946. En raccourci, il s'agit en quelque sorte d'une « modélisation » de l'Homme en droits (sûreté, liberté de conscience, égalité mais des principes politiques économiques et sociaux

par la Constitution. Michel Debré décrit le chef d’État comme étant la véritable « clé de voute » des institutions, occupant une place de premier rang au sein de la Ve République. En effet, celui-ci représente symboliquement la permanence et la légitimité de l’État. Il tient un rôle d’arbitre au-dessus des contingences politiques. Il est le garant de la Constitution, en charge de faire respecter l’intégrité et la continuité de l’État. Il protège l’indépendance de l’autorité judiciaire, et veille

Le suffrage universel en Europe au XIX et XX éme siècle Peut-on vraiment imaginer aujourd’hui en France une élection Présidentielle sans le suffrage universel ? La réponse est aujourd’hui évidente non. Il n’en a pas toujours été ainsi même si l’idée de participation à la vie politique n’est pas récente. Elle date en effet de l’Antiquité avec une réflexion sur la meilleure forme de gouvernance possible. Les auteurs se sont intéressés à la gouvernance du peuple par le peuple. Pour nombre d’auteurs

des lois, pouvoir reposant toujours sur le consentement de la société. La souveraineté du peuple s’en trouve déléguée et s’incarne dans la souveraineté du parlement (ou suprématie du parlement), ce qui donne aux décisions prises par celui-ci une légitimité démocratique. En vertu de cette souveraineté, le parlement détient un pouvoir législatif absolu ; et, comme il n’existe aucune institution supérieure au parlement, son pouvoir de créer et de promulguer des lois est illimité31. En fait, « en pure

parlementaire « présidentialisé « Taillé «  sur mesure «  et pour le Général de Gaulle , le régime de la Vème République a pour particularité l’importance du statut et des pouvoir confiés au Président de la République * forte légitimité 1962 élections au suffrage universel direct * pouvoirs importants dont l’exercice est dans un certains nombres de cas dispensés du contreseing * on peut ainsi qualifier le régime de la V ème République de régime présidentialiste voir semi-présidentiel

président revient tous les quatre ans le mardi suivant le premier lundi du mois de novembre. Cette année, l'élection est prévue le 6 novembre. Mais celle-ci se révèle alors complexe, et pour plusieurs raisons. D’abord parce que l’on ne vote pas au suffrage universel direct mais indirect, en effet, ce sont les Grands Electeurs qui seront élus et qui seront chargés de transmettre la voix du peuple. Vient s’ajouter également la course au financement, et les problèmes de candidature, le choix de ne faire campagne

Le pouvoir institutionnalisé. Il y a trois types de légitimité différents. Cette classification a été mise en évidence par un sociologue allemand, Max Weber dans Le Savant et le politique en 1919. 1) Le pouvoir traditionnel et la légitimité traditionnelle. La survie du groupe repose sur le respect de traditions, de coutumes. C’est le pouvoir qu’exerçait autrefois le patriarche ou le seigneur (dans le système féodal). La légitimité dispense de recourir à la force, elle s’acquiert par la

Chapitre III La conquête du droit de suffrage Qui bénéficie de ce droit ? Quelle est l’étendue de ce droit de ce droit ? Quelle est sa signification ? Nous verrons que sa signification s’est dégagée dans un rapport entre l’élu et l’électeur. Sous Chapitre I - L’étendue du droit de suffrage Le principe selon lequel les gouvernants sont désignés par les gouvernés fonde la démocratie représentative. Cela signifie qu’en démocratie le peuple ne gouverne pas directement mais par l’intermédiaire