Maeterlinck Les Aveugles

Delaunay, Picabia, F. von Stück, Picasso, etc. La possibilité de consulter la toile en salle multimédia s’avérera précieuse. Une évaluation peut recourir à l’une des nombreuses réécritures de la fin du XIXe et du début du XXe siècle : Lorrain, Maeterlinck, Louÿs, Schwob, Milosz, Cocteau, Leiris, etc. 8 Deux livres récents font le point sur le mythe de Salomé : un numéro spécial, Salomé, de la série « Figures mythiques », éditions Autrement, 1996, et l’ouvrage de Bertrand Marchal, Salomé, éditions

réviviscence d’un récit très ancien dont l’objet véritable est le génie et la sagesse des pauvres et des humbles, thème populiste, voire misérabiliste, qui sera plus tard, et dans d’autres contextes, récupéré par des auteurs comme Emerson, Dostoievski ou Maeterlinck. Caravage aurait pu prendre comme sujet de l’un de ses tableaux l’histoire racontée par Surin, dont il était le contemporain : il l’aurait placée sous l’éclairage si particulier qui est propre à son art, de manière à créer une ambiance qui mêle

volonté de détachement par rapport à l’esthétique moderniste, romantique et symbolique et un plus grand réalisme, plutôt acerbe, dans ces œuvres. Il croit à la rénovation de l’idéal théâtral et tire parti des théories avant-gardistes de Maurice Maeterlinck et d’Ibsen, d’Artaud également. Il participe aussi au courant, assez éphémère toutefois, du « théâtre lu », une expérience qui lui vaudra un style d’écriture assez élevé, recherché, jusque dans les didascalies. Il s’est aussi essayé au roman, avec

|intéressé | |Refus |Incompréhensif |Déraisonnable | | |(aveugle) |(extravagant) | | |(opaque) |(passionné) | |Sujets de conversation

entière. C’est pourquoi il ressent cette responsabilité de sauver les siens et de ne pas abandonner sa bataille contre larhinocérite.  Jean Jean est l’ami de Bérenger. Très éduqué, il apparaît comme un être quelque peu arrogant. Jean a une confiance aveugle en la force de sa volonté et le pouvoir de son intellect. Son arrogance et son dédain envers Bérenger préfigurent sa métamorphose en un rhinocéros sauvage et vicieux. Jean symbolise l’usage de la force et la volonté de contourner les valeurs morales

cave, ce qu'elle appelle son trou juif", dans laquelle se réfugier en cas de péril. Avec le temps, la santé de Madame Rosa se détériore. Son médecin veut qu'elle aille à l'hôpital. Elle s'y refuse. Monsieur Hamil est un vieil arabe devenu presque aveugle qui fut, dans sa jeunesse, marchand de tapis ambulant, ce qui lui a permis de voir du pays. Il fréquente assidûment le café et Momo va souvent le voir pour bavarder avec lui. Monsieur Hamil a deux passions : le Coran et la poésie de Victor Hugo

(chansons de gestes, « Les sept vieillards » de Baudelaire, l’argumentation (les fables de Lafontaine au XVIIeme, les poèmes politiques de Victor Hugo au XIXeme p°193, les poèmes engagés d’Aragon ou d’Eluard au XXeme p°186 à 188), la description (« Les aveugles », « Une charogne » de Baudelaire, « Sonnet VII » de Verlaine, « Le Buffet de Rimbaud p°179), la fantaisie (p°182)… On trouve aussi la versification dans le théâtre (tragédies et comédies classiques, Le Menteur de Corneille, Ruy Blas de Victor Hugo)

et attire sur son fils la malédiction divine, qu'il ne pourra ensuite enrayer. Hippolyte, farouche et rebelle à l'amour, est puni de son orgueil, même si ce ressort est moins développé chez Racine que chez Euripide. Quant à Oenone, son dévouement aveugle, excessif à sa maîtresse la conduit à la perdre en voulant la sauver. La notion de tragique fait également apparaître celle de fatalité. Les personnages sont entraînés dans une logique qui les dépasse. Pour Phèdre, la fatalité a le visage de Vénus

qui ne vous aiment pas, et ensuite celles qui vous aiment. Entre ces deux extrémités, il y a des milliers de femmes charmantes, mais nous ne savons pas les apprécier. Pierre LOUYS. a femme est devenue menteuse comme certains poissons deviennent aveugles dans les eaux souterraines. Camille MAUCLAIR. es femmes se méfient trop des hommes en général, et pas assez en particulier. COMMERSON. arce que la femme est un être faible, c!est elle qui doit réfréner la bête humaine et ne jamais laisser paraître

certain modèle de bonheur auquel nous essayons de conformer notre existence tout en sachant que ce dernier dépend de paramètres que nous ne maîtrisions pas totalement. Exister consiste, au jour le jour, à endosser la responsabilité de ce pari – au pire aveugle, au mieux aléatoire – et à en porter le poids dans le doute et l’expectative puisqu’une fois l’élection effectuée, tel un coup joué aux échecs, nous ne pouvons plus revenir en arrière. C’est aux affres d’une pareille décision que se trouve précisément