Maquiladora

Chine. L’Argentine dont la monnaie a connue de nombreuses difficultés financières depuis le milieu des années 90 a tout de même connu l’implantation de nombreuses multinationales Européennes et américaines. Le Mexique où sont basés plusieurs Maquiladoras, implantations de firmes américaines sur hors des Etats-Unis dans le but de profiter d’une fiscalité minime, crée une dépendance du Nord du Mexique à l’économie Américaine. Tout comme le Brésil, ces pays sont étroitement liés au Etats-Unis, si

des pays émergents. En effet, elles créent de l’emploi, formant ainsi la main-d'œuvre locale, et apportent techniques et capitaux. L’essor commercial des pays émergents est en partie dû à la division internationale du travail. Par exemple, les maquiladoras sont des usines, filiales ou sous-traitants de firmes multinationales, exploitant la main-d'œuvre mexicaine tout en revendant les produits sur le marché des États-Unis, grâce aux facilités offertes par l’ALENA. On remarque que les pays où la main-d'œuvre

États-Unis et le Mexique, où l'ALENA favorise le développement des échanges. Des villes jumelles transfrontalières comme San Diego (États-Unis) et Tijuana (Mexique) y illustrent l'exploitation de l'interface entre les deux pays comme les multiples maquiladoras de Tijuana. Mais, en même temps, un mur de près de 10 cm sépare depuis 1993 San Diego de Tijuana. Erigé par les Américains pour contenir l'immigration mexicaine en Californie, il symbolise la surveillance renforcée de la frontière. L'interface

prix Nobel d’économie, « Nafta enhanced Mexico's ability to supply American manufacturing firms with low-cost parts, but it did not make Mexico into an independently productive economy ». Cette spécificité de la « nouvelle » industrie mexicaine (maquiladoras), combinée aux maigres résultats en matière d’éducation et de réduction des inégalités, fait en sorte que l’économie mexicaine soit très vulnérable à la concurrence des puissances émergentes comme la Chine ou l’Inde, ce qui empêche la création

Un accord de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Il s’agissait également pour les États-Unis de consolider des marchés pour ses firmes multinationales, de fixer une main d’œuvre bon marchée au Mexique par le biais des « maquiladoras » et d’exporter son modèle économique libéral. Le processus de Miami défini la même année, prévoyait la mise en place de la zone le libreéchange continentale, La ZLEA, pour l’année 2005. Elle ne vit jamais le jour du fait d’autres processus d’intégration

sont très dépendantes l'une de l'autre ; au sud, l'intégration des économies mexicaine et états-unienne s'est traduite par le développement de villes jumelles (Nuevo Laredo/Laredo ; El Paso/Ciudad Juarez) et le développement, du côté mexicain, des maquiladoras (capitaux états-uniens et main d'œuvre mexicaine). L'Europe reste le principal destinataire des investissements directs états-uniens et la région du monde la plus importante pour ses débouchés commerciaux. L'Asie est un espace de production pour

industries qui permettent : - de réduire les prix d'achat de l'immobilier. -des programmes de formation pour les employés. - réductions de paiements des taxes. Les zones franches Il y a deux zones de libre échange à San Luis Potosi. La zone "maquiladora (usines d'assemblage) ainsi que les entrepôts de douanes et les zones douanières qui sont des postes de libre échange où pratiquer des activités de type fabrication, réparations, distribution et ventes de marchandises. Les organismes qui financent

économiques, six parcs industriels en cours et neuf en réhabilitation, une dizaine de centres techniques industriels, etc…, L’objectif de moyen terme est la création de plus de 100.000 emplois directs, mais le Royaume recherche en fait l'effet maquiladoras qui a permis de créer 1,2 millions d'emplois nets dans les zones franches du Mexique, dépassé en valeur les ventes du pétrole et représentent plus de la moitié des exportations mexicaines. Le Maroc avance notamment comme avantage comparatif sa

mise à niveau fonctionnelle (functional upgrading) : • Modification des diverses activités de l'entreprise et acquisition de nouvelles fonctions augmentant les compétences des activités. Exemple : industrie des jeans de Torreón passant des « maquiladoras » à une fabrication complète (Bair J.and Gereffi G., 2001). 4. La mise à niveau intersectorielle (intersectoral upgrading) : • Étendre les compétences acquises pour une fonction d'une chaîne à un secteur différent. • Apprendre d'un maillon d'une

d’industrialisation de la frontière. L’ensemble de la frontière est alors compris dans un nouveau concept de production territoriale, classé en « zone d’exportation » qui reçoivent des unités d’assemblage américaines délocalisées sous le nom de Maquiladoras. Les composants doivent être obligatoirement fabriqués aux Etats-Unis, assemblés au Mexique puis réexportés ensuite sur le territoire américain comme produits finis. Des entreprises américaines viennent s’installer des deux côtés de la frontière