Marquise De Cibo

"Lorenzaccio" nous met en contact avec une philosophie paradoxale. En même temps qui, par le déroulement de la pièce, Lorenzo refuse la morale des intentions et nonus montre que l'acte est irréversible et que lu seul définit l'homme: "N'est-ce pas le marquis Cibo qui passe l à . . . " "Il parait que ce bon marquis..." (Pg 176 Comédies et Proverbes) , il plonge dans un nihilisme le plus complet er le plus tragique: "Je suis plus vieux que le bisaïeul de Saturne..." (Pg. 182 Comédies et Proverbes). Or, si l'acte

jusqu’en 1952. B- La multiplicité de tableaux rend la pièce irreprésentable De plus, Lorenzaccio est composé d’une trentaine de tableaux, propose des scènes d’extérieur (bord de l’Arno, Acte I, Scène 6) aussi bien que d’intérieur (chez les marquis Cibo Acte I, Scène 3) et dure dix jours. Tous ces éléments rendent l’œuvre irreprésentable dans son intégralité puisque qu’il faudrait presque deux soirs pour la représenter. Ce choix est en fait celui de Musset à qui le fait d’écrire un drame pour être

mariage entre Guillaume Martelli et la fille des Nasi. Un des deux marchands critique ouvertement les Médicis et les Allemands installés dans la citadelle tandis que deux écoliers admirent la fête. Scène 3 Le marquis Cibo part pour une de ses terres, en confiant sa femme au cardinal de Cibo, son frère. Il surveille cette dernière qui semble avoir une liaison avec le duc Alexandre, qu’elle critique pourtant… Scène 4 Des messagers du pape reprochent l’indulgence d’Alexandre envers les débauches de Lorenzo

"Lorenzaccio" nous met en contact avec une philosophie paradoxale. En même temps qui, par le déroulement de la pièce, Lorenzo refuse la morale des intentions et nonus montre que l'acte est irréversible et que lu seul définit l'homme: "N'est-ce pas le marquis Cibo qui passe l à . . . " "Il parait que ce bon marquis..." (Pg 176 Comédies et Proverbes) , il plonge dans un nihilisme le plus complet er le plus tragique: "Je suis plus vieux que le bisaïeul de Saturne..." (Pg. 182 Comédies et Proverbes). Or, si l'acte

; durée requise pour développer l’histoire (non limitée par la longueur habituelle d’une représentation : spectacle de plusieurs heures si on jouait l’intégralité de Lorenzaccio). B – Trois intrigues intriquées dans Lorenzaccio (Lorenzo, Strozzi, Cibo) : complexité de la composition que le lecteur peut plus facilement comprendre, quitte à relire, à revenir quelques pages en arrière ≠ besoin pour le spectateur d’une structure directement intelligible, d’une intrigue claire, qui donne à la pièce un

outre d'une disgrâce pour laquelle Musset a peu d'indulgence : il est vieux. - On rit aussi d'un comique supérieur qui stigmatise l'hypocrisie politique ou l'inconséquence morale : les passages le plus éloquents concernent les contradictions de la marquise Cibo ou du peintre Tebaldeo (II,2), celles aussi de Bindo et Venturi, tout nimbés de pureté républicaine et que Lorenzo fait cyniquement distinguer par Alexandre (II, 4). On a coutume de considérer Lorenzaccio comme le prototype du drame romantique

sorte de débat autour du fait du droit d’assassiner un souverain (régicide) par envie de vengeance. Un problème de société qui était également tabou à l’époque est l’adultère, qui est plutôt présent dans cette pièce, en particulier avec la marquise de Cibo. Suite à son 1er écher : Nuits Vénicienne » en 1830, Musset décide que les pièces qu’il écrirait seraient désormais destinées nons pas la représentation mais uniquement à la lecture. C’est pour cela que Lorenzaccio s’oppose aux contraintes

jeune fille de quinze ans. Plus tard dans la pièce (Acte III), il tue Louise à travers un complot pour attaquer les républicains. De plus, Alexandre de Médicis refuse catégoriquement de changer, et avoue même sa nature d’usurpateur. Alors que la marquise de Cibo veut convaincre le duc de changer ses principes gouvernementaux, en laissant plus de liberté au peuple, et en travaillant pour le bonheur des hommes, Alexandre répond qu’il veut tirer le plus d’argent possible de ses sujets (Acte III, Scène 6)

restauration de la République. Tâche difficile : son lointain cousin, le duc Alexandre de Médicis (1510-1537), règne sur Florence en tyran avec l'appui de l'empereur d'Allemagne et du pape[1] ; une garnison allemande assure sa protection ; le cardinal Cibo, qui défend à la fois les intérêts de Charles Quint et ceux du pontife romain, est son plus ferme soutien. Lorenzo devient fidèle serviteur du duc, son familier ainsi que son compagnon de débauche, afin de pouvoir libérer Florence de ce tyran. Les

 Musset parvient surtout à lui donner la dimension d’une véritable société, notamment par la diversité de catégories sociales des personnages qui l’animent : bourgeois (Maffio), marchands, aristocrates, artistes (Tebaldeo-peintre), ecclésiastiques (le cardinal Cibo)… En ce sens, la ville apparaît dans sa dimension théâtrale, elle est le théâtre de la vie, des intrigues, et du drame qui se joue devant nos yeux. Cet aspect est d’ailleurs confirmé dès la deuxième scène du premier acte où Florence est présentée comme