Mamelouk

chute du califat de Bagdad en 1258, sous le sultanat mamelouk (1250-1517), le calife abbasside du Caire n’était plus qu’un fantoche, alors que le sultan, désigné parmi ses pairs, c’est-à-dire les officiers du corps d’esclaves soldats mamelouks, dirigeait réellement l’empire (quand lui-même n’était pas un fantoche sous l’autorité d’un grand émir). C’était alors le sultan qui régnait, et qui nommait ses représentants dans les provinces. Sous les Mamelouks, le pouvoir était donc confié à un groupe d’esclaves

centrale et l'or de la Guinée ou du Soudan ne couvrent plus les besoins du continent, ce qui crée une disette monétaire. Les épices, très recherchées, viennent des Indes et empruntent les routes de la soie pour être vendues aux marchands musulmans et mamelouks qui les revendent aux grandes maisons de commerce de Venise, Gênes, Naples et Florence. Les Portugais veulent court-circuiter ce trafic et accéder directement au pays des épices en gagnant les Indes par la voie maritime.1.2 Les motivations politico-religieusesAu

la présence des mamelouks, groupes militaires présents dans le pays et maintenus par les ottomans, complexifie la situation. S'ils sont placés sous l'autorité du gouvernement et du sultan, l'affaiblissement de l'Empire au XVIIIième siècle leur donne plusieurs occasions pour tenter de s'affranchir de la tutelle ottomane. À la suite d'une expédition menée par le sultan en 1786 pour tenter d'étouffer ces tentatives de soulèvements, un accord est passé entre la Porte et les mamelouks : le gouvernement

vers l’est jusqu’au delta du Nil qu’il remonte vers Le Caire. Le premier véritable combat de la campagne d'Égypte a lieu à Chebreïs le 13 juillet 1798 où les cavaliers mamelouks sont défaits, grâce à l’artillerie de l’armée d’Orient. Le 21 juillet 1798, à la bataille des Pyramides de Gizeh, Bonaparte bat à nouveau l’armée des mamelouks. Le 24 juillet 1798, Bonaparte et son armée entrent triomphalement au Caire. Les 1er et 2 août 1798, la flotte française est presque entièrement détruite à Aboukir par

fragilisent la ville et sa population. Aussi Jérusalem passe-t-elle de main en main : celles des Ayyoubides, des croisés par l’intermédiaire du royaume de Sicile, du sultan de Kérak, des chrétiens, des Turcs, des Ayyoubides de nouveau et enfin des mamelouks ! Cette insécurité politique et militaire n’est pas sans effets sur la démographie, qui ne fait que décroître. L’épisode des troupes turques du Khwarezm-Shah, qui pillent et occupent la ville en 1244, met un terme à la présence chrétienne médiévale

terres catholiques en Europe (Bulgarie, Croatie) Ses successeurs, notamment Soliman le Magnifique (1520-1566), étendent leur Empire sur les rivages d’Afrique du Nord jusqu’à l’Algérie actuelle et une partie de l’Arabie, en s’emparant du sultanat Mamelouk qui régnait sur l’Egypte et protégeait les villes sacrées du monde musulman (Médine, la Mecque, Jérusalem) en 1517 Du coup, l’Empire ottoman contrôle les passages entre l’Europe et le Proche-Orient : les Européens doivent donc trouver d’autres

procède à l'assèchement des terres gagnées sur le fleuve. I-3 LA VILLE MAMELOUK ET OTTOMANE (1250-1798) La ville continue son expansion vers le nord et à l'ouest avec l'aménagement des terres gagnées sur le Nil. L'activité économique est importante. Sur les grandes routes internationales, le Caire reste le point de passage normal du trafic venant de la mer Rouge et de l'océan Indien. Les mamelouks vont continuer et amplifier l'urbanisation du Caire commencée sous les ayyoubides

collectivement à l’Islam en 920. Parallèlement, les califes abbassides font venir en Arabie des esclaves turcs à usage militaire, les Mamelouks, qui épousent eux aussi l’Islam : caste militaire et pouvoirs politiques convertis, les populations suivent. C’est entre le IXe et le XIe siècles que les Turcs s’imposent au sein du monde musulman et plus particulièrement les Mamelouks. En effet, ces derniers gravissent progressivement les échelons militaires, puis administratifs, du califat abbasside, s’imposant

idées dans le monde entier. Hassan Fathy aurait pu, compte tenu de ses origines et de sa culture, y adhérer. Tout au contraire, en artiste et en poête, il va s’ancrer dans ses propres traditions pour mieux les dépasser. Les maisons climatiques des mamelouks du Caire ottoman, ingénieusement ombrées et ventilées au moyen de halls sur deux étages, ainsi que les antiques méthodes de construction indigène encore 3 pratiquées dans les zones rurales avec leurs arcs inclinés, leurs coupoles sur trompes

nouveau une ville chrétienne et la capitale d’un royaume chrétien jusqu’à sa prise, en 1187, par le chef musulman Saladin. Cette nouvelle conquête mit pratiquement fin à l’administration chrétienne. Au XIIIe siècle, Jérusalem fut occupée par les mamelouks égyptiens et perdit progressivement son importance jusqu’au XIXe siècle. En tout 8 croisades furent engagées jusqu’à la mort de saint Louis en 1270. Elles se soldent par un échec définitif, puisque la Terre sainte reste aux mains de l’Islam.