Marius Sylla

un écart toujours plus grand oppose les riches aux pauvres (populares et optimates). A cette époque on va prendre l’habitude de voir s’établir un pouvoir personnel entre les mains de grands généraux, d’abord Marius qui représente les populares (umiliores) classe la plus pauvre, ensuite Sylla (optimates) il va instaurer une véritable dictature pour restaurer la démocratie, il va quitter le pouvoir en 79 av JC et il confie de nouveau l’Etat (la respublica : la chose publiques) au Sénat. En 60 av JC

1'0maines et antiques, c'est que le sang fut versé, non pas par des soldats accoutumés aux grandes hécatombes d'hommes dans les batailles; maís par des avocats, des professeurs, des gens de scÍences et de lett1'es, des docteurs en bonnet rouge. ARome, Marius, Sylla, César, avaient conquis par la gloire le droit de frapper. Mais en France, ces empiriques docteurs, quel privilége avaient-ils de proscrire nos peres, de dévorer leurs chairs et de faire toínber leurs tetes? fran~aise, - 80- Le pamphlétaire

citoyens à l'État, quelquefois même des soldats Chapitre 4.4 110 Du Contrat Social dans les besoins pressants. Pour ceux qui n'avaient rien du tout et qu'on ne pouvait dénombrer que par leurs têtes, ils étaient tout à fait regardés comme nuls, et Marius fut le premier qui daigna les enrôler. Sans décider ici si ce troisième dénombrement était bon ou mauvais en lui-même, je crois pouvoir affirmer qu'il n'y avait que les moeurs simples des premiers Romains, leur désintéressement, leur goût pour l'agriculture

prestesse, le courage, une bonne constitution, des yeux perçants, des mains agiles, une physionomie heureuse et mobile, tous ces avantages ne sont rien pour le voleur, et forment cependant déjà la somme de talents d’un Annibal, d’un Catilina, d’un Marius, d’un César. Ne faut-il pas, de plus, que le voleur connaisse les hommes, leur caractère, leurs passions ; qu’il mente avec adresse, prévoie les événements, juge l’avenir, possède un esprit fin, rapide ; ait la conception vive, d’heureuses saillies

réduits à rien, donnaient au moins des citoyens à l'État, quelquefois même des soldats dans les besoins pressants. Pour ceux qui n'avaient rien du tout et qu'on ne pouvait dénombrer que par leurs têtes, ils étaient tout à fait regardés comme nuls, et Marius fut le premier qui daigna les enrôler. Sans décider ici si ce troisième dénombrement était bon ou mauvais en lui-même, je crois pouvoir affirmer qu'il n'y avait que les mœurs simples des premiers Romains, leur désintéressement, leur goût pour l'agriculture

réduits à rien, donnaient au moins des citoyens à l’État, quelquefois même des soldats dans les besoins pressants. Pour ceux qui n’avaient rien du tout et qu’on ne pouvait dénombrer que par leurs têtes, ils étaient tout à fait regardés comme nuls, et Marius fut le premier qui daigna les enrôler. Sans décider ici si ce troisième dénombrement était bon ou mauvais en lui-même, je crois pouvoir affirmer qu’il n’y avait que les mœurs simples des premiers Romains, leur désintéressement, leur goût pour l’agriculture

réduits à rien, donnaient au moins des citoyens à l’État, quelquefois même des soldats dans les besoins pressants. Pour ceux qui n’avaient rien du tout et qu’on ne pouvait dénombrer que par leurs têtes, ils étaient tout à fait regardés comme nuls, et Marius fut le premier qui daigna les enrôler. Sans décider ici si ce troisième dénombrement était bon ou mauvais en lui-même, je crois pouvoir affirmer qu’il n’y avait que les mœurs simples des premiers Romains, leur désintéressement, leur goût pour l’agriculture

réduits à rien, donnaient au moins des citoyens à l'État, quelquefois même des soldats dans les besoins pressants. Pour ceux qui n'avaient rien du tout et qu'on ne pouvait dénombrer que par leurs têtes, ils étaient tout à fait regardés comme nuls, et Marius fut le premier qui daigna les enrôler. Sans décider ici si ce troisième dénombrement était bon ou mauvais en lui-même, je crois pouvoir affirmer qu'il n'y avait que les mœurs simples des premiers Romains, leur désintéressement, leur goût pour l'agriculture

paysans. Un certain nombre de soldats ont été ruinés par des guerres interminables, on créer donc l’élevage. Une masse de citoyens est désœuvrée, on peut les acheter. La transformation de l’armée : soldats de métier, permanents. Ils suivent leur chef (Marius). B) Les luttes de partis 2 parties s’opposent : popularès et optimates. Les popularès vont optimiser le sort des populations. Les optimates pensent que ce sont les gens les plus capables qui doivent diriger. Une première loi de Tiberius Gracques :

lors, une coupure sociale et culturelle s'instaure entre cette partie côtière et le reste de l'île. En 269 av. J.-C., Rome, grâce à Lucius Cornelius Scipion conquiert Aléria et la Corse. Des troubles jalonnent les siècles suivants. En 81 av. J.-C., Sylla transforme Aléria en colonie militaire, puis César, Pompée, Octave s'emparent tour à tour de la ville. En Sardaigne, les quatre siècles (900-500 av. J.-C., Nuragique IV) avant la conquête carthaginoise de l'île, reflètent des changements considérables