Marquise De Cibo

Alfred de Musset et son théâtre, 1944) établit que Musset a connu, dès 1832, une exilée politique qui, l'année précédente, avait participé à l'insurrection de la Romagne contre le pouvoir pontifical, la Princesse Belgiojoso, modèle possible de la marquise Cibo. Mais c'est surtout l'état d'esprit de la jeunesse libérale française qui inspire Lorenzaccio : les étudiants révoltés à Florence contre la tyrannie d'Alexandre ressemblent aux combattants des barricades de juillet 1830, ou à ceux de 1832, qu'évoquera

cardinal Cibo. Avec lui, le pouvoir ecclésiastique prend une dimension plus inquiétante. Le cardinal est assez peu présent dans la pièce mais son pouvoir est réel. D’abord, il intrigue souterrainement et agit sur Alexandre par l’intermédiaire des charmes de sa belle-sœur, la marquise Cibo qu’il jette dans les bras du duc (Acte II, scène 3). Cette attitude d’un grand du clergé est particulièrement peu conforme au catholicisme et révèle un pouvoir religieux lui aussi corrompu. Par ailleurs, Cibo est un

joue un rôle de premier plan dans la pièce, le cardinal Cibo. Il se sert de sa place de confesseur auprès de la marquise, sa belle-sœur, pour avoir une influence sur le duc. Après l’assassinat d’Alexandre, il est le seul personnage à conserver son pouvoir et c’est de ses mains que Côme, le successeur d’Alexandre, reçoit le pouvoir. Autant Valori pouvait être considéré comme « le seul prêtre honnête homme » par le duc, autant le cardinal Cibo incarne la corruption de l’Église. Séquence 3 – FR01

La mise en valeur par la marquise de Cibo qui va mettre en garde Alexandre contre une insurrection populaire s’il persiste dans sa politique de répression : « les pavés sortiront de terre » Acte III scène 6. Acte I, sc. 2 : marchand -> éloge de la court -> trouver transposition chez les commerçants des années 30 en Fr. -> soutenaient régime de Louis Philippe (roi bourgeois) -> roi donner possibilité de s’enrichir. L’Eglise Florentine -> représenter par Cardinal Cibo ds l’œuvre. Cardinal -> machiavélique

joue un rôle de premier plan dans la pièce, le cardinal Cibo. Il se sert de sa place de confesseur auprès de la marquise, sa belle-sœur, pour avoir une influence sur le duc. Après l’assassinat d’Alexandre, il est le seul personnage à conserver son pouvoir et c’est de ses mains que Côme, le successeur d’Alexandre, reçoit le pouvoir. Autant Valori pouvait être considéré comme « le seul prêtre honnête homme » par le duc, autant le cardinal Cibo incarne la corruption de l’Église. Séquence 3 – FR01

et idéaliste, désarmé lors de sa fille Louise. - les Cibo : Le cardinal et la Marquise désirent faire pression sur la politique des Médicis : la Marquise en devenant la maîtresse du Duc pour l’acheminer vers un nationalisme libéral pour aider le peuple : « Eh bien ! oui je veux l’avouer, oui j’ai de l’ambition, non pour moi – mais toi ! toi et ma chère Florence » (acte III scène 6). Le Cardinal est plus efficace que le babil de la Marquise car il agit sous le masque de la religion. C’est lui aussi

par la terreur et se fiche totalement du peuple ou encore des grandes familles de Florence. C'est un personnage qui es avant tout un séducteur, et un libertin puisqu'il se plaît à séduire de nombreuses femmes en même temps (la tante de Lorenzo, la marquise, une femme au début de la pièce...) . Il a une entière confiance en Lorenzo et le défend tout le temps (même lors du complot final où tous les alliés du duc essaient de le convaincre que Lorenzo a pour projet de le tuer. C'est un homme qui agit par

quand coucheront-ils ensemble ? Toute femme désirable devient donc une proie. Mieux, toute femme se trouve définie par son corps, promise à la consommation érotique8. Nul ne l’exprime mieux que le duc quand il répond aux arguments politiques de la marquise par un « Tu as une jolie jambe » (III, 6, p. 126). Coucheries, galanteries et travestis Savoir quand l’on couchera ensemble, telle est donc la grande affaire, pour ne pas dire l’obsession florentine. Julien veut Louise, le duc veut Catherine, ce

correspondance d'un homme ayant réelement vécu, il représente à lui seul tout le dévouement que l'on peut accorder à une personne, et ici son maître, Lorenzo. La famille Cibo regroupe trois personnage: le marquis, que l'on ne verra que de très courts instants, la marquise, et le cardinal, le frère du marquis. Une famille Cibo a belle et bien existé à Venise au XVI ème siècle mais aucune des histoires de la pièce de théatre ne s'est jamais déroulé dans cette famille. La famille, dans l'oeuvre, symbolise

entre le duc et la marquise de Cibo à travers ses confessions. Nous voyons clairement que la religion est confondue et corrompu par la politique au XVIe siècle. Le pessimisme de Musset face à la politique est véhiculé à travers la critique de l’individualisme. En effet, pendant que Florence souffre, que la population meurt de fin, le duc et sa cours n’ont d’occupation que les femmes et les plaisirs du corps. Cette quête de plaisir pousse par exemple le duc à déshonorer la famille Cibo en voulant coucher