Marot épître Au Roi

« Petite Epître au Roi » Marot (1ère partie) Dans un premier temps, Marot souhaite montrer le contraste fort qui existe entre François Ier et lui, en termes de puissance et de richesse. Ensuite le poète mettra en avant le fait que le roi est riche et puissant. Tout d’abord Marot soulève ce contraste avec humour notamment avec des jeux de mots tels que le néologisme « je m’enrime » (v.2) pour évoquer sa pauvreté ainsi que le fait qu’il ne gagne pas assez pour se loger. De plus, le poète évoque

de la Pléiade, Clément Marot est le poète officiel de la cour de François 1er. Formé par son père qui fut l'un des auteurs favoris de Louis XII, le jeune homme est d'abord placé comme page chez Nicolas de Neufville où il commence à écrire ses premiers vers. En 1513, il devient homme de chambre pour Marguerite de Navarre, soeur de François 1er, alors duchesse d'Alençon. Traducteur de Virgile et Lucien, le poète offre un recueil intitulé 'Le Temple de Cupido' au tout nouveau roi. Avec un deuxième ouvrage

Clément Marot publie l’Adolescence Clémentine entre 1532-1538, donc dans la première partie de la renaissance sous François I. Ce titre indique d’emblé au lecteur le tour plaisant que le poète compte donner à son œuvre poétique puisqu’à cette époque on est adolescent jusqu’à 30 ans. Dans le discours préfacier de l’œuvre, il explique au lecteur : « Ce sont œuvre de jeunesse, ce sont coups d’essaies : Ce n’est qu’en effet autre chose qu’un petit jardin que je vous ai cultivé, que j’ai pu recouvrir

MAROT ET LA POÉSIE FRANÇAISE De 1500 à 1550 '. I. — Les prédécesseurs de Marot. Les grands Rhétoriqueurs. — Entre le moyen âge, qui eut tant de peine à mourir, et la Renaissance dont les pleins effets se faisaient attendre en France, l'histoire de notre poésie pendant la première moitié du xvie siècle serait une période confuse et assez aride à parcourir, s'il ne s'y rencontrait un poète qui la résume presque à lui seul, et offre déjà plus qu'une ébauche de l'esprit national

Ce corpus est composé de 4 textes, plus précisément de poème, écrits par des poètes français et dédiés ou traitants d'un roi et de la monarchie. Le premier texte est un extrait de poème de Clément Marot, issu du recueil Épîtres publié en 1527 . Le second est un hymne écrit par Pierre de Ronsard et publié dans le recueil Hymnes en 1555. Le troisième texte est un sonné de Joachim du Bellay qui apparaît dans Les Regrets, recueil publié en 1558. Et enfin le dernier texte est un extrait de poème écrit

Clément Marot, Petite Epître au Roi (écrit en 1518/publié en 1532) Problématique: Comment Marot exprime-t-il sa demande? I) Portrait en contraste. a) Les rimailleurs Le poète utilise une mise en abîme car c'est une poésie qui évoque les poète:"rimailleurs": vers 3. Il fait preuve d'humilité puisqu'il se noie dans la masse des rimailleurs. En logique avec sa demande les expressions "rimailleurs" vers3 et "ma rimaille" vers 7 sont péjoratives, avec l'expression: "rimart" vers9 le poète désigne

plaiePour m’empirer, ne pourrait trouver place. • Clément Marot : Précurseur de la Pléiade, Clément Marot est le poète officiel de la cour de François 1er. Formé par son père qui fut l'un des auteurs favoris de Louis XII, le jeune homme est d'abord placé comme page chez Nicolas de Neufville où il commence à écrire ses premiers vers. Traducteur de Virgile et Lucien, le poète offre un recueil intitulé 'Le Temple de Cupido' au tout nouveau roi. Avec un deuxième ouvrage dédicacé à François 1er en 1517

entre le moyen âge et la Renaissance. Des années 1460 aux années 1520, c’est le temps des Grands Rhétoriqueurs (qualifiés ainsi par erreur au 19e S), Groupe de poètes actifs en Bourgogne (Jean Molinet, Jean Lemaire des Belges) et en France (Jean Marot, Guillaume Crétin) ils se nommaient eux-mêmes « acteurs » (auteur) ou « rhétoriques ». Ils accompagnent une entreprise de codification regroupée des arts de seconde rhétorique, recueil de principes qui définissent la poésie comme une rhétorique spécifique

les allitérations, les assonances, les rimes... Paul Valery a bien dit que « le génie est composé de 99% de travail et 1% de don ». Il faut donc limer les mots, les transformer pour qu'ils sonnent bien comme Marot qui invente des mots pour qu’il y ait des rimes dans son poème  Petite épître au roi. Le poète apparaît ainsi avant tout comme un artisan des mots. De plus, ce n'est pas pour rien que des chanteurs chantent des poèmes comme le poète Marbeuf qui a écrit "Et la mer et l'amour ont l’amer en partage"

Recueil : L'adolescente Clémentine (1532) Petite épitre au Roi En m'ébattant je fais rondeaux en rime,Et en rimant bien souvent, je m'enrime ;Bref, c'est pitié d'entre nous rimailleurs,Car vous trouvez assez de rime ailleurs,Et quand vous plait, mieux que moi, rimassez,Des biens avez, et de la rime assez.Mais moi, à tout ma rime, et ma rimaille,Je ne soutiens, dont je suis marri, maille. Or ce me dit, un jour quelque rimart,Viens ça, Marot, trouves-tu en rime artQui serve aux gens, toi qui