Mademoiselle De Maupin

poésie. Théophile Gautier, considéré comme le maître de l’école poétique parnassienne, se déclare énergiquement en faveur de la théorie de « l’art pour l’art » à l’encontre des excès du romantisme. En effet, celui-ci affirme dans la préface de Mademoiselle de Maupin : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. ». Ceci nous amène donc à nous demander si, malgré cette affirmation, la poésie peut prétendre servir à quelque chose. Tout d’abord, dans une première partie, nous verrons l’utilité

Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866). Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) — recueil de nouvelles souvent parodiques — ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit précéder d’une préface provocante et scandaleuse, où il affirmait ses principes esthétiques. En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en

Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866). Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) - recueil de nouvelles souvent parodiques - ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit précéder d’une préface provocante et scandaleuse, où il affirmait ses principes esthétiques. En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travailla

leur exotisme lié à la tradition mais aussi par le refus de l’engagement social. L’art pour l’art • Théophile Gautier Lui, souhaite fonder une poésie qui se caractérise par le culte de la beauté et de la forme. Dans la préface d’un roman mademoiselle Maupin « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid » Il est directeur de deux revues : le principe et l’art 1856 (voir sur internet) Pour les parnassiens, l’art est utile parce qu’il est art ; rien

(1797-1863) écrivain dramaturge et poète : Chatterton (1835) François-René de Chateaubriand (1768-1848)écrivain : René, ou les Effets des passions (1802) Théophile Gautier (1811-1872)poète et écrivain : Histoire du romantisme, Albertus (1832), Mademoiselle de Maupin (1835-1836)... Gérard de Nerval (1808-1855)écrivain et poète : Aurélia (1853), Pandora (1853-1854)... Musset (1810-1857) poète et dramaturge: Lorenzaccio (1834) Rousseau (1712-1778) écrivain philosophe et musicien : Julie ou la Nouvelle

Gautier. À l’extrême opposé de l’engagement, cette poésie est définie parfaite, car la poésie devant montrer ce qui est beau, Gautier répond par : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien » dans la préface de son roman Mademoiselle Maupin, et le prouve par son art poétique dans Emaux et Camées. D’autre part, le poète peut se complaire dans sa fonction de prince du lyrisme. Selon Baudelaire, le poète est un déchiffreur, un traducteur capable de voir ce qui est invisible

sociale d’une famille sous le 2nd empire ». Il décrit un milieu différent dans chaque œuvre. Zola, Maupassant, Huysmans. Le parnasse (montagne grec où vivaient les muses. Les principes sont décrits par Théophile Gautier dans la préface de mademoiselle de Maupin. Poésie descriptive, volonté d’objectivité et de détachement. Gautier est l’inspirateur du mouvement, le conte de l’Isle est le chef du mouvement. Théodore de Banville, maria de Heredia. Le symbolisme (mouvement surtout poétique). Un symbole

et les problèmes que cela amène. Finalement, réduire l’art à un moyen de connaissance peut comporter des limites, comment dès lors le définir autrement ? III. T.Gautier expose la théorie de l'art pour l'art dans la préface de son roman, Mademoiselle de Maupin (1836) explique que fondamentalement, l'art n'a d'autre but que lui-même. La création artistique doit être parfaitement gratuite: « II n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid.» Un triple refus

sentiments face à cette Humanité parfois injuste. D’après Friedrich Klopstock, poète allemand, dans l’odes « Faire de la poésie, c'est se confesser. »  Théophile gautier, maître du mouvement poétique parnassien consacre en effet sa préface de Mademoiselle de Maupin au principe théorique de « l'art pour l'art » . L'auteur donne ses mots d'ordre : respect de l'art, culte de la beauté, amour du métier : « L'art, c'est la liberté, le luxe, l'efflorescence, c'est l'épanouissement de l'âme dans l'oisiveté

l'artiste. Les Parnassiens, en réaction aux attentes politiques et sociales des romantiques, ont eu pour but de sortir l’art de tout ce qui concernait leur monde contemporain et ses problèmes. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. » De la même manière dans Les fleurs du Mal de Baudelaire, il a voulu extirper la beauté du mal. Pour finir, est né un autre mouvement littéraire