Marot épître Au Roi

siècles ont groupé les chansons de geste en trois grandes séries appelées des Cycles ou des Gestes. Chaque cycle comprend des poèmes épiques qui se déroulent autour des exploits d'un même héros ou des membres de sa famille. On distingue: le Cycle du roi (Charlemagne) le Cycle de Guillaume d'Orange le Cycle de Doon de Mayence La chanson de Roland C'est un exemple classique de chanson de geste par le glissement de l'Histoire à la légende, et par la célébration épique des vertus de la chevalerie,

L’hommage d’Édouard Ier, roi d’Angleterre et duc de Guyenne, à Philippe IV, roi de France (voir p. 19). Ce tableau illustre la situation particulière de deux rois, dont l’un se déclare « l’homme » de l’autre : les deux personnages sont pairs comme l’indique l’identité de leurs vêtements (manteaux imprimés de l’emblème royal du lys et couronnes). En tant que roi d’Angleterre, Édouard Ier ne dépendait que de lui-même, mais, en tant que duc de Guyenne, il dépendait du roi de France. La position

d'humaniste et d'érudit au-dessus de son âge. La capitale du bas Poitou abritait alors un petit cénacle de jurisconsultes savants qui accueillirent à bras ouverts le fils du légiste chinonais. C'étaient le lieutenant du roi Artus Cailler, et son gendre le savant André Tiraqueau, l'avocat du roi Jean Brisson, Hilaire Goguet, sénéchal de Talmond, Amaury Bouchard, lieutenant de la sénéchaussée de Saintes. Sous le « berceau de lauriers » du jardin de Tiraqueau, venait s'asseoir aussi Geoffroy d'Estissac, évêque

et la cigogne) Le bruit cesse, on se retire : Rats en campagne aussitôt ; Et le citadin de dire : « Achevons tout notre rôt. - C’est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi. Ce n’est pas que je me pique De tous vos festins de roi ; (Le rat des viles et le rat des champs) L’attaquer, le mettre en quartiers, Sire loup l’eût fait volontiers ; Mais il fallait livrer bataille, Et le mâtin était de taille À se défendre hardiment. (Le loup et le chien) Un vieillard sur

cigogne) Le bruit cesse, on se retire : Rats en campagne aussitôt ; Et le citadin de dire : « Achevons tout notre rôt. - C’est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi. Ce n’est pas que je me pique  De tous vos festins de roi ;  (Le rat des viles et le rat des champs) L’attaquer, le mettre en quartiers,  Sire loup l’eût fait volontiers ;  Mais il fallait livrer bataille,  Et le mâtin était de taille  À se défendre hardiment.  (Le loup et le chien) Un vieillard

l’éducation médiévale. Gargantua sera à la fois humaniste initié à fond aux sciences les plus diverses et un gentilhomme rompu au métier des armes. Rabelais insiste beaucoup sur « l’art de la chevalerie » car il n’oublie pas que son élève sera un jour roi et chef militaire. On notera aussi la place réservée aux leçons des choses et à la connaissance de la vie pratique. C’est dans les chapitres de Gargantua consacrés à la guerre que Rabelais a exprimé l’essentiel de ses idées sur cette grosserie. (texte

l'empire carolingien se disloque, abbayes et bibliothèques sont ravagées ou abandonnées. Le désordre anarchique des invasions normandes finit par susciter la féodalité où le pouvoir royal, très affaibli, s'appuie sur des doctrines religieuses (sacre du roi). La conception du découpage de la société en trois ordres s'établit : guerriers, ecclésiastiques, travailleurs. L'Église catholique joue un rôle important : limitation des guerres ; progrès économiques (Cluny) ; échanges culturels (pèlerinages) ; architecture

imposa le français comme langue du droit et de l'administration dans le royaume de France. Du Bellay montre sa reconnaissance envers François Ier, « notre feu bon Roi et père », pour son rôle dans le fleurissement des arts et la culture. Le roi a en effet créé le Collège des lecteurs royaux. Il a en outre pérennisé une bibliothèque du roi alimentée par le dépôt légal et des achats. Du Bellay souhaite transformer la langue française, « barbare et vulgaire », en une langue élégante et digne. Avec ses

être politique. […] Si toute grande poésie est politique, on peut dire très exactement qu’elle l’est par définition, puisqu’elle cherche pour la Cité un fondement dans la vérité du cœur, gagée et regagnée par l’intégrité du langage » (Le Poète et le Roi ). Quelques œuvres de référence Aragon, Louis, Le Crève-cœur (1940), Les yeux d’Elsa (1942), Le Musée Grévin (1943), dans Œuvres poétiques complètes, t. I, éd. établie sous la direction d’Olivier Barbarant, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade

en lumière l'importance formidable qu'ont prise dans l'État les facteurs régulateurs sociaux aux dépens des facteurs actifs et producteurs. En démontant la "machine de l'État" rouage par rouage et en montrant dans cette police sociale qui s'étend du roi jusqu'au garde champêtre et au juge de village un instrument de guerre au service des vainqueurs contre les vaincus, sans autre rôle que de défendre l'état de choses existant, c'est-à-dire de perpétuer l'écrasement du faible actuel par le fort actuel