Marguerite Duras Le Haut Quartier

accord, lui fit à bras raccourcis voir la maison jusqu'au sous-sol… Gridoux, narquois, saisit l'occasion d'abasourdir Trouscaillon par trois ou cinq consultations. Trouscaillon poursuit son faux pas vagabond. Puis Zaz gravit un gros dard fort haut, satisfaction du coq, qu'un gars pas mal savant bâtit jadis à Paris, mignon phallus français, connu jusqu'à tout là-bas, parmi nos amis pas d'ici. Alors Isa voit un gros malin bavard, un copain jadis du tonton, qui carottait à la saison un ramassis

culture) et dénoncer leur oppresseur arabe. En effet, les Juifs sont doublement minoritaires. Dans leur littérature, même s’ils évoquent de bonnes relations avec les Arabes, ils parlent aussi du mépris de ces derniers à leur égard. D’ailleurs, la Hara (quartier juif) est la manifestation de cette mise à l’écart et de cette différence instaurée au sein même de la communauté tunisienne. Néanmoins, l’essentiel des sujets de la littérature tunisienne, alors, était le lieu spolié, confisqué par l’Autre, c’est-à-dire

dentiste » comme l’indique le paratexte, jugé « REACTIONNAIRE » (l. 22). La foule « d’inquisiteurs fanatiques » (l. 54), selon le narrateur, est un personnage à part entière et joue un rôle important dans cet épisode tout comme l’homme hurlant dans le haut-parleur. 2. La « grande réunion politique » est une scène de « dénonciation publique » (l. 9) dont le père de Luo va être la victime en étant obligé d’avouer des fautes qu’il n’a pas commises. Il s’agit véritablement d’une scène d’humiliation. Un sentiment

pour dettes...................................................................mille livres. Supplément au traitement des pauvres maîtres d’école du diocèse.................................................deux mille livres. Grenier d’abondance des Hautes-Alpes....cent livres. Congrégation des dames de Digne, de Manosque et de Sisteron pour l’enseignement gratuit des filles indigentes.....................................................quinze cents livres. Pour les pauvres......................

derniers jours’’, qui semble correspondre à une crise spirituelle. Il avait déjà suffisamment écrit pour pouvoir établir la bibliographie de ses œuvres. À la fin de l’année, il se prit de passion pour les mathématiques, que toute sa vie il mit au plus haut, s’intéressant surtout à la combinatoire des nombres ; à l'engendrement récursif des suites par des procédés finis, simples, dont l'application engendre la complexité. En 1918, il lut Edgar Allan Poe, Ronsard, la Bible. Le 1er août 1918, il nota

romans engagés : Céline, avec Voyage au bout de la nuit, Malraux, dans L’Espoir, Camus avec La Peste, etc. Dans les années 1950, le Nouveau roman refuse la psychologie des personnages et toute subjectivité ; les auteurs de ce courant (Robbe-Grillet, Duras, Sarraute) ne livrent que l’extérieur des choses et des êtres, laissant au lecteur le soin de « construire » un personnage et un univers. Enfin, les frontières entre fiction et réalité se brouillent, avec des genres comme l’auto-fiction, mêlant autobiographie

l’époque ; c’est le moment d’une inquiétude, où le poète s’interroge sur son destin, scrute son image. Le refus de toute contrainte le conduit à privilégier l’improvisation. En revendiquant « de petits desseins », le poète refuse ostensiblement les plus hautes ambitions de la poésie : poésie érudite des humanistes, lyrisme officiel des malherbiens. La poésie se nourrit de cette solitude sans masque, de cette liberté sans frein : elle exprime comme naturellement ce que le poète éprouve de plus singulier

la vitrine : « elle est terrible aussi la tête de l’homme [...] que de barricades pour six malheureuses sardines... » le bistrot : « un peu plus loin le bistrot [...] café-crime arrosé sang !... » le fait divers : « Un homme très estimé dans son quartier [...] et vingt-cinq centimes pour le pourboire du garçon » b) 1. Un homme qui n’a pas mangé depuis trois jours a égorgé un passant pour lui voler une somme dérisoire. 2. Réponse possible : Ce qui est frappant dans ce fait divers, outre le fait

Philippe TANCELIN Jury : Pr. Amos FERGAMBE Pr. Isabelle CHOL Pr. Marie ELIAS 1 La page qui fut d’abord blanche, est maintenant parcourue du haut en bas de minuscules signes noirs, les lettres, les mots, les virgules, les points d’exclamation, et c’est grâce à eux qu’on dit que cette page est lisible. Cependant à une sorte d’inquiétude dans l’esprit, à ce haut-le-cœur très proche de la nausée, au flottement qui me fait hésiter à écrire… la réalité est-elle cette totalité de signes noirs ? tel-00411828

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 ÉVALUATION Tester ses connaissances sur le roman. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 VERS LE BAC Question sur un corpus : Duras, Échenoz, Chevillard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Commentaire • Dissertation • Écriture d’invention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-27 Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours 8 9 10 11