Marquise De Cibo

embrasement donne aussi l’idée d’un incendie et d’une destruction totale. Or, Florence n’est pas détruite par la vie dissolue du Duc et ne le sera pas non plus par sa mort. Elle apparaît même plus forte que jamais, tenue par la main de fer du Cardinal Cibo lors de l’élection de Côme. Elle ouvre et clôt la pièce, malgré tous les rebondissements. Catin ou mère, Florence reste la même. Montrer sa destruction, n’est-ce pas donner la vision ou l’espoir qu’a d’elle Lorenzo ? d’en faire un espace psychologique

rapport contrasté des personnages a la ville de Florence. Ce procédé nous indique l’importance dramatique essentiel de la ville, elle en vient a jouer un rôle ds l’intrigue. C’est elle qui a pervertie Lorenzo, c’est elle qui amène l’adultère de la Marquise. Trois systèmes antithétiques a) La mère nourricière et la marâtre. Acte II,2 : Tebaldeo et Lorenzo .Pour T. Florence est une mère. Idéal artistique d’intégrité et de vertu. Image similaire qui se dvt dans le monologue de Phillipe : personnification

modifie-t-il profondément le sens de la pièce de Musset? » on peut se demander quels sont les éléments importants de l’acte 5. Mais si Alexandre de Médicis est tué à la fin de l’Acte IV, Lorenzo, lui, meurt , tuépar le peuple durant cet acte. Le couple Cibo se reforme pour faire bonne figure, le cardinal tire, dans l’ombre met tout en œuvre pour s’assurer le pouvoir, et la vague républicaine qui aurait dû agir après le meurtre du duc par Lorenzo ne fait rien Pourquoi les enjeux de cet ultime élément

lynché par la foule et ce second meurtre ne fait que plonger celui du duc, dans une forme de banalité. Ainsi, un « recentrage » de l'action sur Lorenzo a pour avantage de resserrer l'action de la pièce car de ce fait les manipulations dans l'ombre de Cibo, les ambitions politiques de Pierre Strozzi sont totalement secondarisées, et cela amplifie sa dimension psychologique. Le caractère paradoxal et énigmatique du personnage qui constitue l'intérêt de la pièce, entre débauche et pureté, sacrifice et

Pont-Royal, enterrement du Général Lamarque suivi d’émeutes qui inspireront Hugo pour ses Misérables …). On a pu ainsi comparer certaines situations : révolte étudiante (V, 6), méfiance vis-à-vis d’ingérences de l’Eglise catholique (le cardinal Cibo dès I, 3), accession au trône de Côme (V, 7) qui serait comparable à celle du roi des Français Louis-Philippe après les Trois Glorieuses et expliquer par là certains anachronismes tel le bonnet phrygien (« bonnet de la Liberté », l. 382, p. 23, en

qu'elles n'ont aucun impact, qu'elles ne sont pas jugées dignes de participer à la conversation. Le fait que les femmes n'ont pas d'impact est aussi lié à la marquise de Cibo qui va essayer d'avoir une influence sur Alexandre en couchant avec lui mais sans succès. De plus, elles sont manipulées : Catherine sert à Lorenzaccio à tuer le Duc, et la marquise sert au Cardinal à manipuler Alexandre. Tout d'abord il est intéressant de voir que les personnages féminins, même si elles apparaissent assez en retrait

de Gabrielle. L'acte II est consacré a la querrle des Strozzi, opposant les aristocratiques aux Médicis, avec Saviati qui harcèle leur soeur, Louise. On découvre aussi l’ambition politique adverse du cardinal, et sa volonté de manipulation de la Marquise a travers la confession de cette dérnière. À l’acte III, on assiste à la catastrophe politique et familiale des Strozzi. Mais, le dramaturge ayant maintenu jusque-là le suspense, même si l'action est semée de signes de piste qui permettent au spectateur

familiarité et la confiance qui dominent. Il vient à ce rendez-vous sans protection officielle, et « ôte son épée » dès son entrée dans la chambre. Le duc ne comprend donc pas comment cet adjuvant a pu devenir opposant. Sous-partie 2 : La marquise Cibo Sous-partie 3 : Strozzi Conclusion : Le Duc est donc un symbole de débauche , qui exprime ouvertement son mépris pour les femmes, dont il n’attend que la satisfaction de son plaisir sexuel.  Le tyran présente aussi une double personnalité

Alexandre de Médicis. A plusieurs reprises, on assiste à des scènes en rapport avec le sexe et l’alcool : la scène une de l’acte un où le duc et Lorenzo vont à la rencontre d’une jeune fille vendue par sa mère ; la scène six de l’acte trois où la marquise et le duc se retrouvent comme amants ; et enfin la scène deux de l’acte un où le duc et Lorenzo se rendent sortent d’un bal (ce qui représente les excès et les fastes du duc). De plus, les décors entourant le duc sont souvent ceux d’une chambre ou

reconnaît Alexandre. L’action représentée semble tout à fait périphérique par rapport aux trois intrigues qui structurent la pièce (les complots républicains menés par les Strozzi, la tentative d’infléchir le duc par la passion menée par la marquise Ricciarda Cibo, et surtout le projet de tyrannicide de Lorenzo). L’atteinte à l’honneur de Louise Strozzi semble de ce point de vue beaucoup plus révélateur au premier abord, puisqu’elle entraîne la réaction violente des frères de celle-ci contre l’entourage